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Un chalutier en fuite intercepté en pleine tempête par un hélicoptère des forces spéciales. À son bord, le corps de la petite Anika, que toute l'Islande recherche. Trois cadavres incrustés dans la glace, libérés par l'effondrement d'un iceberg au coeur de la lagune de Jokulsarlon. Une base nucléaire américaine secrète que le réchauffement climatique fait émerger de la banquise groenlandaise. C'est à Kornelius Jakobsson qu'il revient de mener à bien ces enquêtes, malgré les manoeuvres de politiciens corrompus de tout bord. Difficile, pourtant, de manipuler cet homme aussi magnétique et incandescent que son pays et qui s'échine à saborder sa vie professionnelle autant que personnelle. «Pire meilleur flic» d'Islande, Kornelius est un colosse qui torture son corps dans les salles de force et son âme dans une chorale de femmes ; mais c'est en solitaire obstiné qu'il fredonne la sinistre complainte du corbeau affamé, le Krummavisur...
Fervente admiratrice de cet auteur,je me suis régalée:dialogues incisifs,humour!,et descriptions parfois même poétiques,gastronomie.J'adore ce nouveau personnage ,le jeune policier,qui "ravigote"la narration.pour la partie politique de l'intrigue,me suis parfois emmêlée les pinceaux dans le nom des personnages:je ne parle pas couramment l'islandais!
Un excellent moment de lecture...
Merci à Babélio pour cette masse Critique ainsi que les Editions Flammarion.
Krummavísur c’est le dernier de la trilogie islandaise de Ian Manook et le retour de Korneluis Jakobsson dit le Troll.
En pleine tempête et à bord d’un chalutier groenlandais, la jeune inspectrice téméraire Botty, dans une scène digne d’un film d’action, arrête les deux assassins d’une jeune fille portée disparue Anika 15ans.
En Islande, le froid assassin rend deux corps conservés dans la glace du Vatnajökull puis ensuite un autre. Les corps n’ont apparemment rien à voir entre eux mais quand sur l’un deux est découvert une blessure mortelle, Kornelius, en presque retraite, ne peut s’empêcher d’y fourrer son nez. Les américains s’en mêlent, font disparaître les corps et l’inspecteur Ari Eiiksson pas encore aguerri aura Kornélius comme consultant pour l’aider dans cette enquête. Dans cette contrée froide, le réchauffement climatique sévit, une base nucléaire américaine à l’abandon et oubliée fait jour. Forcément, les évènements ont un lien et Kornélius devra en trouver le fil conducteur, une quête de la vérité qui va le plonger dans les arcanes d’un scénario dangereux et impliquant les services secrets.
Manook ne cherche pas une efficacité immédiate, l’enquête dans ce contexte géopolitique où interviennent corruption mensonges, manipulation et pouvoir sera difficile. Comme toujours la patte de l’auteur est reconnaissable avec la particularité de certains personnages comme l’inspecteur Ari et ses sept cent trente-quatre proverbes, Botty la super Boottyful, Ida celle qui fait battre le cœur de Kornélius et Kornélius personnage complexe à lui tout seul. Comme son écriture très visuelle avec l’image des glaciers aux couleurs étonnantes, le lac, la mer, les volcans, la vague géante qui déferle et devient mortelle. Et l’envers de la carte postale avec la découverte d’une base nucléaire et ce que cela comporte pour la nature, la glace qui se détache des glaciers, les vagues meurtrières qui en découlent, l’homme contre la nature est peut- être ce qui me fait le plus froid dans le dos.
J’aime à penser que c’est ce que l’auteur a voulu dans ce polar, attirer notre attention sur ce qui se passe dans ce pays d’Europe du Nord mais qui pourrait se passer ailleurs.
Et j’allais oublier l’immersion culinaire et des noms imprononçables qui nous immergent comme des icebergs dans cette contrée !
Un polar pour des lecteurs pour veulent partir au bout du monde et qui sont exigeants.
