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Depuis un quartier populaire d'Apt, dans le Vaucluse, elle rêvait de journalisme, de Paris, de Sciences Po. Avec une mère femme de ménage, un père maçon et un nom à consonance « étrangère », elle savait qu'elle devrait redoubler d'efforts. Elle les a faits.
De retour dans la petite ville de son enfance à l'heure où le pays tout entier est confiné, elle mesure à la fois tout ce qui la sépare désormais des siens, de son histoire, et tout ce qui l'y rattache encore, qui la constitue, et qu'elle essaie de préserver. Pourquoi faut-il que certains rêves vous arrachent à vous-même ? Quelle couleur de peau faut-il avoir, et quel nom faut-il porter pour pouvoir décider de son avenir ?
C'est le récit d'une trajectoire individuelle entre deux milieux sociaux et d'une histoire familiale entre deux pays, la France et le Maroc. Une plume critique à l'égard de toute la violence qu'elle a dû et doit encore affronter, simplement pour trouver sa place sans être obligée de devenir quelqu'un d'autre. C'est aussi un hommage à tous ceux pour qui la légitimité demeure un combat permanent.Un témoignage puissant. HuffPost.Un récit court, dense, fulgurant. Le Parisien.
Ce livre n'est pas un roman mais plutôt le récit d'une jeune femme, d'origine maghrébine, qui a vécu dans un quartier populaire d'Apt, avec un père maçon. Elle va réussir à préparer Science Po et devenir journaliste. l'une des premières à avoir le bac dans la famille.
Ce texte est un hommage à sa famille, qui l'ont aidé à réussir. Elle parle très bien de cette double culture et nous parle avec simplicité de la vie dans ces familles : nous parler du tajine poulet-frites du Maroc, du Hawai, soda marocain ... avec nostalgie, simplicité. Elle nous raconte les difficultés rencontrées lors de ses études. La violence ressentie et vécue et devoir toujours se justifier, et être encore meilleur que les autres.
Elle parle aussi de la vie de ses parents et de leur souhait de trouver une vie meilleure en France. Des pages bouleversantes sur son père, son acharnement au travail (ne comprend pas pourquoi le COVID l'empêche de continuer ses chantiers, sa difficulté face aux médecins et à leur langage technique.) sur sa mère qui tient la famille mais aussi ses grand parents qui ne peuvent plus, pendant le confinement, recevoir leurs petits enfants.
Avec une écriture simple, Nesrine Slaoui nous parle avec franchise, de sa vie, des épreuves qu'elle a dû affronter mais aussi des joies ressenties par sa famille face à sa réussite. Même s'ils pensent qu'elle pourrait être présidente en faisant Science Po !!
J'avais lu et apprécié l'année dernière le texte de Rachida Brakni Kaddour et on retrouve dans ces deux textes un bel hommage aux invisibles, aux illégitimes. Même si ce terme m'interpelle et je ne suis pas sûre que les enfants d'immigrés soient illégitimes dans leurs réussites professionnelles et peut être même plus légitimes car beaucoup plus d'obstacles à franchir.
Je vous conseille aussi la lecture de son roman Seule.
Illégitimes #NetGalleyFrance
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