Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Ceux qui sont nés après la guerre de parents rescapés des camps ont, en France, fort peu parlé. Sans doute, jusque-là, il était trop tôt. Sans doute fallait-il aussi qu'une parole publique - telle qu'elle s'est exprimée notamment lors des récentes commémorations de la libération du camp d'Auschwitz - reconnaisse à cet événement une dimension collective, pour qu'à leur tour les enfants de déportés se sentent autorisés à parler. Le livre se restreindra volontairement à une quinzaine de témoignages, recueillis au cours d'entretiens approfondis, et auprès de témoins les plus divers possibles tant par leur âge que par leur milieu social, leur origine. Certains, nés immédiatement après-guerre, n'ont connu dans l'enfance que le non-dit et n'ont eu de cesse plus tard que de crever la " bulle de silence " . D'autres, nés dans les années 60, ont su plus tôt, et ont été hantés par des images terrifiantes. Tous disent l'interdit qui pèse inconsciemment sur leur propre souffrance inévitablement comparée à celle des parents. Qu'ils soient cinéaste, orthophoniste, journaliste ou secrétaire, il a fallu " faire avec ".
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