Quand les internautes prennent la plume avec Marin Ledun, découvrez ce texte inédit, un formidable travail de fiction !
Thomas Ferrer n'est pas un truand. Pas vraiment. Les petits trafics lui permettent de sortir la tête de l'eau, même si la vie n'a pas été tendre avec lui. De petits larcins en détournements de ferraille, le voilà face à face avec un truand, un vrai cette fois. Celui-ci, laissé pour mort par Ferrer, embarque deux frères assoiffés de vengeance à la poursuite de son agresseur. La traque sera sans pitié, alors qu'une puissante tempête s'abat sur la région.Une histoire envoûtante où les éléments se déchaînent en même temps que les passions, au service d'une profonde humanité.
Quand les internautes prennent la plume avec Marin Ledun, découvrez ce texte inédit, un formidable travail de fiction !
C’est à Lyon pendant les Quais du polar 2018, on vous attend !
Participez avec 10 lecteurs à l'écriture d'un texte inédit initié par l'auteur.
CIVILISER définition du dictionnaire : Rendre une personne plus polie, plus raffinée dans ses manières.
Peut on vraiment civiliser tout le monde ? Chaque individu est il civilisable ?
Marin Ledun y répond très bien dans ce polar social très captivant !
Une plume très vive mais très efficace ... j'ai adoré me plonger dans cette ambiance noire assez malsaine où caïd des bacs à sable rencontre des truands du grand banditisme ... ou pas ! à chacun son expérience, son vécu qui fait ce qu'il est ... Très bon roman noir !!! à recommander !
http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/08/ils-ont-voulu-nous-civiliser-de-marin.html
J'ai lu ce roman après avoir eu la chance de rencontrer Marin Ledun lors des Quais du Polar grâce à lecteurs.com. Merci Dominique !
Thomas est un petit truand qui multiplie les trafics. Lorsqu'il se retrouve face à Baxter, un vrai truand qu'il laisse pour mort après une dispute, le jeune homme s'affole et s'enfuit après lui avoir dérobé tout son argent. Mais Baxter s'en sort et va le poursuivre sans relâche avec deux amis dans une région où la tempête fait rage. Thomas, paniqué, trouve refuge dans une maison isolée auprès d'un vieil homme nostalgique de la guerre d'Algérie, un sacré personnage...
Voilà un roman noir que j'ai lu d'une traite. J'ai aimé l'intrigue très bien menée sans aucun temps mort ainsi que l'intensité dramatique du récit. Les personnages sont bien campés avec leurs failles et sont tous très humains. J'ai apprécié que l'auteur n'émette jamais aucun jugement sur les comportements de ces hommes cabossés par la vie. L'écriture est efficace et la construction parfaite pour raconter une lutte pour survivre face à une traque sans pitié. Le contexte social est fort, le cadre rural très prégnant et la force de la nature et des éléments omniprésente.
Marin Ledun est incontestablement un auteur de talent.
un roman et un rencontre dans le cadre des Quais du Polar grâce à Lecteur.com. J'ai dévoré ce roman qui est, à mon avis, dans le même style de que Grossir le ciel de Franck Bouysse. Une lutte à mort pour la survie, un homme irascible qui vit seul au milieu de la nature et qui a connu la guerre d'Algérie. Une lutte pour la survie et pour l'argent face à la colère des hommes et de la nature.
Auteur rencontré lors de quai du polar, grâce au site lecteurs.com / fondation orange.
J'ai lu les 2 livres à la suite, celui ci en premier.
Notre "héros" du roman est un petit malfrat, un raté de la société qui survit grâce à des vols... un jour, ce maillon de la chaîne "se rebelle" et blesse une personne.
Le livre raconte la fuite de cet homme, au milieu d'une tempête cataclysmique dans les landes, sa rencontre avec un"vieux fou" perturbé par la guerre d'Algérie et les atrocités qu'il y a vécu. Et l'affrontement avec ses poursuivants.
On ressent toujours dans ce livre la critique de la société dans laquelle nous évoluons (et qui constitue visiblement le terreau des romans de Marin Ledun).
Bon roman noir/roman social, qui se lit bien, rapidement. l'écriture est fluide, agréable.
Janvier 2009, pendant 48 heures dans les Landes. La tempête Klaus arrive et va frapper, fort, très fort cette région du sud-ouest de la France. Là, on fait d’abord la rencontre de Ferrer, un sacré looser, un petit malfrat de seconde zone qui vivote en faisant quelque razzias dans les élevages de canards voisins, canards qu’il refourgue à Baxter, un voyou ni très cool ni très régulier. Alors le jour où Ferrer, en manque de fric, sent bien qu’il se fait posséder par Baxter, la violence se déchaine, les coups pleuvent et Baxter est laissé pour mort par un Ferrer plus inquiet que rassuré par son acte. Il n’a plus qu’à fuir loin, très loin.
Mais pour Baxter, secondé par deux affreux malfrats à sa botte, commence une folle poursuite dans ces Landes tourmentées par les éléments déchainés. Car la tempête, en véritable protagoniste du roman, bloque Ferrer, isole les hommes, fait rugir le vent, noie le ciel et se ligue contre les hommes pour leur plus grand malheur.
Refuge provisoire et inespéré, Ferrer va se replier dans la forêt chez Alezan, un quasi Hermite qui ressasse ses souvenirs d’une guerre sans merci, celle de l’Algérie de sa jeunesse. A partir de là, tout s’enchaine, et les rencontres pas toujours heureuses vont se succéder… mais là, impossible d’en dire plus sans en dire trop !
Dans une intrigue portée par un rythme effréné, et tout en piochant dans le passé des différents protagonistes, Marin Ledun réussi le tour de force de nous faire aimer ses voyous. Qu’il soient solitaires ou quelque peu caractériels, il réussit à mettre en exergue à travers leurs personnalités tant la violence que la misère de ces paumés issus de milieux sociaux défavorisés, ces petites gens qui tentent par tous les moyens de garder la tête hors de l’eau. Même si ces protagonistes ne sont ni tout noir, ni pas très blanc, avouons-le, on se plait malgré tout pour certains à les plaindre et à les suivre avec émotion et espoir.
chronique en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/06/20/ils-ont-voulu-nous-civiliser-marin-ledun/
Janvier 2009. Dehors, la tempête Klaus se prépare, commence à hurler, à déraciner les pins de ce coin des Landes.
Il y a Ferrer, le truand à la petite semaine , voleur de canards et de poulets ; il y a Baxter, le "surfeur" épaulé par "les frères" dans toutes les combines, et il y a "l'Alezan", 80 ans, ancien de l'Algérie, aigri, bûcheron abruti, et un paquet de pognon.
Noir c'est noir.
Mais ça bouge ! Aucun temps mort dans cette course-poursuite qui pourrait être un presque huis-clos entre ces types qui cherchent à se venger et qui sont bien décider à ne pas transiger.
Des personnages au cordeau, chacun ses failles et aucun jugement de valeur de la part de l'auteur qui nous les présentent, tous cabossés par quelque chose (un passé difficile ou une absence d'avenir, un présent bancal qui recuit haine et douleurs), mais tous tellement humains !
Ça se lit aussi vite que les pins tombent sous l'assaut de la tempête ou que les balles fusent et on regrette d'être déjà à la dernière page parce qu'on aurait bien volontiers voulu en savoir un peu plus sur "l'Alezan" (sacré personnage !) et qu'on apercevait peut-être le début d'une rédemption pour Thomas Ferrer.
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