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La déchirure de l'eau

Couverture du livre « La déchirure de l'eau » de John Lynch aux éditions Castor Astral
Résumé:

Le père de James Lavery est mort. Son fils est persuadé qu'il s'est sacrifié pour l'Irlande. Cherchant désespérément à échapper à sa pesante solitude, à sa pénible vie quotidienne et à l'alcoolisme envahissant de sa mère, James se crée son propre monde : il devient ainsi le héros d'une série... Voir plus

Le père de James Lavery est mort. Son fils est persuadé qu'il s'est sacrifié pour l'Irlande. Cherchant désespérément à échapper à sa pesante solitude, à sa pénible vie quotidienne et à l'alcoolisme envahissant de sa mère, James se crée son propre monde : il devient ainsi le héros d'une série d'aventures fantastiques qu'il rêve au fil des jours.
Mais les années passent et James entrevoit des étincelles de vérité à propos de son père. Alors qu'il embarque lui-même dans sa première histoire d'amour, il commence à comprendre les vraies complexités de la vie.
Dans cette histoire d'initiation, John Lynch révèle dans un style serré, la vulnérabilité et les incertitudes d'un garçon de dix-sept ans qui quitte l'enfance.

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Avis (7)

  • Ce fut une grande chance pour moi, un véritable beau cadeau de recevoir de la part du site Lecteurs.com ″La déchirure de l’eau″ de John Lynch. Je remercie très chaleureusement l’équipe de lecteurs ainsi que les éditions Le Castor Astral pour cet envoi.

    Un véritable beau cadeau… oui car j’ai...
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    Ce fut une grande chance pour moi, un véritable beau cadeau de recevoir de la part du site Lecteurs.com ″La déchirure de l’eau″ de John Lynch. Je remercie très chaleureusement l’équipe de lecteurs ainsi que les éditions Le Castor Astral pour cet envoi.

    Un véritable beau cadeau… oui car j’ai particulièrement aimé ce premier roman étonnant, impressionnant, exigeant. James, le héros, a dix-sept ans. Il demeure en Irlande du Nord avec Ann, sa mère, dépressive, alcoolique, et l’amant de celle-ci, Sully, que James déteste.

    James est un personnage particulier, vit beaucoup dans son imagination et a tendance à se fabriquer un monde à sa convenance. Son père Conn est mort, mort en héros, lui a-t-on dit. Mais ça ne lui suffit pas et il se complaît dans l’invention d’un second père, quelqu’un de légendaire, il lui parle et lui écrit. ″La déchirure de l’eau″, véritable roman initiatique, nous entraîne au travers de chapitres courts et concis dans le dédale des pensées et rêves de ce garçon fantasque.

    J’ai beaucoup aimé l’écriture de John Lynch délicate et précise, juste et empreinte d’une grande sensibilité. J’ai aussi apprécié la qualité de ses analyses, la finesse avec laquelle il explore les sentiments de James. J’ai particulièrement goûté les passages en italique à la fin de chaque paragraphe, véritables morceaux de rêves, d’histoires, qui permettent d’enjoliver une vie bien triste et trop banale. J’ai savouré cette histoire sur le fil, le fil entre réalité et chimère, entre le Nord et le Sud de l’Irlande, entre l’espoir et le chagrin, entre l’adolescence et l’âge adulte.

    L’auteur s’est brillamment glissé dans l’âme d’un gamin malheureux à la recherche du bonheur. Je ne vous dis rien de la fin.

    Magnifique roman.

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  • Un texte très curieux qui peut dérouter dans les premières pages, mais qui accroche son lecteur malgré une réelle complexité.
    C'est l'histoire d'un adolescent qui cherche à connaître la vérité sur la disparition de son père. Mais, c'est également et surtout une histoire de l'Irlande, pays...
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    Un texte très curieux qui peut dérouter dans les premières pages, mais qui accroche son lecteur malgré une réelle complexité.
    C'est l'histoire d'un adolescent qui cherche à connaître la vérité sur la disparition de son père. Mais, c'est également et surtout une histoire de l'Irlande, pays magnifique qui ne cesse de se raconter, dans une multitude de couleurs, de sons, d'odeurs et de mémoires. On retrouve ici ce qui fait la force des grands romans irlandais.
    C'est puissant et redoutable dans la description des sentiments et des errances de l'adolescence.

