Des romans policiers et des thrillers à dévorer pendant l’été
La Rochelle, mois de juillet. Une femme est retrouvée égorgée chez elle face à son fils de dix ans ligoté, qu'un bandeau et un casque audio ont préservé de l'intolérable spectacle. C'est la deuxième en l'espace de quelques semaines et les flics n'ont pas la moindre piste. Le commissaire Baccaro va alors faire appel à Victor Caranne, psychologue carcéral et oreille préférée des criminels multirécidivistes de la prison de l'île de Ré. Mais le tueur est une ombre insaisissable qui va bientôt faire basculer la ville dans la psychose.
Avec cette deuxième enquête de Victor Caranne, Max Monnehay confirme qu'elle a gagné sa place auprès des grands maîtres du thriller.
Des romans policiers et des thrillers à dévorer pendant l’été
A peine fini l'opus précédent "Somb" que je me suis lancée dans celui-ci. Nous sommes à nouveau à La Rochelle et à l'île de Ré pour une enquête de 8 jours qui remue les tripes des enquêteurs et du lecteur : un homme égorge des mères devant leur enfant, un garçon, à qui le meurtrier a pris soin de bander les yeux et de mettre un casque sur les oreilles avec de la musique.
Le prologue donne le ton et nous fait rentrer dans le vif du sujet : un homme traque des petits garçons; inquiétant, angoissant mais surtout le lecteur croit avoir à faire à un pédophile avec cette première fausse piste.
On retrouve Victor Caranne, psychologue de prison, un an et demi après les faits relatés dans "Somb" ainsi que d'autres personnages secondaires qui prennent de la consistance comme la sœur de Victor, Noémie, l'inspecteur Babiak aux goûts vestimentaires psychédéliques.... Victor, cette fois, coopère avec la police.
Le petit bémol que j'avais attribué à "Somb", à savoir un petit manque de pep's, n'a plus lieu d'être dans cet opus. Le fait d'alterner des chapitres centrés sur l'enquête et avec ceux sur le tueur confère dynamisme et rythme à l'intrigue. Les personnages sont toujours fouillés psychologiquement, en particulier autour de la notion de culpabilité, et à côté de l'intrigue principale, on suit la vie d'une prison dont l'auteure critique les conditions de vie. L'auteure nous oriente sur plusieurs fausses pistes et elle semble aimer les doubles twists finaux : alors qu'on croit l'enquête terminée, un dernier rebondissement nous prend par surprise.
La lecture est très fluide, facile, avec de nombreux dialogues et toujours cette petite touche audiardesque. Je ne résiste pas à l'envie de vous en livrer deux exemples parmi d'autres :
* "La grâce d'un ours sur des talons de douze centimètres"
* "Le sourire qu'il esquissa eut autant d'effet qu'une giclée de Chanel N°5 sur le fondement d'un putois"
Certes, même si "Je suis le feu" peut se lire indépendamment de "Somb", même si l'auteur fait des rappels du précédent opus, on perd une dimension importante, l'évolution des personnages qui est aussi intéressante que l'intrigue elle-même.
Me voilà déjà plongée dans le troisième tome des aventures de Victor. A bientôt donc!!!
Bonjour mes amis je viens de terminer un très bon thriller psychologique, Je suis le feu, de Max Monnehay, auteur que je connaissais car j'ai lu Somb, il y a quelques temps et j'avais bien aimé !
Je n'ai pas été déçue, très bon moment de lecture !
J'ai retrouvé avec plaisir Victor Carrane, psychologue carcéral, à qui le commissaire Baccaro, va faire appel, suite à un meurtre, une femme égorgée devant son fils de 10 ans, bandeau sur les yeux, et casque sur les oreilles !
C'est le deuxième meurtre et les flics n'on pas de piste !
Pourquoi le tueur s'en prend à des femmes seules, avec un enfant d'une dizaine d'années ?
Victor doit essayer de comprendre, mais lui même, est un écorché vif, des blessures anciennes ne sont pas refermées !
Les personnages sont vrais, pas des héros, mais des êtres humains tout simplement, et l'assassin est il un monstre ?
Oui certes, mais peut il avoir des circonstances atténuantes ? Pas facile, de détecter un monstre élevé par sa mère sans amour, seul !
L'auteur a une écriture fluide, et j'ai beaucoup aimé les dialogues qui m'ont fait sourire, malgré la noirceur, l'humour l'éclaire !
Je relirais d'autres thrillers de cet auteur !
