Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Je fais débuter « Je ne parlerai qu'en présence de mon écriture » par l'évocation d'un « accident » devant se produire, afin que se déclenche cette pluie des sens que permet le poème. (je pense au clinamen d'Épicure). Cette évocation est celle d'un corps « percuté » par le désir d'un autre corps dont le sang tachera les platanes des mots. La poésie est une entreprise de réhabilitation du réel caché par « le trop de réalité » selon la formule d'Annie Le Brun ; un poème n'est explicable que par sa lecture déraisonnée, tout comme on regarde un mur, un arbre, ou une porte. La raison de l'assemblage des mots qui le compose s'éclairera quand le lecteur le lira en lui-même « en toute bonne foi ». Ce qu'on appelle la lisibilité, est souvent ce qui reste dans le sens convenu de ce qu'il faut voir, sans lire en soi le contenu de sa vue. Une fois l'écriture en route, elle chasse de haut vol ce quelque chose qui l'intrigue, ébouriffée comme un perdreau. Dans perdreau il y a perdre, et ce qu'il y a de gagné dans ce rapprochement, c'est le poème. Gilbert Bourson
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle