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C'est 1944, une période tranchante, Klara la vivra en partie près de son père, et près de Marthe, au sommet d'une colline, dans cette ferme passagère, inachevée, et clandestine du Massif central. Klara se sépare de sa mère à la gare Matabiau de Toulouse, les mouchoirs de l'adieu se mêlent aux nuages, après le tournant, Klara continue d'agiter le sien. Une pochette en pur fil, a dit sa mère - ce mouchoir blanc, un viatique, que Klara va rouler dans son poing serré, boule de moiteur, de larmes, et qui franchira avec elle le pas d'un exil, sans plus de sol ni de terre, se dira-t-elle, adulte. Et elle, pendant ces jours et ces jours de 1944, qui s'entêtent, elle, qui est-elle à grelotter, à étreindre des briques brûlantes contre une chemise et des draps si rêches ? Pas de peinture, ni de chaux sur les murs, les souris descendent le long des pierres, les planches du parquet laissent des échardes sur les pieds nus et les fenêtres embuées n'ont pas ces fougères de givre, qui cristallisent les songeries. Qui deviendrais-je se demande Klara du matin au soir, la révolution ou la guerre, quelle différence ? Elle ne se souvient plus de ce qu'elle croyait savoir - peut-être pressent-elle que l'espoir doute de l'espérance.
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