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Journal de voyage à Rome et Naples ; 1776-1783

Couverture du livre « Journal de voyage à Rome et Naples ; 1776-1783 » de Thomas Jones aux éditions Monfort Gerard
Résumé:

Les Mémoires du paysagiste gallois Thomas Jones s'inscrivent dans la lignée des écrits sur le Grand Tour sur lequel elles apportent des informations détaillées, nouvelles et parfois uniques.
Leur première traduction en français contribuera à faire mieux connaître ce voyage, quasiment... Voir plus

Les Mémoires du paysagiste gallois Thomas Jones s'inscrivent dans la lignée des écrits sur le Grand Tour sur lequel elles apportent des informations détaillées, nouvelles et parfois uniques.
Leur première traduction en français contribuera à faire mieux connaître ce voyage, quasiment initiatique, dans lequel se lancèrent les héritiers des grandes familles britanniques, bientôt suivis par des artistes, pendant près de trois siècles. Les origines du Grand Tour remontent à l'époque élisabéthaine quand les jeunes aristocrates étaient envoyés sur le Continent pour apprendre les rudiments de la diplomatie, notamment dans la patrie de Castiglione et de Machiavel.
Le phénomène acquit de l'importance au XVIIème siècle parce qu'il devint moins dangereux d'envoyer les jeunes gens sur les routes de France et d'Italie plutôt que de les laisser séjourner dans une Angleterre en proie aux guerres civiles et aux troubles politiques. Une fois le calme revenu, après la révolution de 1688 et jusqu'au début du XIXème siècle, le Grand Tour demeura la clé de voûte de l'éducation des jeunes aristocrates.
Reconnu comme une institution, il était tellement prisé qu'il cessa d'être l'apanage des classes supérieures. Jones décrit le Grand Tour arrivé à sa maturité, dans sa plus grande extension géographique et sociale, et c'est en cela qu'il passionnera les lecteurs français qui pourront apprécier l'ampleur et le degré d'organisation impressionnants de ces migrations vers la Méditerranée. De surcroît, le peintre consacre l'essentiel de ses pages à la vie quotidienne des artistes qui, comme lui, s'exilaient pour parfaire leur formation au contact des chefs-d'oeuvre et des paysages italiens.
Ses Mémoires constituent dès lors une source incontournable pour tous ceux qui s'intéressent aux arts mais aussi aux mentalités du XVIIIème siècle car c'est l'autoportrait d'un peintre, d'un homme des Lumières et d'un européen qui apparaît en filigrane ici.

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