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La révélation "premier roman" du printemps, le conte noir de deux soeurs face à un prédateur.
Cette famille-là est aimante et accueillante. Les portes de la maison sont ouvertes aux amis et aux artistes.
Une ribambelle d'enfants dont les presque jumelles - Chloé et Clara -, des parents unis, une grand-mère idéale.
Durant des vacances au bord de la mer, un homme va briser à tout jamais le destin des deux soeurs inséparables. Un après-midi, il attire Chloé. À 7 ans, la voilà victime d'une agression sexuelle.
N'osant l'avouer, elle s'emmure dans le silence et enfouit ce traumatisme. Chloé et Clara grandissent. Quand la première efface peu à peu toute trace de féminité, la seconde devient une jeune femme épanouie. À l'âge adulte, le terrible secret explose au sein de cette famille. Fortes de ce lien qui les attache l'une à l'autre, Clara, la protectrice, décide de ramener Chloé à la vie.
Très court roman lu d’une traite. Une petite fille de 8 ans subit une agression sexuelle qui va détruire sa vie. Le processus est très bien décrit entre la culpabilité de l’enfant, la morgue du prédateur, l’incompréhension de la famille. Trois étoiles seulement car la fin n’est pas crédible.
C'est l'histoire d'un loup prénommé Jean-Loup. Violoniste, professeur de musique. C'est aussi l'histoire d'une fillette, vive, espiègle, innocente comme tous les enfants de 8 ans. Une fillette qui grandit dans une famille unie. C'est l'histoire d'une invitation que la fillette ne sait pas, n'ose pas refuser au loup.
Cette histoire pourrait être un conte où, après quelques mésaventures, tout serait bien qui finirait bien. Mais cette histoire n'est pas un conte. Cette histoire est réelle, trop réelle. Cette histoire nous bouleverse, nous met en colère, nous fait crier à l'injustice.
Dans cette histoire, il y a aussi une grand-mère, omniprésente même lorsqu'elle n'est plus. Des parents attentionnés, affectueux mais débordés par cette nombreuse fratrie qu'ils ont mis au monde. Et il y a Clara, la petite soeur d'un an plus jeune que la fillette, Chloé. Confidente, complice, Clara est LA soeur par excellence.
Dans tout le récit que nous confie Catherine Robert dans son premier roman "La caresse du loup", Chloé et Clara sont soudées, quasi fusionnelles. Trop jeune pour comprendre le drame que vit Chloé, Clara fait front, protège sa soeur tendrement chérie. Elle veut la vérité, que tout le monde sache quand Chloé s'y refuse, endossant une culpabilité, une honte qui ne sont pas les siennes.
Cette histoire, malheureusement beaucoup trop réaliste, est l'histoire d'une innocence volée, d'une vie bafouée, reniée, annihilée. Cette histoire fait mal. Mais un mal nécessaire.
Elle est portée par une écriture lumineuse, sensible, attentive, précise, délicate et tendre.
Aux éditions de l'Iconoclaste (dont j'apprécie de plus en plus la ligne éditoriale).
Un sujet poignant est tellement difficile d en parler à lire et à découvrir malgré la peur de l histoire
Un récit court et percutant qui prend des airs de conte noir.
Une famille unie, des vacances dans la maison de Bretagne, la mer, les jeux des enfants, l’anniversaire de Chloé qui fête ses 7 ans, un tableau de bonheur familial insouciant. Mais voilà que Jean-Loup l’ami de toujours des parents, celui que tout le monde aime et admire commet l’irréparable et l’indicible, une agression sexuelle dont Chloé ne parlera qu’à sa sœur, Clara.
Les années passent, le traumatisme est pesant pour Chloé, « un fardeau qui ne se cache nulle part, entre honte et solitude, en silence ».
Va-t-elle se délivrer de ce poids par la parole ? Que va décider sa sœur Clara déterminée plus que jamais ?
C’est un récit parfaitement mené, la douleur et le traumatisme de Chloé sont insupportables, le comportement de l’agresseur écœurant.
Puis le récit avance dans le temps. Chloé grandit, Clara aussi.
Et c’est là où j’ai quelques réserves : le comportement des parents m’a semblé très peu crédible, l’allusion au petit chaperon rouge artificielle, l’avant dernière scène lors du concert assez irréelle et la fin m’a laissé dubitative.
Un récit qui ne peut que révolter mais dont la lecture ne m’a pas convaincue.
C'est pour moi une lecture essentielle et ce, à partir du moment où elle permet d'informer et de dénoncer les agressions sexuelles sur les enfants.
C'est aussi un ouvrage permettant de donner la parole aux victimes.
Un roman bien trop discret à mon sens et j'espère que nous serons beaucoup à le lire et à le conseiller.
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Il est donc question d'inceste.
Le résumé de la quatrième couverture est très explicite, peut être pour avertir les lecteurs où cette lecture les mènera.
Un sujet difficile dont il est si important de parler pour lutter contre les prédateurs qui rôdent autour de nos enfants.