L'histoire :
Un chalutier en fuite intercepté en pleine tempête par un hélicoptère des forces spéciales. À son bord, le corps de la petite Anika, que toute l'Islande recherche. Trois cadavres incrustés dans la glace, libérés par l'effondrement d'un iceberg au coeur de la lagune de Jökulsarlon. Une base nucléaire américaine secrète que le réchauffement climatique fait émerger de la banquise groenlandaise. C'est à Kornelius Jakobsson qu'il revient de mener à bien ces enquêtes, malgré les manoeuvres de politiciens corrompus de tout bord. Difficile, pourtant, de manipuler cet homme aussi magnétique et incandescent que son pays et qui s'échine à saborder sa vie professionnelle autant que personnelle. "Pire meilleur flic" d'Islande, Kornelius est un colosse, solitaire, obstiné qui ne lâche jamais ses enquêtes.
Mon avis :
Foncez emprunter à la bibliothèque ou acheter ce livre. Je pose ici un avertissement : je ne suis pas complètement objective. Si vous lisez mes chroniques, vous savez que je suis fan des écrits de Ian Manook (L'oiseau bleu d'Erzeroum, le chant d'Aïganouch ou encore Aysuun occupent les premières places de mes coups de cœur).
Dans ce policier, sous la plume de l'auteur, les paysages sont de glace et de feu. Leur description donne envie d'embarquer immédiatement pour l'Islande pour ressentir le froid et se laisser saisir par la beauté sidérante des immensitudes.
L'enquête confronte nos enquêteurs à la corruption des puissants de ce monde. Ce polar est riche en enseignements. Il m'a apporté des connaissances sur la politique des USA et de la Finlande au Groenland. Je vois aujourd'hui différemment le monde qui m'entoure.
Le style est captivant. La lecture fluide. Le rythme est soutenu et les personnages principaux sont des héros du quotidien. Un polar contemporain où la magie du conteur Ian Manook opère.
Je remercie Babelio, Masse Critique et les Editions Flammarion pour la découverte de ce roman.
Je n’avais pas lu les enquêtes précédentes de Kornelius Jakobsson, surnommé » Pire meilleur flic d’Islande » mais j’ai tout de suite accroché avec ce personnage.
La disparition de la jeune Anika a ému toute l’Islande. Lorsque son corps est retrouvé, l’enquête va se retrouver liée à une autre : trois cadavres incrustés dans la glace d’un iceberg depuis plusieurs années viennent d’être découverts.
Bien décidé à faire éclater au grand jour la vérité, Kornelius Jakobsson ne reculera devant rien, ne craignant ni les chausse-trappes ni les manoeuvres de politiciens corrompus, pourtant bien décidés à cacher l’existence d’une base nucléaire américaine secrète construite sous les glaces, abandonnée et que le réchauffement climatique fait émerger.
Un thriller passionnant que j’ai adoré.
Krummavísur est le troisième tome d’une série consacrée à l’inspecteur Kornelius Jakobsson. Si je n’ai pas lu les précédents, cela ne m’a posé aucun souci pour apprécier pleinement l’intrigue, le style et le caractère « jakobssonnien » du personnage principal… Un thriller captivant et vraiment dépaysant!
