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Fin des années 80. Un quinquagénaire qui porte sur son visage brun les stigmates d'une vie sans concession, gare sa vieille coccinelle sur le bord d'une route poussiéreuse. Il pousse la porte d'un bar miteux et commande une cachaça. On entend à peine ce qu'il dit : Ivo, mécanicien de métier, fumeur invétéré et alcoolique, souffre d'un cancer de la gorge. Mais son plus grand vice, c'est la route : sa vie durant, il n'a jamais pu se poser, toujours en perpétuel mouvement. Que quitte-il ? Où va-t-il ? Cette fois, plus que toutes les autres, seul Ivo le sait. Pedro, un jeune Carioca, beau garçon taiseux, apprend la mort d'Ivo et se lance alors sur la trace de son dernier périple, sur les routes du Nordeste. Allant d'indice en indice, l'amour et l'amitié s'invitent bientôt au voyage. Pedro embarque dans sa voiture des compagnons improvisés, pour quelques kilomètres, parfois quelques jours : la jolie Vania qui a fui sa famille, Valdo, un surfeur à la recherche de son fils, ou encore Gabriel et Kadu, jeunes chercheurs scientifiques à l'âme poétique. Mais qui est Ivo pour Pedro ? Et qui est Pedro pour Ivo ? Le savent-ils eux-mêmes ?
Pedro reçoit, des mains de sa tante, le certificat de décès de son père et après une nuit à y réfléchir décide de reproduire son dernier chemin, marcher dans ses pas à travers la côte atlantique brésilienne, en quête de sens.
Étape par étape, sans chercher à rattraper le temps perdu, seulement, en avançant.
De notre côté, pendant que Pedro se trace sa voie, on découvre des brides, plus ou moins anciennes, de la vie nomade d'Ivo.
Quelle est l'histoire qui les lie ? Quelle est leur relation ? Pourquoi partir, toujours ? Quelle est la destination ?
Un voyage à la douceur introspective et aux effluves de marée, une traversée douce-amère qui tâtonne et qui façonne.
Un voyage fait de rencontres, de sueur, de corps consentants, au milieu de souvenirs figés ou vivants qui exultent le passé à devenir présent.
C'est beau et grand comme le Brésil, terre de contraste et d'accueil qui n'offre pas de repos aux âmes qui s'animent mais qui regorge de secrets grandioses.
"Ivo a mis les voiles", nous conte le voyage dans toute sa pluralité, parfois solitaire, souvent révélateur et toujours puissant.
Une lecture qui se savoure, qui se livre en prenant son temps, au gré des rencontres et des aléas.
Le dessin est beau, sensible, on vogue entre les expressions des corps, des visages et les grandes cases aux détails sublimes. Nicolaï Pinheiro rend un vibrant hommage au texte autobiographique de son père. Les décors envahissent l'espace, remplissent de chaleur les pages tournées, l'amour y est transcendant.
Immense comme ce pays mythique, mouvant comme cet océan tempétueux, le voyage d'Ivo et Pedro est immortel
"Ça veut dire que des fois, quand on part, il est déjà trop tard."
Ivo a mis les voiles, parti pour son dernier voyage, il ne reste de lui qu'un certificat de décès et les souvenirs de ceux qu'il a croisés le long de son chemin. En apprenant sa mort, Pedro, se lance au volant de sa vieille voiture, sur routes du Brésil en quête des traces du dernier périple d'Ivo.
Nous voici embarqués dans un double road-trip, deux trajectoires construites en parallèles rythmées par les rencontres. Ivo fait ses adieux, et Pedro, dans son sillage, noue de nouvelles relations plus ou moins éphémères.
C'est un voyage coloré comme le Brésil, où les étapes sont plus importantes que le but lui-même. On se laisse emporter au fil des pages par l'enquête de Pedro et ses élans de liberté et d'humanité.
Alors, si le voyage vous tente, avalez votre verre de cachaça et lancez-vous avec Ivo et Pedro sur les routes brésiliennes.
Nicolaï Pinheiro nous propose une évasion au soleil du Bresil avec Ivo. La couverture inondée de bleu donne envie en effet de fouler les pas des protagonistes.
Un Road trip singulier qui est plus une quête qu’un simple voyage, cependant Pedro prend son temps et vit au gré des rencontres sans oublier son but principale.