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  • J'aurais cru que cette histoire me toucherait. Or, il n'en est rien, c'est une suite de saynètes avec des liens entre eux, notamment les personnages : chacune termine par un texte court décrivant l'une des morts que James s'invente ou une lettre qu'il écrit à son père ou que son père lui écrit...
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    J'aurais cru que cette histoire me toucherait. Or, il n'en est rien, c'est une suite de saynètes avec des liens entre eux, notamment les personnages : chacune termine par un texte court décrivant l'une des morts que James s'invente ou une lettre qu'il écrit à son père ou que son père lui écrit de l'au-delà. Je n'ai rien compris, et n'ai jamais réussi à m'intéresser aux personnages : je les trouve pâles et sans intérêt, leurs histoires ne m'émeuvent pas.

    L'écriture est classique, ni exceptionnelle ni désagréable, rien pour me retenir non plus. Rarement déçu par Le castor astral, il fallait bien que ça arrive un jour. Eh bien, voilà, c'est fait.

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  • Etrange évocation de l’Irlande de l’IRA et des bombes par le regard de James Lavery, un adolescent de dix-sept ans qui cherche son père dans le ciel, les étoiles et parfois même les lucioles. Qui cherche une lumière en somme. Pour le guider sur le chemin de la vie, parce que Conn, ce père tant...
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    Etrange évocation de l’Irlande de l’IRA et des bombes par le regard de James Lavery, un adolescent de dix-sept ans qui cherche son père dans le ciel, les étoiles et parfois même les lucioles. Qui cherche une lumière en somme. Pour le guider sur le chemin de la vie, parce que Conn, ce père tant aimé, a disparu alors que James n’avait que huit ans.
    Mais en Irlande la vie est dure, l’argent manque parfois. La mère de James travaille mais elle va noyer ses nuits solitaires dans l’alcool, sa tante essaie de l’aider, mais elle est rapidement dépassée. Et la présence de plus en plus régulière à la maison du nouveau compagnon de sa mère est bien difficile à accepter, car on ne remplace pas un héros. Heureusement, James va croiser la route de Shannon, un professeur atypique qui l’initie au théâtre, un moyen de se révéler, de s’extérioriser, de s’affirmer aussi peut être. Un moyen sans aucun doute de surmonter une étape de sa vie, celle du deuil de son père, rendu difficile par le poids du secret sur les circonstances de sa mort.
    La structure du roman montre la vie de James par petites touches, chapitre après chapitre, tous se terminent par une lettre dans laquelle James s’évade dans son monde imaginaire, celui qui lui permet de vivre chaque jour qui vient. Jusqu’au jour peut-être où la vérité éclate, où la mère n’est plus seulement une alcoolique désespérée mais également une veuve inconsolable, où les amours adolescentes apparaissent, où la démarche du deuil s’enclenche, où la vraie vie devient possible.
    C’est un roman étonnant, même si je reste sur ma faim. Car si j’ai trouvé un certain intérêt à cette narration décalée d’une période importante dans l’histoire de l’Irlande, je crois que j’en aurai souhaité un peu plus. Mais un peu plus cela a certainement déjà été écrit bien des fois !

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  • ExploLecteur : la chronique finale du roman

    Conn Lavery est mort. Son fils, James, avait huit ans. Aujourd'hui adolescent solitaire de 17 ans, James peine à se construire sans ce héros dont la disparition reste un mystère que son imagination revisite constamment. James oscille entre désespoir...
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    ExploLecteur : la chronique finale du roman

    Conn Lavery est mort. Son fils, James, avait huit ans. Aujourd'hui adolescent solitaire de 17 ans, James peine à se construire sans ce héros dont la disparition reste un mystère que son imagination revisite constamment. James oscille entre désespoir et colère au contact d'un quotidien sombre, soutien d'une mère dévastée par la perte, alcoolique; encombré par un ersatz de père, envahissant et opportuniste. Alors, il rêve, il se réfugie dans son monde intérieur. Il transcende les situations qu'il vit pour mieux s'en extraire, ou en tirer quelque sens. Il endosse tous les rôles : patriote, général allemand, cosmonaute, gangster. Cette alternance entre rêve et réalité nous fait toucher ses émotions profondes. Car James montre peu de lui, seul le théâtre est une catharsis. Sur scène et dans sa vie, les expériences s'enchaînent. Et si la vie recelait quelques joyaux? Et si la vérité pouvait libérer ?
    John Lynch nous livre ici un roman initiatique. L'écriture est empreinte d'un doux lyrisme, le rythme est plutôt lent, chaloupé, parfois à contre-temps des émotions brutales que ressent James. Je regrette néanmoins une construction trop mécanique, un scénario un peu faible, mais l'ensemble est cohérent. John Lynch nous invite à regarder le monde avec réalisme et poésie et parvient à créer de l'empathie pour ses personnages, malmenés par la vie. C'est aussi une réflexion sur le deuil et les dangers qu'il recèle : déni, colère et tristesse qui nous tendent constamment des pièges. C'est un premier roman réussi pour ce comédien et que l'on pourra glisser dans les poches de quelque adolescent aimant la littérature.