Les forces spéciales islandaises interceptent un chalutier avec à son bord deux pêcheurs qui transportent le corps d’une adolescente recherchée depuis plusieurs jours dans le pays. A peine arrêtés, les deux hommes sont agressés par le député Gunnar Bergmansson, désireux de venger la jeune fille de quinze ans avec qui il « entretenait une liaison »… Botty Sigmarsdottir, une ancienne collègue de Kornélius est chargée de l’enquête. Pendant ce temps, Kornelius Jakobsson, qui vit assez mal sa retraite anticipée, découvre par hasard les corps de trois hommes emprisonnés dans un glacier vieux de mille ans. Or ces corps n’ont pas l’âge du glacier, ils sont décédés depuis peu…
Parmi les auteurs islandais pur souche que j’ai eu l’occasion de lire, aucun d’eux n’est capable de rendre grâce à ce pays plus que Ian Manook lui-même, de son vrai nom Patrick Manoukian, auteur français né à Meudon dans les Hauts-de-Seine. Lire sa biographie vous apprendra les raisons pour lesquelles il est capable d’écrire un roman aussi immersif que Krummavisur. De longs voyages au cours de sa carrière de journaliste, éditeur et écrivain, lui ont donné l’opportunité de comprendre les us et coutumes d’Islande, de s’imprégner des légendes fondatrices d’une culture, parmi laquelle le krummavísur , lugubre complainte des corbeaux qui meurent de faim…, sans oublier l’évocation alléchante des spécialités culinaires et les sources chaudes typiques dans lesquelles on se prélasse entre connaissances nus comme des vers…
Ce qui interpelle dans ce roman, ce sont tout d’abord les pages de descriptions d’une nature sauvage et déchainée, de remparts de glaciers et d’océan démonté, un spectable grandiose sans cesse renouvelé. Vous souhaitez être dépaysé et avoir l’impression de prendre un bon bol d’air sans quitter votre canapé, ce livre est fait pour vous! Mais nous ne sommes pas dans un guide touristique, loin de là, les paysages malmenés le sont autant que les hommes dans ce pays de glace où les intérêts des uns et des autres prennent le pas sur la moralité, où la corruption s’étend jusque dans les hautes strates du gouvernement… L’intrigue des plus sombres explore plusieurs thématiques : des dérives sociales où des notables se rendent coupables de pédophilie, des considérations géopolitiques et environnementales autour d’un projet top secret de l’armée américaine avorté durant la Guerre Froide, dont les retombées actuelles impactent les Etats-Unis, le Danemark et l’Islande… Une trame fictive sur une base réaliste font de ce thriller intense et passionnant une réussite !
Je remercie les Editions Flammarion et Babelio pour ce roman obtenu dans le cadre d’une opération Masse Critique Mauvais Genre.
Si vous voulez voir du pays, vous frotter à d’autres cultures, mieux qu’un guide touristique, lisez Ian Manook. En effet, ce journaliste écrivain n’a pas son pareil pour nous emmener loi, très loin de notre petit confort.
Dans Krummavisur, l’auteur nous plonge dans le feu et la glace de ce pays rude qu’est l’Islande.
Nous retrouvons le flic Kornelius Jakobsson, qui n’est plus flic, mais qui va quand même jouer au flic pour mener l’enquête sur la découverte de corps congelés et d’autres morts mystérieuses.
Lecteur, accroche-toi bien, car, outre le climat rigoureux de l’île, il te faudra affronter moult personnages impliqués dans plusieurs intrigues. Mais l’effort en vaut la chandelle car l’histoire sert d’ouverture sur le monde avec ses politiques corrompus, l’avidité de ses voisins plus gros et le réchauffement de la planète. Et oui, ça ne rigole pas ! Mais tout cela est tempéré par des dialogues vifs et désopilants.
Le début du roman s’ouvre sur la lutte d’un petit avion avec la tempête. Outre le pilote, il transporte un passager : « Ils survolent le Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande ».
Sept ans plus tard, alors que des pans de glace se brisent, voilà que réapparaissent les deux corps congelés des mystérieux voyageurs. Dans le même temps, en pleine mer, la jeune et intrépide inspectrice Botty arraisonne un bateau de pêche qui transporte le corps de la petite Anika.
Kornelius a du pain sur la planche, ou plutôt du « pylsa » sur la planche, ce qui permet un petit détour gastronomique et le lecteur apprendra que la pylsa est ce fameux « hot-dog aux trois viandes. Saucisse d’agneau, de porc, de bœuf, bardées de bacon ; pain vapeur à peine grillé ; ketchup sucré aux pommes ; rémoulade à base de mayonnaise, de cornichons, de carottes et de câpres ; chou rouge émincé mariné au vinaigre ; oignons frits et moutarde brune sucrée. » …et c’est tout ! Ce met emblématique est à la mesure de la vie islandaise et de ses excès.
Dans l’équipe de notre colosse Kornélius, on trouve l’inspectrice Botty qui n’a pas froid aux yeux et le dévoué inspecteur Ari, fidèle dépositaire des sept cent trente-quatre dictons de son grand-père auxquels on ne comprend couic. Un exemple : « Le mouton a peur du loup mais c’est toujours la bergère qui finit par le cuire. ».
