Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
« Le ciel brûle ».
11 août 1965. Dans le ghetto noir de Los Angeles, une arrestation un peu trop musclée va mettre la cité des anges à feu et à sang. Émeutes. Pillages. Violences policières. Insurrection populaire. Au coeur du chaos, un homme, Americo Monk, cherche à rentrer chez lui, auprès de sa bien-aimée, mais se retrouve pris au piège des rues embrasées de L.A. Ulysse des temps modernes à la coupe afro, Americo est un « sémiologue des pavés », détenteur d'un carnet dans lequel il consigne tous les tags et autres graffitis qui fleurissent sur le béton, traçant une cartographie secrète de la scène underground. Document qui pourrait se révéler précieux, aussi bien pour les forces de l'ordre que les gangs rivaux. Dans sa fuite effrénée, Monk croise une foule de personnages, des plus improbables aux plus inquiétants : gourous religieux, harem de créatures tentatrices, caïds mexicains, dealers d'opium à Chinatown, sorcières vaudoues - et un énigmatique vieil aveugle, qui semble le suivre pas à pas dans son errance.
Sur fond de nuit incandescente, Graffiti Palace nous entraîne dans un trip hallucinatoire, rejouant L'Odyssée sur la scène historique des émeutes de Watts. Lyrique et cru, ce roman explosif, carburant au mélange des genres, nous offre un magnifique portrait de ville, riche de résonances politiques et sociales, puisant aux feux de la mythologie autant qu'à ceux de nos temps inquiets.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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