Je mets 5 étoiles
Votre Martine
Je suis le feu, Max Monnehay, Points
Victor Carrane, psychologue carcéral à la prison de l’île de Ré est appelé à la rescousse par le commissaire Baccaro pour aider son équipe à tracer le portrait du tueur qui sévit à La Rochelle, qui égorge des mères en présence de leurs fils.
Deuxième enquête du psychologue, après Somb. Et c’est toujours sombre. Max Monnehay nous épargne les descriptions des assassinats -tant mieux- pour se concentrer sur la psychologie de ses personnages, leurs doutes, leurs peurs, leurs questionnements, Victor Caranne compris. Et il ne va pas bien le psychologue après plusieurs morts dans son entourage, un accident dont il s’impute la responsabilité lorsqu’il n’avait que 17 ans, une enquête qui s’annonce morbide, terrible et ne l’aidera pas à sortir du noir. Néanmoins, il garde espoir en la nature humaine, se refuse à cataloguer les gens et notamment celui qu’il recherche, réfute le terme de monstre. C’est, à mon avis le point fort de ce roman : les personnages du premier rôle au rôles moins en vue bénéficient d’un vrai traitement, d’une vraie personnalité.
L’intrigue est bien menée et j’avoue que je me suis longtemps dit qu’elle n’était pas très originale, que l’autrice écrivait un thriller banal avant de réviser mon jugement. En effet, Max Monnehay brouille les pistes, bouscule les évidences et m’a bien promené, pauvre lecteur basique que je suis.
Voilà qui fait donc un roman bien agréable qui tient en haleine jusqu’au bout du bout, qui met en scène un héros atypique, attachant avec ses démons, ses défauts et ses qualités.
Après « Somb », j’ai enchaîné avec le deuxième tome de la série de Max Monnehay mettant en scène le psychologue en milieu carcéral Victor Caranne : « Je suis le feu ».
Il vaut d’ailleurs mieux lire les tomes dans l’ordre car celui-ci évoque le dénouement du précédent…
La Rochelle fait l’objet de meurtres en série, avec à chaque fois le même rituel : une mère de famille est retrouvée chez elle, ligotée à une chaise et égorgée, en face de son fils d’une dizaine d’années…
J’ai été un peu moins convaincue par cette intrigue où le lien maternel a la part belle. Les crimes en série sont courants en littérature policière et le roman a le mérite d’apporter un peu d’originalité via les thèmes abordés (peinture, mythologie…) mais il n’est jamais évident de mettre en scène un tueur en série, d’entrer dans sa tête, d’expliquer ce qui déclenche tout d’un coup le passage à l’acte, sans tomber dans quelques lourdeurs, facilités ou invraisemblances … et la sous-intrigue liée à Marcus, le protégé de Victor, n’apporte à mes yeux pas grand chose au récit.
Pour autant, je n’ai pas boudé mon plaisir : le personnage de Victor est toujours aussi attachant et son lien à la fois avec les policiers et les détenus est vraiment intéressant.
A voir ce que nous réserve le tome 3!
Je suis le feu, se déroule juste après Somb !
Bien que chacun des deux livres puisse se lire indépendamment l'un de l'autre, je vous conseillerai quand même de lire “Somb” avant, pour une meilleure fluidité de compréhension et ne serait-ce que le plaisir de la première rencontre avec Victor Caranne.
Plusieurs femmes sont retrouvées égorgées suivant le même modus operandi.
Ce coup-ci, Victor Caranne, psychologue dans le milieu carcéral, est appelé à la rescousse par le commissaire Baccaro et son équipe pour dresser le profil du tueur en série.
Une histoire sordide et violente où un tueur se cherche, en essayant de trouver une libération en assassinant des mères devant leurs fils.
Un grand suspense sera maintenu du début à la fin du récit et Victor va de nouveau s'impliquer personnellement afin d'aider la Police…
Max Monnehay maîtrise à nouveau l’aspect psychologique de tous les personnages, je suis même allé jusqu'à avoir de l'empathie pour le tueur, je l'ai compris et compatis avec sa souffrance, sans aucunement valider ses choix. C'est le gros “plus” de ses récits. Ce coup-ci, Max n'a pas hésité à glisser par-ci par-là quelques traits d'humour qui m'ont bien fait sourire, malgré le sujet traité, très sombre, elle s'en donne à cœur joie, à tous les niveaux et cela se ressens dans son écriture.
