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Venue séjourner sur l'île de Rhodes pour se remettre d'un drame personnel, Heather Mallender disparaît brusquement au cours d'une balade en montagne, presque sous les yeux d'Harry Barnett, le gardien de la villa où elle résidait. Soupçonné de l'avoir assassinée, Harry est laissé en liberté, faute de preuves. Ce quinquagénaire alcoolique et désabusé décide alors de mener l'enquête à partir de sa seule piste : les vingt-quatre dernières photos prises par la jeune femme. Cliché après cliché, il va ainsi reconstituer les dernières semaines de sa vie, entre la Grèce et l'Angleterre. Mais plus il apprend de choses sur le passé d'Heather et plus le mystère s'épaissit. Robert Goddard signe avec Heather Mallender a disparu un pavé à suspense à devenir asocial et insomniaque. Olivia de Lamberterie, Elle. Rendez-vous à la fin, grandiose et inattendue. Vraiment. Marie Rogatien, Le Figaro Magazine.
Harry Barnett, anglais exilé sur l'île de Rhodes, en Grèce, est le gardien d'une villa. Il fait la connaissance d'Heather Mallender, qui disparaît subitement au cours d'une promenade en montagne, presque sous les yeux d'Harry. Celui ci est soupçonné, mais sera laissé en liberté faute de preuves. Il décide alors d'enquêter sur cette mystérieuse disparition.
C'est une histoire à suspens à devenir insomniaque. Ce roman, vous ne le lâcherez pas, les rebondissements sont là et la fin est grandiose !
Tout ce que j’aime :
Un cadre qui fait voyager : Rhodes en novembre, sans autre touriste que l’héroïne du titre, le silence lourd et menaçant du sommet du Prophitis Ilias, l’attente du retour de la jeune fille, prélude à sa disparition. La campagne anglaise et ses petites villes médiévales dans un rectangle reliant Oxford, Bristol, Plymouth et Portsmouth ; on arpente les collines des Cotswolds et on fait halte à Swindon en savourant une bière au Goddard Arms dont on peut admirer (sur google maps) l’intérieur bien décoré de bois blond et la façade telle que décrite dans le roman (« typiquement anglaise à la façade couverte de lierre »)
Des personnages : Le héros qui, soupçonné d’être responsable de cette disparition alors qu’il pensait avoir fait la dernière belle rencontre de sa vie, cherche à sauver ce qui peut encore l’être en se demandant pourquoi il n’est plus « un garçon courageux et débrouillard, à l’esprit vif, qui fait honneur à son école et à sa famille » comme l’écrivait le journal local l’année de ses treize ans.
Il y a aussi l’héroïne disparue, qu’on espère, avec Harry, retrouver vivante et qu’on croit reconnaître dans les rues de Lindos. Et aussi : les anciens associés du héros qui l’ont trahi, un policier grec amer et soupçonneux, l’ami fidèle qui a réussi dans la politique et qui le soutient, deux femmes qui se qualifient elles-mêmes de garces, une troisième qui ne le dit pas mais fait ce qu’il faut pour qu’on y pense, deux infirmes, des anciens d’Oxford, un psychiatre inquiétant, une secrétaire bien intentionnée et des menaces rédigées en grec.
Des sentiments forts : amitié, fidélité, trahison, pardon, amour, désir, vengeance, illusions perdues.
Et une intrigue : complexe, sans hémoglobine mais pas sans tension ni peur. Tout commence par une longue attente et un silence oppressant. L’héroïne est-elle morte ? Si oui, qui l’a assassinée, le héros peut-être. Il s’agit d’un vaste puzzle dont chaque pièce nouvelle, livrée au compte-goutte au fil des 65 très courts chapitres, est destinée à égarer un peu plus le lecteur tout en lui permettant de penser qu’il se rapproche de la vérité.
Un coup de théâtre qui opère comme un coup de poing à la page 570, l’angoisse monte, le danger se rapproche, ça va mal finir, on pense avoir tout compris…et puis non, l’intrigue repart, de nouvelles surprises nous tiennent en haleine jusqu’à la fin.
