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Japonaises : celles qui éclairent le ciel

Couverture du livre « Japonaises : celles qui éclairent le ciel » de Florence Plissart aux éditions Partis Pour Editions
Résumé:

Expatriée au Japon pendant dix-huit mois, Florence Plissart est partie à la rencontre des Japonaises avec ses crayons et ses pinceaux comme sésame. Comment mieux découvrir un pays qu'en échangeant avec ses habitants, et quoi de mieux qu'un portrait pour briser la glace lorsqu'on n'a pas les... Voir plus

Expatriée au Japon pendant dix-huit mois, Florence Plissart est partie à la rencontre des Japonaises avec ses crayons et ses pinceaux comme sésame. Comment mieux découvrir un pays qu'en échangeant avec ses habitants, et quoi de mieux qu'un portrait pour briser la glace lorsqu'on n'a pas les mêmes références culturelles et parfois pas de langue commune ? Quarante femmes, âgées de 16 à 92 ans, ont posé pour elle dans trois régions du Japon (Hokkaido, Tokyo et l'île d'Amami). Au fil de ces rencontres tissées de femme à femme, elles partagent chacune une part de leur histoire. Ces visages, ces récits de vie s'entremêlent aux impressions de voyage de l'auteure dans un regard intime, immergé au plus près de l'autre mais aussi dans ce qui nous relie tous. Chaque portrait est accompagné d'un court texte de présentation en français, anglais et japonais. Certains portraits toutefois sont accompagnés d'un texte plus long, un échange entre l'auteure et son modèle. Dans Japonaises. Celles qui éclairent le ciel, chaque visage est un voyage vers l'autre. Chaque histoire honore la force et la beauté des femmes et nous invite à découvrir le Japon depuis l'intérieur, au-delà des clichés. Et chaque rencontre est une étape sur un chemin qui mène aussi vers soi. Un livre qui dévoile tant les traditions ancestrales du Japon que sa modernité, qui témoigne de la place des femmes, des étrangères et de ceux qui n'entrent pas dans le cadre de cette société.

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  • Installée pendant 18 mois au Japon avec son compagnon à partir de janvier 2017, Florence Plissart, carnettiste et voyageuse, avait la ferme intention de ne pas s’isoler dans un cercle d’expatriés, et d’aller à la découverte du Japon et de ses habitants.
    Mais comment partir à la rencontre de...
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    Installée pendant 18 mois au Japon avec son compagnon à partir de janvier 2017, Florence Plissart, carnettiste et voyageuse, avait la ferme intention de ne pas s’isoler dans un cercle d’expatriés, et d’aller à la découverte du Japon et de ses habitants.
    Mais comment partir à la rencontre de l’autre quand on est soi-même « une personne introvertie, timide et parfois gauche », qui plus est dans un pays dont on ne connaît rien, ni la langue, ni la culture, ni les codes sociaux ?
    Pour surmonter ces difficultés, Florence Plissart a pris ses crayons, ses pinceaux et son carnet de croquis. Son idée était de réaliser des portraits de femmes japonaises et de les amener à parler d’elles pendant la séance de pose.
    C’est via l’Alliance Française de Sapporo qu’elle a réussi à trouver ses premiers modèles, des Japonaises francophones enthousiasmées par le projet. Puis le bouche-à-oreille a fonctionné, et au final, elle a pu rencontrer une quarantaine de femmes, âgées de 16 à 92 ans, parlant plus ou moins (voire pas du tout) français ou anglais, dans trois régions du Japon : Hokkaido, Tokyo, et l’île d’Amami.
    Cet ouvrage réunit ainsi 40 portraits de femmes, accompagnés de textes plus ou moins longs (en fonction de l’obstacle de la langue), dans lesquels elles confient un peu de leur histoire, de leurs rêves, de leurs petits ou grands drames, de « leur » Japon, aussi, de la place des femmes dans ce pays, entre traditions et modernité.
    40 portraits, plus un, celui de Florence Plissart, qu’on découvre en creux au fil de toutes ces rencontres, puisque la jeune femme nous livre aussi un peu d’elle-même à travers ses impressions, ses craintes quant à l’aboutissement du projet, son questionnement profond sur la vie en général. C’est avec une sincérité et une simplicité qui m’ont beaucoup touchée, et une très belle écriture, qu’elle explique sa démarche, son cheminement personnel et celui du projet, et surtout ce besoin renouvelé, vital, d’aller vers l’autre, « l’autre, sans qui je meurs », et de tisser des liens authentiques.
    Tout en pudeur et en ouverture à l’autre, des portraits qui attirent le regard et des mots qui touchent l’âme, un beau livre émouvant doublé d’un bel objet.
    « Toute vie a ses grands voyages, et le plus beau est sans doute celui que nous accomplissons vers nous-mêmes ».

    http://florenceplissart.com
    #LisezVousLeBelge

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