Chacun des personnages de ce roman a sa personnalité et ses failles et on les aime pour cela.
Krummavisur, c’est plus qu’un polar à l’intrigue bien ficelée, c’est aussi l’affection particulière et sincère de l’auteur pour l’Islande et ses habitants. Et je ne résiste pas à partager avec vous ce petit bout de paysage :
« Quelques touffes de joncs frissonnent dans le vent. Plus loin, des moutons ronds, clairsemés dans l’herbe verte. On devine les mâles attentifs à leurs cornes torsadées en spirale. Des chevaux à la crinière insolente se chamaillent puis se suivent, au pas, comme des promeneurs. Et surtout, ce qui donne sa perspective et sa dimension à tout ce paysage, tout au fond de la plaine étroite, le glacier. » …je vous laisse méditer !
Je remercie les éditions Flammarion et Masse critique de Babelio pour cette lecture haletante.
Le Krummavísur, cette complainte du corbeau affamé que chante Kornelius Jakobsson, plane sur ce nouveau polar islandais signé Ian Manook. Ce chant et la présence des corbeaux étaient déjà évoqués dans Heimaey.
Je retrouve donc ces terres froides et volcaniques situées entre le Groenland et le Danemark. Si le Groenland a obtenu une autonomie renforcée, sa capitale, méconnue, se nomme Nuuk. Kornelius y passera… Les États-Unis avaient creusé la glace du Groenland, « Iceworm », pour aménager une base secrète destinée à contenir le péril soviétique, base que le réchauffement climatique a révélée.
Voilà pour la géopolitique qui sous-tend l’intrigue de ce thriller venant après Heimaey et Askja, sans oublier À Islande, consacré aux pêcheurs bretons. Après avoir créé Yeruldelgger (Les temps sauvages et La mort nomade) sur les terres mongoles, Ian Manook a donné vie à un autre flic hors normes : Kornelius Jakobsson. Comme pour son alter ego asiatique, je suis vite intéressé, captivé par cet homme qui se joue des convenances, des principes, des autorités figées dans leurs routines et les compromissions, pour faire éclater la vérité, abattre l’injustice.
Le corbeau, le piolet et les taches de sang qui ornent la couverture du livre, évoquent bien le principal d’une intrigue qui paraît souvent compliquée, voire tarabiscotée. Pourtant, l’essentiel n’est pas là.
Pour me laisser porter par l’écriture imagée, sensible, non dénuée d’humour de Patrick Manoukian (Ian Manook), je n’ai pas tenté à tout prix de décrypter toutes les révélations politiques du roman pour m’attacher aux femmes et aux hommes impliqués dans l’histoire.
D’abord, cela débute très fort. Dans ce petit avion qui, en 1995, survole plus grand glacier d’Islande, le Vatnajökul, en pleine tempête, le stress est à son maximum. C’est pour ça que j’adore lire Ian Manook ! Ils sont deux à bord, avec le pilote, car son passager porte une mallette, une fameuse mallette dont on reparlera souvent.
Des années plus tard, de découvertes en événements dramatiques, se met en place toute l’histoire, récit basé sur le réel. Avec l’Islande, cette île à la fois captivante, envoûtante et dangereuse, je suis gâté. De Reykjavik à Akureyri, je passe par la lagune glaciaire de Jökulsárlón, le cratère de Hrossaborg, sans oublier le volcan Herðubreið et bien d’autres lieux extraordinaires.
Alors qu’il n’est plus flic, Kornelius se retrouve au cœur d’une histoire folle qui lui permet de faire parler son expérience et son savoir-faire. S’il retrouve des collègues, c’est le jeune Ari Eiriksson qui se met rapidement en évidence et tape sur les nerfs de Kornelius avec les proverbes de son grand-père qu’il adapte à toutes les situations. Il faut dire que son aïeul en a sept-cent trente-quatre à son palmarès, de quoi voir venir !
Bien sûr, impossible de passer sous silence l’action extraordinaire de l’inspectrice Botty Sigmarsdóttir qui intervient depuis l’hélicoptère de la Viking Squad, les forces spéciales islandaises. Avec un courage exemplaire, elle réussit à neutraliser deux criminels qui, sur un chalutier, emmènent le corps sans vie de la jeune Anika.