    ExploLecteur : Le rendez-vous de la page 100

    Le père de James Lavery est mort quand il avait huit ans. Est-il mort pour l'Irlande ? "L'Irlande qui a besoin de sang pour respirer, pour résister". Peut-être. C'est du moins ce qu'il sent au contact de ceux qui l'ont connu. Pour le moment, le sauvageon est en quête. En quête de lui-même, en quête d'un père. Non, pas celui là. Pas ce Sully qui apparaît au côté de sa mère pour mieux disparaître. Sa mère fragile, usée, abîmée par l'alcool. Alors James s'évade, transfigure tout, se raccroche à des bouts de rêve pour mieux se jouer de la réalité. Tantôt patriote, cosmonaute, gangster, tantôt victime, tantôt persécuteur. Seul le théâtre lui permet d'être libre, sans être jugé, sans inquiéter ses proches. Folie ? Non, des failles, des voiles, tout ce qui permet de survivre à une réalité trop crue, trop envahissante. J'ai envie de savoir où va ce récit initiatique, mais sans être totalement transporté à ce stade la page 100.

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    • Olivier Pirou le 28/08/2015 à 07h47

      Oui, Rahmatou, ce texte a des qualités: il y a des moments suspendus, touchants, mais il m'est difficile de la recommander chaudement en face d'autres pépites de cette rentrée.

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    • Rahmatou SANGOTTE le 27/08/2015 à 19h39

      C'est drôle : le lyrisme et la poésie que vous avez ressentis à la lecture transparaissent dans votre chronique... Je ne le mets peut-être pas en première position, mais le livre vient tout de même enrichir ma PAL. Merci pour cet avis ! ^^

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    • Olivier Pirou le 26/08/2015 à 08h35

      ExploLecteur : la chronique finale du roman

      Conn Lavery est mort. Son fils, James, avait huit ans. Aujourd'hui adolescent solitaire de 17 ans, James peine à se construire sans ce héros dont la disparition reste un mystère que son imagination revisite constamment. James oscille entre désespoir et colère au contact d'un quotidien sombre, soutien d'une mère dévastée par la perte, alcoolique; encombré par un ersatz de père, envahissant et opportuniste. Alors, il rêve, il se réfugie dans son monde intérieur. Il transcende les situations qu'il vit pour mieux s'en extraire, ou en tirer quelque sens. Il endosse tous les rôles : patriote, général allemand, cosmonaute, gangster. Cette alternance entre rêve et réalité nous fait toucher ses émotions profondes. Car James montre peu de lui, seul le théâtre est une catharsis. Sur scène et dans sa vie, les expériences s'enchaînent. Et si la vie recelait quelques joyaux? Et si la vérité pouvait libérer ?
      John Lynch nous livre ici un roman initiatique. L'écriture est empreinte d'un doux lyrisme, le rythme est plutôt lent, chaloupé, parfois à contre-temps des émotions brutales que ressent James. Je regrette néanmoins une construction trop mécanique, un scénario un peu faible, mais l'ensemble est cohérent. John Lynch nous invite à regarder le monde avec réalisme et poésie et parvient à créer de l'empathie pour ses personnages, malmenés par la vie. C'est aussi une réflexion sur le deuil et les dangers qu'il recèle : déni, colère et tristesse qui nous tendent constamment des pièges. C'est un premier roman réussi pour ce comédien et que l'on pourra glisser dans les poches de quelque adolescent aimant la littérature.

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    • Sophie Gauthier le 29/07/2015 à 16h09

      Même ressenti pour moi à la page 100 de ce roman. J'ai hâte de savoir ce que tu penseras du reste !