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Le cadre : Des vacances au bord de la mer, une famille aimante, des parents et des enfants heureux et insouciants profitant du bonheur d'être ensemble.
La venue d'un ami proche, séjournant quelques jours chez eux, va faire basculer la vie de Chloé, 7 ans.
L'enfant le connaît bien car il fait partie de son entourage depuis toujours.
Chloé ne se méfie pas du loup qui approche et guette sa proie…
Qui aurait pensé que cet homme, Jean-Loup, connu et apprécié par tous, ce grand musicien puisse être un prédateur.
Un après-midi, la petite fille obéit aux injonctions de ce pervers.
Elle sent le danger, la peur l'étouffe et la terrifie mais elle n'a pas appris à s'opposer à la volonté des adultes.
La petite fille se tait, se mure dans le silence, s'oubliant, se terrant de plus en plus au fil des années . Un mal-être permanent, insidieux, ne la quitte plus désormais.
Puis c'est la déflagration !
La parole se libère, les souvenirs remontent, c'est le choc.
Et s'ensuit le combat pour faire éclater la vérité et le besoin de reconnaissance pour Chloé afin qu'elle puisse être reconnue comme victime.
Puis vient la question du délai de prescription après l'inceste et de la reconstruction qui seront au cœur de ce livre.
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L' auteure aborde l'inceste avec beaucoup de justesse, de pudeur et de retenue.
Un roman bouleversant sur les conséquences psychologiques dévastatrices après une agression sexuelle.
Catherine Robert les décrit parfaitement.
A LIRE évidemment.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2021/07/la-caresse-du-loup.html
Chloé n’est qu’une enfant lorsqu’un prédateur l’agresse sexuellement. Lui, l’ami de la famille, adoré de ses étudiants. Figée, son cerveau prend le dessus avec un objectif : la survie. Alors, elle enfouit. Ne dis rien, pour ne pas revivre et parce qu’elle se dit que, peut-être, c’est elle la coupable, elle qui a fait une bêtise. Les années passent et Chloé s’attelle à utiliser ce temps pour se cacher. Elle s’habille de noir, coupe ses cheveux, fuit le maquillage. Tout pour que rien n’attire l’attention. Sa sœur Clara la voit sombrer. Lorsque Chloé parlera, elle l’aidera. Elle verra le traumatisme, elle comprendra l’importance de l’agression, elle agira. Le loup sera traqué.
J’ai globalement bien aimé ce roman, même si ce n’est le coup de cœur habituel que je ressens à chaque fois que je lis un livre de cette maison d’édition. Le texte permet de renverser la situation, on passe d’une victime qui se pense coupable à une femme qui va tout faire pour que l’homme qui l’a agressée soit reconnu coupable. Avec les difficultés juridiques et sociales que cela comporte. La libération de la parole est interrogée dans ce texte, qui met en avant deux situations, ceux qui laissent couler et ceux qui soutiennent la personne agressée. Petit bémol, j’ai trouvé les prénoms trop proches et ai mis du temps à rentrer dans l’histoire car j’avais du mal à différencier les deux personnages.
Roman dur, poignant, lu dans un souffle.
Juillet 1984, en Bretagne, alors que Clara vient de fêter sont 7ème anniversaire dans la joie et l'amour d'une grande famille aimante, sa sœur, Chloé, 8 ans et demi, subit des attouchements d'un ami de la famille, Jean-Loup. Celui-ci lui dit qu'il viendra la chercher le soir même dans son lit. Chloé se réfugie alors dans les bras de sa petite sœur qui la défend contre le prédateur en disant "non" jusqu'à ce qu'il cède. Chloé s'enfonce alors dans l'auto-destruction : elle se mure dans le silence, dans la honte, dans le dégoût d'elle-même, dans la culpabilité de n'avoir pas su dire non, elle efface toute trace de féminité en elle pour éviter le regard des hommes, elle vit seule. Clara ne peut accepter cette situation et va tout faire pour aider sa sœur. Cela passe par la recherche, 32 ans plus tard, de l'aveu du prédateur, la mise en écriture du traumatisme et la main courante déposée auprès de la police comme exutoire, les faits étant prescrits.
Le récit est sans concession, coupant, tendu; l'auteure réaffirme le rôle de la parole dans le processus de reconstruction après un traumatisme, même bien des années après les faits qui l'ont généré. Elle décrit avec sensibilité les réactions des parents, de la famille proche. Mais avant tout, ce roman nous émeut par la force du lien qui unit les deux sœurs, la cadette protégeant l'aînée, ne lui lâchant jamais la main, souffrant avec elle et pour elle. C'est la détermination de Clara qui sort Chloé de l'enfer dans lequel elle se noie.
Je regrette, cependant, une fin de roman, qui je n'ai pas ressenti comme raccord avec ce qui précédait; j'ai eu l'impression d'un dénouement un peu bâclé, comme si l'auteure ne savait plus comment conclure.
Mon évaluation : 3,5/5
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