Comme dans le premier récit, de nombreux rebondissements sont égrainés tout le long du récit et le twist final… Wahou !
Cette suite pour moi confirme le fait que Max Monnehay risque de me faire passer encore de nombreuses heures de plaisir…
On dit régulièrement, “Jamais deux sans trois”.
Alors peut-être un troisième tome aux aventures de Victor ?
Dans tous les cas, un grand merci Max de nous emmener dans ton monde !
Tome 2 de la saga Victor Caranne.
L'année dernière, j'ai lu Somb que j'avais beaucoup aimé mais je n'avais que de vagues souvenirs ... L'autrice à travers une phrase a vite fait de nous rappeler les personnages et les faits importants. C'est très agréable cette manière de procéder, cela évite de se triturer la mémoire ...
Dans ce livre, on retrouve Victor Caranne, psychologue, à la recherche d'un tueur en série qui égorge des jeunes mamans ... Pourquoi toujours ce même modus operandi ? qui est - il ?
Découvrez le en lisant ce roman assez psychologique avec des touches d'humour noirs notemment avec les personnages secondaires, je pense à Marcus et à la voisine ! Je continuerai à lire cette autrice, c'est certain. J'aime beaucoup ce qu'elle nous propose ... Vite un tome 3 ?
Comme -Je suis le feu- arrive derrière l’étourdissant -Somb- et que ce dernier est sorti en poche il y a peu, surtout faites vous une fleur, lisez Somb d’abord :) parce qu’immanquablement vous allez aimer jouer avec le feu de Max Monnehay et qu’implacablement, vous allez avoir envie en le terminant, de remonter à la source… Et du coup, fatalement, de lire Somb si ce n’était déjà fait. Donc, autant gagner du temps et mettre vos affaires en ordre, Somb d’abord ! Après, si vous avez l’esprit baroque et que les spoils ne vous dérangent pas, vous pouvez sans souci lire indépendamment Je suis le feu et tout comprendre. Même si vous n’avez pas lu Somb, tout ce que vous avez besoin de savoir pour comprendre les personnages vous sera restitué quand nécessaire et sans lourdeurs ni flashback un peu poussifs comme cela arrive parfois dans les romans en séries.
C’est que chez Max Monnehay, la clé du plaisir de lecture se trouve pour beaucoup dans les personnages, dans leur histoire, dans leurs liens. L’intrigue les noue plus fort dans le premier opus que dans le second, parce que l’enquête de Je suis le feu ne touche pas le héros psy des prisons d’aussi près que dans Somb. On retrouve dans cette suite, les personnages hauts en couleurs qui faisaient déjà le sel de l’intrigue précédente (normal pour le sel, on se balade toujours entre La Rochelle et l’île de Ré), et de nouveaux personnages bien trempés apparaissent ou gagnent en épaisseur. Personnellement, j’espère même voir la merveilleuse voisine de Victor Caranne prendre de l’envergure dans un prochain roman, son potentiel est énorme :) Bref, la magie fonctionne toujours et même si les personnages ici font un peu plus d’ombre à l’intrigue que dans Somb.
J'ai eu quelques difficultés à me plonger dans ce roman. Peut-être que la lecture de Somb, avec la première enquête de Caranne m'aurait permis de mieux comprendre ce qui unis ou non les personnages du roman.
Nous retrouvons Victor, un personnage complexe avec des fêlures, que la vie à brisé. Un deuil à surmonter, une vie familiale tendue et le poids de la culpabilité à porter. Ses erreurs du passé le poursuivent et rendent ses relations familiales tendues. Il cherche une façon de rester à la surface avec ce travail.
La plume de l'auteure est fluide. Elle sait nous plonger dans une intrigue captivante. Le personnage principal est bien travaillé avec sa vie d'écorché vif. Il renoue avec les terreurs de son enfance, comme si le tueur avait le pouvoir de le mettre face à ses peurs. Le roman alterne avec la vie bouleversée de Caranne, les tourments du tueur, l'enquête et la vie des personnages secondaires.
Nous plongeons dans l'univers de ce psychopathe tourmenté, qui traduit par son passage à l'acte, l'aboutissement d'années de souffrance, de déceptions et d'amertume. Nous découvrons un individu qui cherche à se venger de ses maltraitances répétées lorsqu'il était enfant par la destruction d'autres figures maternelles.
Bonne lecture
https://www.purple-rain.fr/2022/04/livre-je-suis-le-feu-max-monnehay.html
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