Ça y est ! Tous les éléments commencent à s’assembler dans ce qui fait penser à un vrai puzzle. Heureusement, tout est passionnant, haletant, dépaysant et… instructif.
Il ne manque plus que les politiciens corrompus, un avocat véreux, la CIA et les rencontres étonnantes, parfois dangereuses qui jalonnent le parcours de Kornelius. Ian Manook maîtrise bien une écriture qui peut passer du percutant très animé à de savoureuses descriptions. L’auteur sait si bien donner vie à l’Islande qu’il excite ma curiosité comme il l’excite souvent en débutant certains chapitres de manière très énigmatique. Impossible de résister. Il faut aller plus loin, surtout que, comme d’habitude, il intitule chaque chapitre avec les derniers mots de celui-ci.
Au-delà de l’enquête policière souvent chaotique, de remises en question, je me régale avec les pauses salutaires, la gastronomie locale et la complicité retrouvée entre Kornelius et Ida, la légiste, et l’inspecteur Komsi. J’ajoute que celui que l’auteur qualifie souvent de troll, s’offre deux excursions nécessaires à son enquête : au Groenland et au Danemark.
Ian Manook m’a donc offert un nouveau polar très animé, plein de surprises, d’actions, de rebondissements, de violence mais aussi d’amour, sans oublier les pauses salvatrices dans les fameux hot spots.
Je remercie Babelio et les éditions Flammarion qui m’ont permis de poursuivre l’aventure aux côtés d’un auteur qui me régale à chaque fois en m’emmenant loin. Je n’oublie pas Ravage (Canada) et surtout L’oiseau bleu d’Erzeroum et Le chant d’Haïganouch, saga familiale sur le génocide du peuple arménien.
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/03/ian-manook-krummavisur.html
Ian Manook nous livre ici un thriller géopolitique avec en toile de fond la corruption de la classe politique islandaise. Il en profite également pour faire un petit rappel de l’histoire de cette Ile et des enjeux de politique internationale qui agitent cette partie du globe.
Tout commence par des évènements qui ont lieu une vingtaine d’années plus tôt. Un petit avion atterrit en catastrophe sur un glacier. Deux hommes sont à son bord, le pilote et un homme dont le poignet est menotté à une mystérieuse mallette. Quelques temps plus tard, un glaciologue et son guide explorent une crevasse et découvrent deux hommes pris dans les glaces.
De nos jours, trois cadavres incrustés dans la glace sont découverts lors de l’effondrement d’un iceberg. Au même moment un hélicoptère avec à son bord l’inspectrice Botty et trois agents des forces spéciales Viking pourchasse un chalutier en fuite. A son bord le corps sans vie de la petite Anika 15 ans, recherchée par toute la police islandaise.
Kornélius Jakobsson, renvoyé de la police depuis peu, sera bien malgré lui chargé de ces deux enquêtes. On pourrait penser que l’affaire Anika touche à sa fin avec l’arrestation de ses assassins mais tout n’est pas aussi simple. Quand des politiciens corrompus s’allient à un avocat véreux et menacent la première ministre pour sauver l’un des leurs, quand les plus hauts représentants de la police sont également impliqués, il n’y a plus que Kornélius, le « Pire meilleur flic » d’Islande pour mener à bien ces enquêtes. Ce colosse incandescent qui s’ingénie à saborder sa vie professionnelle autant que personnelle n’a rien à perdre et ne laissera rien ni personne s’interposer entre lui et la vérité, même si elle n’est pas toujours bonne à révéler, surtout si les Etats-Unis, le Groenland et le Danemark entrent dans la danse et ont bien des choses à cacher.
Comme toujours avec Ian Manook, la fluidité de l’écriture, le rythme enlevé, les multiples rebondissements et les personnages habillement construits nous happent dés les premières pages. Un thriller addictif qui nous dépeint une classe politique corrompue et prête à tout afin d’étouffer un scandale. Bien entendu, toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite…
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