Un régal qui incite à dévorer l’ensemble de l’œuvre de Robert Goddard…mais commencez donc par le Mont Prophitis Ilias à Rhodes…et tournez les pages…
« Si elle revenait maintenant, ou même dans cinq minutes, tout irait bien. Il pourrait mettre sur le compte d’un excès de silence et de solitude l’impression confuse qu’il ne la reverrait peut-être jamais…Le silence absolu qui régnait en ce lieu y était pour beaucoup. Un silence qui avait attendu qu'ils descendent de voiture, claquent les portières puis s'avancent au coeur de la forêt, pour s'imposer à eux au point que, intimidés, ils s'étaient mis à parler à voix basse. Un silence que l'hôtel déserté et les maisons en ruine semblaient amplifier. Un silence total que même la nature respectait car, ici, aucun souffle de vent ne passait entre les arbres, aucun oiseau ne chantait dans les feuillages, pas un écureuil ne courait de branche en branche ».
J'ai beaucoup aimé ce roman, fait de suspens et de multiples rebondissements.
Il faut tenter de discerner le vrai du faux, essayer de percer la personnalité de chacun, démasquer ceux qui ne jouent pas franc jeu, et ceux qui semblent sincères.
Parce que ce sont bien les apparences qui sont le centre de cette enquête à travers l'Europe.
C'est un agréable moment de lecture que j'ai passé avec ce roman de Robert Goddard.
Harry, gardien d’une villa grecque, est en charge d’une jeune femme Heather Mallender, invitée par son patron, pour se remettre d’une dépression. Ils vont sympathiser, et au fil des jours devenir plus proches. Un jour, lors d’une excursion, Harry voit disparaître Heather, montée seule sur le mont Prophitis Ilias. Des fouilles sont organisées, on ne retrouve pas son corps, envolé, volatilisé. Il est accusé par la police locale d’avoir tué la jeune femme, mais sans corps pas de mort, donc pas de preuve de meurtre. Il est vite relâché, mais Harry dont la réputation est désormais entachée, va faire le chemin inverse pour découvrir ce qui est arrivé à Heather et pourquoi elle a disparu si mystérieusement. Il retrouve une dizaine de photos de lieux qui n’ont rien en commun, mais qui ont sûrement un sens pour qu’Heather les ai laissé à Harry, comme des petits cailloux semés afin de retrouver son chemin ou sa trace. Même si d’emblée il est aisé de deviner qui est le méchant, on ne veut pas y adhérer et l’on se prend au jeu de l’énigme des photos. On suit pas à pas le cheminement d’Harry pour retrouver la trace d’Heather, à travers les méandres de ses souvenirs et porté par ses émotions. On a peur, on a froid, on transpire, les doutes nous assaillent avec la même force que le personnage. L’auteur retranscrit sans peine cette ambiance trouble, l’angoisse est palpable et va en crescendo, à chaque étape que franchit Harry. Un thriller qui tient la route, des personnages sombres, tourmentés, qui cachent tous un secret, comme un bon « Agatha Christie », ils sont tous suspects, ils ont tous un mobile mais quel est l’assassin. Harry, héros malgré lui, fort sympathique, des défauts plus qu’il n’en faut, paumé, alcoolique, sans ambition, lâche à certains moments, peu sûr de lui mais avec un cœur de bon samaritain, honnête et d’une loyauté à toutes épreuves, et les épreuves sont là, qui l’attendent, qui vont le surprendre, le galvaniser, lui rendre une superbe qui lui a souvent fait défaut, il ira jusqu’au bout pour la retrouver, parce qu’il croit l’aimer, et même au prix de sa vie, il est prêt à mener cette quête qui le mènera aux confins de la vérité, vérité qu’il ne fait pas toujours bon de déterrer, qui fait resurgir des fantômes d’un passé douteux et douloureux oublié de tous, pour le bien de tous.
bellle histoire meme si ce n'est pas la meilleure des 3. belle intrigue qui nous entraine bien. bravo encore au traducteur !!
Magnifique suspense.
bien écrit, bon suspense, personnages attachants bon moment de lecture
suspense, bien écrit, bien amené, personnages attachants. tout est là pour faire un bon livre.
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