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Un simple message laissé sur la table de cuisine. « Je ne rentrerai pas ». Pour Jean-Baptiste, c'est insensé. Injuste. Mylène ne peut pas avoir mis fin à plus de vingt ans d'un amour sans nuages aussi brutalement, sans explication. Détective improvisé, le voilà qui traîne de Paris à Honfleur partout où Mylène aimait aller, paye à boire à ses collègues, lit ses e-mails, examine ses comptes bancaires. Mais même après de si longues années de vie commune, nul ne plonge impunément dans l'intimité d'autrui. Et il se pourrait que ces investigations en révèlent bien plus sur Jean-Baptiste que sur sa femme. Celles et ceux qui veulent percer le mystère des contradictions masculines, entre grandes déclarations et petites lâchetés, auront à apprendre de cette saisissante autopsie d'un couple ordinaire.
Que c'est long, que c'est introspectif et plein de détails inutiles.
Bien sûr que cet homme ne veut pas voir et se rendre compte de ses erreurs. Qui le voudrait ?
J'ai cru que quelque chose de plus grave était arrivé à ce couple : il l'a tué ; il l'a frappé. Mais non (heureusement).
Terminé en avance rapide.
Si Jean-Baptiste avait connu Arthur Fry, je pense qu’il l’aurait maudit sur au moins 5 générations. Qui est Arthur Fry ? Le génial mais inconséquent inventeur du post-it.
Sans lui, la femme de Jean-Baptiste serait peut-être encore à ses côtés. Toujours est-il que voilà le pauvre homme se retrouve démuni devant une de ces petites feuilles de papier autoadhésives amovibles sur laquelle est écrit « Je ne rentrerai pas ».
Le narrateur est marié depuis 24 ans à la chère et tendre Mylène, il a une bonne situation, gagne bien sa vie, est le père de deux enfants. Bref il qualifie lui-même son existence de parfaite. Ce mot retrouvé un soir, poignardé sur la table de la cuisine, il ne le comprend pas. Les quatre mots tranchants couchés sur le papier laissent la porte ouverte à toutes sortes d’hypothèses dans la tête du mari pour le moins égaré.
Pourquoi déciderait-elle de le quitter, lui le mari parfait, l’homme le plus gentil de la terre, qui souscrit à toutes ses envies, ses lubies, ses désirs. Refusant d’admette cette vérité, il va mener l’enquête en fouillant les affaires de sa femme, en appelant ses enfants qui, eux, ne semblent pas si surpris.
Au cours de ses pérégrinations, il va découvrir la très belle Caroline, collègue de sa femme croisée par hasard dans un café et Magdalena Van Slikke la thérapeute qu’elle consultait.
Toujours dans le déni, ces deux personnes vont l’aider à cheminer vers une prise de conscience plus grande et l’obliger à faire face à ses contradictions. Et plus l’intrigue progresse, plus la cuirasse de Jean-Baptiste « l’homme qui a toujours aimé sa femme » se fendille. Par rapport à ses enfants, par rapport à la vie en général, ses certitudes s’effritent. Son regard sur ce qui l’entoure change, se faisant tantôt mélancolique, tantôt drôle et la vérité apparaît peu à peu.
Ce roman sur un personnage prodigieusement ordinaire dont le let motive est « Oui, mais en amour j’ai toujours été fidèle » multiplie les questions sur la vie de couple, entre amoureux, jeunes mariés puis parents sans jamais fournir de réponse. Pour cela il y a les thérapies de couple. L’auteur pose plutôt la question de ce qui se passe réellement entre l’amour et l’expression de l’amour surtout du côté des hommes dont le cerveau semble mélanger aisément les choses.
Oui, sûrement y a-t-il de multiples façons d’aimer sa femme, mais celle qu’a choisi notre Jean-Baptiste ne semble pas la meilleure. Ce livre permettra peut-être à plus d’un homme de se regarder vraiment dans le miroir.
Une lecture facile.
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