Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Nous sommes en 2017. La « « littérature de consommation » envahit l'espace et le temps médiatiques. Amoindrissement du sens critique et appauvrissement de la sensibilité produisent la langue stéréotypée dont le Grand Consensus qui nous gouverne a besoin pour prospérer à marche forcée.
Pourtant, derrière cette parole soumise, une autre langue persiste en nous, elle attend son heure, et parfois affleure : une émeute émotionnelle alors bouscule le langage, y ouvre des chemins inexplorés, agrandit nos territoires sensoriels, émotionnels, intellectuels. Elle est poésie, au sens le plus authentique, s'étonne d'elle-même et fermente en son lecteur.
Deux aspirations contraires et complémentaires sont ainsi tour à tour à l'oeuvre dans ce livre :
- aspiration à la rupture avec la dictature du vacarme organisé ;
- aspiration à la réconciliation avec notre part la plus sensible et la plus créative.
Ce texte peut aussi être lu comme un manifeste en faveur de la littérature telle que l'auteur la conçoit, celle qu'il défend comme éditeur à travers la collection Littératures actuelles. Cette collection qui s'est fixé comme objectif, contre toute raison, de ressusciter l'albatros.
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