Une double narration où des portraits s’insèrent entre 2 donnant une touche d’humanité déjà bien présente en plus.
Un coup de cœur sur le crayon et les couleurs de l’auteur, le faciès qu’il insuffle à ses personnages est très interessant, tombée sur le charme j’ai apprécié chaque planche et l’ambiance qui se dégageait.
Une mélancolie bordée de poésie qui nous emporte au fil des pages avec une fin cohérente, cependant en refermant l’album j’ai eu ce sentiment d’entre 2, j’ai aimé mais… cependant mon ressenti n’enlève rien au fait que ce soit un bel album qui au delà du voyage nous emmène à la rencontre de personnages empreints d’humanité.
Ivo vient de mourir quelque part au Brésil. Ainsi commence cet album. On y voit Pedro, un jeune Carioca , allongé dans le noir sur un lit, qui tente de digérer cette nouvelle. Il décide alors de se lancer sur les traces du dernier périple d’Ivo sur les routes du nordeste.
Mais qui est Ivo pour Pedro ? Et qui est Pedro pour Ivo ? Rien n’est jamais clairement explicité : son fils ?
Ivo ,cinquantenaire, fumeur invétéré et alcoolique avéré était un mécanicien de génie qui se laissait porter par les petits jobs au travers du Brésil sans se poser de questions. Il souffrait d’un cancer de la gorge, se sachant condamné il voulait rattraper le temps. Il décida alors de rendre une dernière visite à ceux qui ont compté pour lui et qui l’aiment.
Et nous voilà embarqués dans un double road trip mémoriel qui invite autant au voyage qu’à l’introspection.
Pedro quant à lui, d’indice en indice retrace le parcours d’Ivo et embarque dans sa voiture, pour quelques heures ou quelques jours, des compagnons improvisés, comme cette Vania qui fuit sa famille, Valdo, le surfeur fauché qui veut à tout prix récupérer son fils chez sa très riche belle famille ou encore croise la route de Gabriel et Kadu, chercheurs scientifiques et poètes à leurs heures.
Cet album est emprunt de beaucoup d’humanité et de bienveillance qui s’accordent à merveille avec les couleurs chaudes des camaïeux d’ocre délavés. Les dessins magnifiques se mettent au service des décors variés du brésil rural . Tout traduit le calme et la tranquillité d’une philosophie de vie qui se nourrit de rencontres et de la sage fatalité que le destin nous échappe.
Nicolaï Pinheiro a adapté ici en BD un roman autobiographique écrit par son père, écrivain brésilien, et clôt ainsi la boucle de l’histoire familiale.
"Rio de Janeiro, 1984, Ivo est mort quelque part au Brésil."
Sa sœur a reçu l'avis de décès. Ivo est enterré de l'autre côté du Brésil, à Belém, loin de ses amis et de sa famille. Que faisait-il là-bas ? Pedro veut comprendre, il va partir sur la route, sur les traces d'Ivo.
Un périple initiatique au gré des rencontres amicales ou amoureuses, en tentant de reconstituer le chemin pris par Ivo. Malade, atteint d'un cancer de la gorge, mécanicien surdoué et habitué à disparaître mystérieusement, Ivo semble avoir tenu à faire ce dernier voyage. Pourquoi ? Pour qui ?
Nicolaï Pinheiro adapte ici un roman brésilien de Mauro Pinheiro. Un véritable road trip à la sauce brésilienne (la cachaça !) mené par un jeune homme dont on ne comprend pas tout de suite les motivations ni quelle est la nature de son lien avec Ivo. C'est presque une enquête familiale, pleine d'humanité et de sensibilité, pour laquelle on se passionne instantanément.
Et le dessin n'y est pas étranger. On y retrouve les couleurs chaudes du Brésil, entre soleil et mer, entre sable et terre. On y trouve aussi des personnages bien campés, très humains, expressifs dans une narration soutenue par les rencontres qui jalonnent le voyage.
C'est un très bel album que ce "Ivo a mis les voiles", une course contre le temps perdue d'avance. où un certain mélange de mélancolie, de nostalgie et d'espoir ne manquera pas de te titiller. Ne serait-ce pas ça la saudade ?
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