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  • L’Irlande du Nord des années 70 , un jeune garçon de 17 ans essaie de retrouver l'histoire de son père disparu alors qu'il n'avait que 8 ans.
    On lui a dit qu'il s'était sacrifié pour son pays, Mythe où réalité ?
    On rentre de suite dans une ambiance lourde et pesante sur fond de guerre où...
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    L’Irlande du Nord des années 70 , un jeune garçon de 17 ans essaie de retrouver l'histoire de son père disparu alors qu'il n'avait que 8 ans.
    On lui a dit qu'il s'était sacrifié pour son pays, Mythe où réalité ?
    On rentre de suite dans une ambiance lourde et pesante sur fond de guerre où seuls la misère et l'alcool semblent prospérer.
    Grâce à son imagination sans borne, James essaie d'échapper à ce triste quotidien en se créant des personnages...
    Il a la chance de croiser la route d'un professeur comme on en rencontre peu , très impliqué dans son rôle, et qui va capter son attention par quelques tirades comme "Je m'appelle Monsieur A.G.S. Shannon, mon affaire c'est la littérature, la votre est de faire de la littérature votre affaire !"
    Décelant chez lui de réels talents d'acteur, il va alors entraîner James vers le théâtre, où il va pouvoir donner libre cours à des interprétations très personnelles et très réussies.
    On va assister à l'évolution de cet adolescent, sa première histoire d'amour, et la découverte progressive de la vérité sur la mort de son père.....
    C'est touchant, très bien raconté et j'ai beaucoup apprécié le style de John Lynch!
    Je suis devenu irlandais....le temps d'un roman !!!

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  • ExploLectrice de la Rentrée Littéraire 2015 :

    "On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans" clamait Rimbaud. James Lavery a justement ces 17 ans qui devraient lui ouvrir le domaine de l'insouciance et de la joie. Mais où est l'insouciance, dans l'Irlande du Nord en guerre, face à une mère...
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    ExploLectrice de la Rentrée Littéraire 2015 :

    "On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans" clamait Rimbaud. James Lavery a justement ces 17 ans qui devraient lui ouvrir le domaine de l'insouciance et de la joie. Mais où est l'insouciance, dans l'Irlande du Nord en guerre, face à une mère alcoolique et à son amant lourdaud ? Où est la joie quand la mort de Conn Lavery, son père, ne cesse de hanter chaque instant ? Peut-être justement au creux de cette familiarisation avec la mort, que James recherche dans ses rêves éveillés ? Dans la solitude haïssable de l'adolescence, il quête les traces de Conn Lavery par-delà le temps, pour le faire exister encore un peu, pour qu'il l'aide à franchir la frontière entre enfance et âge adulte. "Collectionneur de morts", James s'invente des scénarii dans lesquels il remodèle la réalité à la mesure de son désir d'égaler ce père, mort pour l'Irlande, un héros, forcément un héros. Le récit de ces fictions conclut chaque chapitre comme la séquence d'un film destiné à mieux digérer la réalité. L'intrigue dramatique est ténue : quel est le secret de la mort de son père ? Un secret si lourd qu'il fait obstacle au futur et à la vie.
    "La déchirure de l'eau" est un roman de frontières qui se superposent pour n'en plus faire qu'une, à l'image de celle - bien réelle - qui passe tout près de la maison familiale entre Irlande protestante et Irlande catholique. Ces lignes de démarcation entre deux parties d'un même pays, entre vie et mort, entre réalité et fiction, sont autant de déchirures qui reflètent celles d'un être en devenir, celles du passage à l'âge adulte, à l'âge des choix.
    Il me semble être restée sur la rive de ce roman d'apprentissage, simple spectatrice des rébellions de James. Malgré des passages très justes et authentiquement émouvants, le rythme lancinant donné par la construction narrative a engendré une certaine lassitude. Chaque chapitre alterne systématiquement la prise en charge du récit par un narrateur extérieur et les plongées, à la première personne, dans les séquences imaginaires de James. Il s'ensuit un manque de nervosité, que l'écriture (la traduction ?) ne parvient pas à dépasser. J'attendais davantage de tensions et de vibrations du traitement d'une telle thématique. Mais je suis demeurée étrangement indifférente aux personnages comme à l'intrigue. Une déception, donc, mais qui ne doit nullement présager de ce qu'éprouveront d'autres lecteurs !

    LE RENDEZ-VOUS DE LA PAGE 100 d'une exploratrice littéraire de la rentrée 2015

    Joli titre qui m'a donné envie de plonger dans cette "Déchirure de l'eau" dès sa réception.
    Et me voici arrivée à la page 100... et j'ai bien l'impression d'être - pour l'instant - restée en surface ! Un sentiment mitigé car il me semble être dans un film de Ken Loach (et je suis fan des films de Ken Loach) mais sans la tension et la nervosité que j'attendais d'une telle thématique. En attente de la suite, donc ! J'espère que la trame va se tendre davantage et me révéler un trésor !

    NB: il s'agit d'une épreuve non corrigée. Par conséquent, ma chronique ne pourra présager véritablement de ce que sera le texte final.

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