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(in)actualité du surréalisme (1940-2020)

Couverture du livre « (in)actualité du surréalisme (1940-2020) » de Olivier Penot-Lacassagne aux éditions Les Presses Du Reel
Résumé:

Une réévaluation du surréalisme depuis 1940 : un travail d'envergure et inédit couvrant sept décennies - vaste période peu étudiée et au cours de laquelle le mouvement a été souvent déconsidéré, parfois récusé -, interrogeant les discours, les récits et les débats dont les engagements poétiques,... Voir plus

Une réévaluation du surréalisme depuis 1940 : un travail d'envergure et inédit couvrant sept décennies - vaste période peu étudiée et au cours de laquelle le mouvement a été souvent déconsidéré, parfois récusé -, interrogeant les discours, les récits et les débats dont les engagements poétiques, politiques et artistiques du mouvement ont été l'objet, au-delà de l'entre-deux-guerres glorieux du surréalisme dit « historique », dans le contexte des profondes mutations sociales et culturelles du monde de la seconde moitié du XXe siècle.
Le surréalisme a longtemps été amputé d'une partie de son histoire. Les littéraires, les historiens de l'art ont négligé les vingt-cinq années allant de la Libération à l'autodissolution du mouvement, en octobre 1969, et n'ont guère regardé au-delà. On peut s'en étonner tant les années jetées au rebut témoignent d'une ardente vigilance poétique, politique et artistique. Le surréalisme se confronte alors aux flux et reflux d'une Histoire excédant les frontières nationales pour devenir mondiale (décolonisation, tiers-mondisme, antistalinisme, révolution cubaine, anti-impérialisme américain, consumérisme, idéologie des Trente Glorieuses, révoltes populaires).
Couvrant sept décennies, ce livre restitue l'âpreté des débats et le courage des engagements auquel le surréalisme a été mêlé ; il examine les interpellations dont il a été la cible, les récits dont il a été l'objet : par les existentialistes, les surréalistes dissidents, les communistes, les lettristes, les situationnistes, les telqueliens... jusqu'aux diatribes d'un Jean Clair pamphlétaire qui en imagine rétrospectivement la barbarie, en un temps - les années 2000 - où des expositions à Londres, New York ou Paris, célèbrent un mouvement patrimonialisé et où les universités nord-américaines parlent de « surréalisme total » dans un monde globalisé.

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