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Benson et Mike vivent à Houston et sont ensemble depuis quelques années - de nombreuses années - sans vraiment savoir pourquoi ils sont toujours en couple. Il y a le sexe, bien sûr, les petits plats que Mike cuisine pour Benson, et puis, bon, ils s'aiment, c'est comme ça.
Alors que sa mère débarque au Texas, Mike apprend que son père est en train de mourir à Osaka et il part lui dire adieu. À l'autre bout du monde, il découvre la vérité sur sa famille et son passé.
De retour chez lui, débute une étrange colocation avec sa mère et Benson. Une nouvelle dynamique s'installe.
Aux deux hommes de découvrir si elle consolidera leur histoire ou aura raison de leur amour.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Laurent Treves Finaliste du Prix du Roman Page/America 2022 « Dans son premier roman, l'Américain Bryan Washington tente de dépeindre tout ce qui fait la complexité des relations entre les êtres. » Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo « En faisant osciller sa narration entre le point de vue de l'un et de l'autre, Bryan Washington tresse un roman qui interroge à coeur l'intimité, mais aussi le chagrin ou les traumas. » Le Vif « Une réinterprétation, par l'intimité et le souvenir, de ce melting pot qui fait l'Amérique. » Le Monde des Livres « Houston-Osaka est un récit enlevé, où le feel-good tutoie le plombant. Un camaïeu de vie dans lequel, au détour d'une anecdote ou d'un drame, il y a toujours moyen de se questionner sur les liens du sang, l'impact de l'identité sur l'existence, l'existence ou non de l'amour éternel. Le cul est parfois cru et les sentiments à fleur de peau. Et c'est si beau. » Slate « Un chassé-croisé où il est question de la difficulté à se sentir chez soi, de la compréhension de l'autre, de l'attention à ne pas blesser. Le tout entrelacé avec mélancolie et une lumineuse finesse. » Victorine de Oliveira, La Vie
Nous sommes à Houston au cœur de la vie d’un couple homosexuel américain. Mike est d’origine japonaise et Benson dit Ben, est « le Black », ils vivent ensemble cahin-caha depuis quatre ans. A l’annonce de la fin proche du père de Mike au Japon, ce dernier s’envole pour Osaka. Dans le même temps sa mère (Mitsuko) arrive chez eux et Ben doit cohabiter avec elle.
Le rythme du livre est au gré des humeurs ou des pensées de Ben ou de Mike, on vagabonde parfois en plein marasme en plein doute, leur couple va-t-il survivre à ce qu’ils vivent présentement. C’est fragile, pétri d’humanité, le ton est direct ou sensible, poétique ou fracassant. Le livre m’a plu !
Mike et Benson sont en couple. Une liaison orageuse, sans cesse remise en question. Lorsque Mike annonce à Ben qu’il v partir au Japon pour rencontrer son père mourant, Mike ne s’attend pas à le voir remplacer par Mitzuko, la propre mère de Mike.
Cette séparation sera à l’origine de nombreux bouleversements dans l’équilibre instable de leur histoire. Recherche des origines pour l’un, doutes et trahison pour l’autre, dans un décor agité de la vie d’une grande ville américaine, en perpétuelle mutation sociologique.
Le langage veut reproduire la langue parlée. Le mot le plus fréquent, on peut l’affirmer sans compter, est donc "putain". Dans toutes les phrases, dans tous les échanges, interposés au coeur d’expression où son sens initial n’a aucune place. C’est lourd, putain de lourd.
De nombreuses scènes de sexe sans aucune tentative de création littéraire ajoutent au réalisme voulu du récit.
Le roman est auto centré sur le couple et offre peu d’ouverture sur l’extéreur, que ce soir au Japon ou aux USA.
Pas pour moi !
400 pages Lattès 24 Août 2022
Ce roman c'est un peu comme une pierre précieuse. Brut, gris, froid à l'extérieur et brillant, intense, riche à l'intérieur. Au fil des pages, il s'est révélé rempli de beaucoup d'émotions, d'une profondeur qui au premier abord n'apparait pas.
Il faut dire que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Déjà parce que le style narratif, la manière d'écrire de l'auteur, est assez particulière. Notamment en ce qui concerne les dialogues qui sont en fait des paragraphes "normaux" mais dialogués, et qui m'ont un peu perdue dans un premier temps. Ensuite parce qu'au début l'histoire en elle-même ne m'inspirait pas particulièrement de sentiments, d'empathie pour les personnages.
La première partie, celle de Benson - "Ben" - l'un des deux protagonistes de l'histoire principale, est froide, détachée. Mais on comprend par la suite qu'elle est juste à son image : timide, pleine de retenue et de non-dits.
La deuxième partie du livre va se passer dans la tête de Mike cette fois. C'est cette partie qui m'a permis de mieux comprendre la première, mieux comprendre ce couple dans son entièreté mais aussi les deux hommes qui le forment.
Je suis alors passée d'un discours qui ressemblait à "Bon les gars, c'est bon lâchez l'affaire ! Vous vous faites du mal pour rien, c'est même pas une histoire d'amour, pourquoi tant d'emmerdes pour si peu" à "Mais mon dieu parlez vous, ne gâchez pas tout, dites-vous ce que vous ressentez, croyez en vous". J'étais totalement à fond dans la troisième et dernière partie de ce roman !
On est sur un thème principal autour de l'amour dans cette histoire. Le grand amour, le couple, l'amour maternel, l'amour paternel aussi, la famille, la fratrie, les liens qui nous unissent, les traumas qui nous séparent et nous construisent. On est sur un thème fort autour de la communication aussi. Tant de choses se passent mal ou sont compliquées parce que les personnes impliquées ne vont pas se parler franchement. On observe au fil de pages, ce temps perdu, ce gâchis, cette colère, cette tristesse, ces relations malsaines nourries par ce manque de parole.
Les trois parties sont subtilement menées pour qu'on entre dans ce duo et qu'on vive avec eux la lente évolution de leurs vies dans cette période tragique. On espère avec eux, on crie avec ou sur eux, on pleure avec eux. Jusqu'aux dernières pages le suspense monte et nous entraîne, on veut savoir.
Bilan : malgré une lente entrée et sa fin ouverte (grrrrr.... que je n'aime pas finir comme ça ! ça me frustre haha), j'ai adoré cette lecture. Je suis tellement heureuse d'avoir demandé à recevoir ce premier roman qui était d'une grande beauté. Un must have de la rentrée littéraire.
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