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Identité(s) libertine(s) ; l'écriture personnelle ou la création de soi

Couverture du livre « Identité(s) libertine(s) ; l'écriture personnelle ou la création de soi » de Laurence Tricoche-Rauline aux éditions Honore Champion
Résumé:

À partir d'un vaste corpus de textes libertins du XVIIe siècle, cet ouvrage met en évidence l'originalité de l'affirmation libertine de soi et les enjeux de l'écriture à la première personne, à une époque où celle-ci est dénoncée par les apologètes. Face à l'opposition des pouvoirs, les... Voir plus

À partir d'un vaste corpus de textes libertins du XVIIe siècle, cet ouvrage met en évidence l'originalité de l'affirmation libertine de soi et les enjeux de l'écriture à la première personne, à une époque où celle-ci est dénoncée par les apologètes. Face à l'opposition des pouvoirs, les libertins proposent d'eux-mêmes une image complexe et plurielle. L'étude littéraire permet toutefois de définir des points de convergence dans l'écriture d'une subjectivité qui est avant tout une construction, voire une fiction, destinée à entretenir un dialogue polémique avec les représentants de l'orthodoxie, en particulier jésuites. Les oeuvres libertines reprennent le modèle littéraire, moral et religieux de la confession, qu'elles subvertissent "entre les lignes", à destination des lecteurs éclairés. Choix formel récurrent, l'écriture personnelle correspond à une prise de position philosophique, en elle-même subversive, en faveur d'un certain individualisme. Le moi libertin, très éloigné du sujet cartésien, se définit par son refus des Vérités philosophiques, morales et religieuses : il ne peut y avoir de vérité que subjective et relative, pour des auteurs qui posent davantage de questions qu'ils n'avancent de réponses.

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