Meurtrie par une rupture récente et pour surmonter un sentiment d'abandon infantile jamais surmonté, elle recherche un absolu dans cette relation amoureuse retrouvée.Fatalement, sa demande d'amour massive et ses attentes démesurées l'amènent à franchir l'irréparable.Pourtant, tout avait si bien commencé...
Besançon – De 1979 à 1980
Une lycéenne craque pour un jeune homme qu’elle voit dans le bus tous les matins. Un jour, il l’aborde. Débute une belle histoire d’amour. Mais tout n’est pas rose, en effet, Lucien est jaloux.
2021 – 40 ans on passé. La narratrice a 60 ans, divorcé, un enfant, elle est infirmière. Au tournant de sa vie, après une rupture difficile, elle décide de reprendre contact avec Lucien devenu professeur.
Quel roman ! L’auteur sort de l’ambiance de ses précédents romans, avec son personnage emblématique d’Eustache. Ici, c’est un one shot et une ambiance particulièrement sombre. Un thriller psychologique où lentement, avec sadisme et plaisir la folie tisse sa toile. Nous attends une fin surprenante, qu’on ne devine à aucun moment.
Un très bon roman qui se lit d’une traite, il nous tient en haleine du début à la fin.
Bravo Line ! Encore un coup de coeur.
Un roman qui se dévore aussitôt ouvert aussitôt lu. Tout débute en 1979, une histoire d'amour à son tout début. Une rencontre entre deux lycéens dans le bus qu'ils prennent pour se rendre à leurs cours respectifs. La narration, c'est Elle qui raconte, employant tantôt le « je » tantôt le « nous ». Un amour qui arrive trop vite, trop tôt et qui va se terminer par une profonde blessure pour Elle. L 'auteure dresse un personnage principal féminin déterminé et obsédé par son premier amour, car l'intrigue se déroule prêt de 40 années plus tard. Alors qu'elle s'est faite jeter comme une malpropre par l'homme qui a partagé sa vie pendant 38 ans. Elle décide de renouer avec son premier amour Lucien. On comprend la personnalité de cette femme dont le prénom sauf oubli n'est pas évoqué. Elle raconte son enfance, son père qui les abandonne avec sa mère, ce sentiment au fond dictera tout au long de sa vie, sa ligne de conduite, a peur de la solitude aussi. Au fil des pages, plus qu'un roman policier auquel nous étions habitué, se dresse un fait divers sociétal dont le décryptage est passionnant. Trois parties rythment ce roman entre avant et après. Nous suivons le plan d'un drame annoncé qui se dévoile, faisant apparaître toute la noirceur, la manipulation et la perversité d'un personnage que nous aurions eu tendance à classer bien trop vite dans la catégorie des victimes. Alors mine de rien, on suit un quotidien assez banal jusqu'à l'instant où l'on perçoit le retournement de situation. « Tout avait si bien commencé... » C'est brillant et bien imaginé. Écrit avec toute la finesse qu'on lui connaît, Line Dubief nous livre un terrible drame en trois actes que rien ne laissait présager. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/09/08/40033474.html
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