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Après L'Art meurtrier du lait de coco, prix Agatha du meilleur premier roman, la nouvelle aventure de Lila !
Revenue dans sa petite ville natale de l'Illinois, Lila Macapagal va enfin réaliser son rêve : ouvrir avec deux amies son propre établissement, le Brew-Ha café. Ce qui va lui permettre de s'émanciper de son envahissante famille philippine : sa tante Rosie et ses trois marraines, toujours aussi disposées à lui donner une foule de conseils inutiles. À quelques jours de l'inauguration, Lila accepte de faire partie du jury d'un concours de beauté organisé par la famille la plus riche de la ville, les Thompson. Mais une menace plane sur l'événement et l'inspecteur Park lui demande d'ouvrir l'oeil. Hélas, c'est déjà trop tard et un meurtre est commis avant même l'ouverture des festivités. Pire encore, une des proches de Lila est accusée. Convaincue de son innocence, notre héroïne décide de démasquer le coupable.
Comme dans le délicieux halo-halo, dessert philippin à base de glace pilée et de lait concentré, tous les ingrédients sont réunis ici pour passer un moment inoubliable : héroïne intrépide, rebondissements en série, et des recettes de cuisine philippine aussi succulentes qu'addictives !
J’ai été ravie de me plonger dans cette enquête haute en saveurs et en émotions. Ce nouvel opus de « La Cuisine mortelle de Tita Rosie » s’impose comme une lecture pétillante et gourmande, à l’image du halo-halo, ce dessert philippin aussi coloré que riche en textures.
L’un des grands atouts du roman réside dans ses personnages attachants, en particulier Lila Macapagal, dont l’évolution est marquée par les séquelles de l’affaire précédente, racontée dans « L'Art meurtrier du lait de coco ». Son parcours, entre ambitions personnelles et attachement à ses racines, est d’une grande authenticité. Les relations entre les protagonistes gagnent en profondeur : l’amitié, la famille et les liens tissés avec la communauté sont au cœur du récit, apportant une chaleur indéniable à l’ensemble.
Côté intrigue, l’enquête s’avère aussi plaisante que captivante entre suspense et légèreté, rendant la lecture fluide et addictive.
Mais ce qui donne, selon moi, véritablement son charme à « L’Art meurtrier du Halo-Halo », c’est son univers gourmand. Les descriptions des plats philippins sont si vivantes qu’elles éveillent les sens et donnent une irrésistible envie de cuisiner. Que ce soit à travers les recettes du Brew-Ha Café ou les plats réconfortants de Tita Rosie, la nourriture joue un rôle central, tant dans l’histoire que dans l’émotion qu’elle véhicule.
Pour conclure, comme le halo-halo, ce roman combine une héroïne intrépide, des rebondissements en série et des recettes de cuisine philippine aussi succulentes qu'addictives, offrant ainsi une lecture aussi addictive que divertissante. Une enquête savoureuse à déguster sans modération !
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