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Injustement licencié de son poste de directeur du festival de Makeshiweg, au Canada, alors qu'il mettait en scène La Tempête de Shakespeare, Felix décide de disparaître. Il change de nom et s'installe dans une maisonnette au coeur de la forêt pour y panser ses blessures, pleurer sa fille disparue. Et préparer sa vengeance.
Douze années passent et une chance de renaître se présente à Felix lorsqu'on lui propose de donner des cours de théâtre dans une prison. Là, enfin, il pourra monter La Tempête avec sa troupe de détenus, et tendre un piège aux traîtres qui l'ont détruit. Mais la chute de ses ennemis suffira-t-elle pour qu'il s'élève de nouveau ?
Le nouveau roman de Margaret Atwood, la grande dame des lettres canadiennes au succès phénoménal, est un hommage à Shakespeare à travers une prose sublime, déchirante et drôle à la fois.
La Tempête est l'une des dernières pièces de William Shakespeare. Le souffle épique de ces cinq actes, écrits vers 1610-1611. ont inspiré de nombreux auteurs dont Margaret Atwood. Son roman teinté de burlesque ouvre à une mise en abyme sans fin, où l’existence devient un terrain d’expérimentation théâtrale. L'humanité, la douceur, la nostalgie que l'on décèle à chaque page réjouissent à chaque instant.
Livre déroutant.
L'écriture est intéressante mais l'histoire ne l'est guère.
Et comme je n'ai pas lu "La Tempête" de Shakespeare, je n'ai pas du "tout comprendre".
Dommage
Un ouvrage unique, d’une originalité extrême, qui revisite La Tempête de Shakespeare magistralement.
De nombreuses mises en abyme, telles des Matriochkas, nous entraînent dans l’esprit de La tempête, dans son intrigue, en résonance avec ses thématiques (la Vengeance, la perte d’un enfant, la folie (ou pas ?) du duc, la tromperie, l’appât du gain, du pouvoir, la trahison, la rédemption, le pardon… Tout y est, plusieurs fois : une Tempête moderne, une Tempête en milieu carcéral, une Tempête sur scène … pour notre plus grand plaisir !
Un escroc qui joue l’acteur. Double irréalité.
Peut-être l’île est-elle réellement magique, continue-t-il. Peut-être est-ce une sorte de miroir : chacun y décèle un reflet de son moi profond.
Un texte puissant, à lire et relire (parallèlement au texte d’origine), sur La Tempête, le pouvoir rédempteur de l’art, l’illusion et la réalité, mais aussi sur des thématiques plus modernes, telle l’alphabétisation en milieu carcéral.
Il y avait dans ses efforts d’alors un désespoir fébrile, mais n’y a-t-il pas du désespoir au cœur de tout art véritable ?
Pour les étudiants, les enseignants, les curieux… : une très intéressante bibliographie en fin d’ouvrage.
Vous l’avez compris, la professeure d’anglais et de littérature que je suis vous recommande ce récit sans aucune hésitation !
#GraineDeSorcière #NetGalleyFrance
Voilà une lecture bien loin de celles que j’ai pu faire précédemment de cette auteure. De Margaret Atwood je connais en effet La servante écarlate et C’est le cœur qui lâche en dernier. Rien à voir donc avec ce nouveau roman paru en avril dernier.
Felix est brusquement et injustement congédié de son poste de directeur du festival de Makeshiweg alors qu’il était en train de mettre en scène La Tempête de Shakespeare.
Une véritable trahison que Felix ne pardonne pas à ceux qui l’ont fomentée.
Profondément blessé, il décide de disparaître et s’isole dans une baraque perdue. Pour ne pas complètement perdre pied et s’enfoncer dans la folie hallucinatoire qui le fait parler avec sa fille morte d’une méningite à trois ans, il accepte un poste dans une prison où il enseigne le théâtre à un groupe de détenus. Tout cela dure douze ans.
Le temps pour lui de mettre sur pied sa vengeance. Qui passera par une nouvelle mise en scène de La Tempête, jouée par les détenus.
L’intrique traîne en longueur au début mais tout prend réellement sa place lorsque nous entrons au cœur du monde pénitentiaire et que l’équipe de comédiens se met en place. Avec beaucoup d’humour (et aussi quelques clichés) Margaret Atwood nous décrit cette équipe de malfrats, magouilleurs et autres criminels qui se mobilise pour jouer ce grand classique du théâtre.
Étrangement, ce monde carcéral semble totalement coller à l’esprit de la pièce de Shakespeare. Hors du temps, légèrement loufoque, haut en couleur (ah ces fabuleux échanges de grossièretés !) et en même temps habité par une certaine brutalité.
Le récit se lit très vite mais personnellement je n’ai pas été emballée plus que cela par cette histoire de vengeance qui prend une forme un peu trop rocambolesque et délirante pour moi et qui me parait bien vite expédiée au final.
Dommage car le roman aborde de passionnants sujets sur les rapports humains, le mélange du réel et de l’imaginaire, les limites de la vengeance, la culture vue comme une échappatoire à la douleur et à l’enfermement, et bien sûr cette étonnante réinterprétation de La Tempête.
Heureusement l’écriture de Margaret Atwood reste toujours aussi agréable, nous emmenant avec brio tour à tour sur le terrain de la comédie, du thriller ou du drame.
Après l'immense succès de "La servante écarlate" Margaret Atwood dévoile ici un livre particulier et inclassable pour les passionnés de Shakespeare.
C'est l'histoire de Félix, directeur excentrique et reconnu du festival de Makeshiweg au Canada, qui se fait traîtreusement évincer de son poste par son second. De concert, Tony et Sal lui couperont les ailes sans préavis et en plein vol, alors qu'il est occupé à la mise en scène de la pièce "La Tempête" de Shakespeare.
Déjà largement affaibli par la mort soudaine de sa femme quelques années avant, suivie de celle de sa fille quelques printemps plus tard, Félix sombrera dans une douce folie et se retirera du monde dans une vieille bicoque en ruine perdue au milieu de nulle part. Privé de sa dignité et muré dans son chagrin, il ruminera au fil des ans sa terrible revanche, accompagné du fantôme de sa fille Miranda.
Douze ans plus tard, le Fletcher County Correctional Institute lui offre l'opportunité de se reconvertir et de donner des cours de théâtre à des prisonniers dans le cadre du programme d'alphabétisation. En excellent pédagogue, il pourra enfin mettre à exécution son obsession de reproduire "La tempête" en commémoration à Miranda.
Devenu un plan de vengeance machiavélique, la pièce sera mise en scène avec l'interprétation fantasque, étonnante et invraisemblable des condamnés de la prison.
Le style délirant m'a complètement désarçonné avec un titre qui n'a rien à voir avec ce que j'avais imaginé et une très plate et longue mise en place. De nombreuses longueurs et un manque de suspense tout au long de l'ouvrage m'ont fait finalement abandonner cette lecture malgré une écriture superlative étonnamment tendre et poétique.
Il semblerait que je sois complètement passé à coté de cette lecture.
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