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Très tôt confrontée au racisme et aux inégalités, Gisèle Halimi comprend que seules les études la sauveront d'un destin tout tracé. Le récit de cette jeunesse tunisienne l'illustre de la résistance de Gisèle Halimi enfant puis adolescente face aux diktats tant familiaux que politiques, résistance qui porte en germe les engagements futurs de cette femme d'exception.
Après avoir dévoré la captivante BD "Une farouche liberté - Gisèle Halimi, la cause des femmes", j'ai fait une découverte tout aussi enrichissante avec "Gisèle Halimi, une jeunesse tunisienne", une œuvre parfaitement adaptée à un public plus jeune. Je ne saurais trop vous recommander ces deux bandes dessinées pour plonger dans l'univers fascinant de cette grande figure.
Alors que "Une farouche liberté" se focalise sur la vie adulte de Gisèle Halimi, "Une jeunesse tunisienne" nous emmène à travers les premières années de sa vie, depuis sa naissance jusqu'à l'âge de 18 ans. Ces deux ouvrages se complètent parfaitement pour offrir une vision complète de son parcours.
Gisèle Halimi, militante féministe et avocate engagée pour les droits des opprimé.e.s, a manifesté sa rébellion dès sa jeunesse en Tunisie.
En parcourant cette BD, le lecteur pénètre dans l'intimité d'une femme d'exception qui, dès son plus jeune âge, a résisté aux normes culturelles et religieuses qui lui étaient imposées.
Cet album révèle que la célèbre avocate portait en elle dès son enfance les combats qui ont marqué toute sa vie.
Déjà à l'âge de 10 ans, elle affirmait : "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. Moi, je lutterai toujours, et quand je serai grande, je défendrai les pauvres et les opprimés."
En conclusion, ces deux BD constituent une lecture incontournable, à partager en famille sans aucune réserve.
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Une biographie graphique qui retrace la vie de Gisèle Halimi jusqu'à ses 18 ans, qui marque son départ de Tunisie vers Paris où elle suivra des cours de droit. Gisèle est dès le départ consciente des inégalités, d'abord celles entre les hommes et les femmes, puis celles plus sociales et de classes.
Un récit très instructif sur une jeune femme qui a tout fait pour poursuivre ses rêves et les réaliser.
Sur la couverture, dans une rue tunisienne, une petite fille se retourne vers nous et son regard nous tient. Elle est déterminée, forte et convaincue par la sincérité de son combat. Les femmes, dès leur naissance, doivent avoir une place, libre et en conscience, dans la société, tunisienne ou française. L’Histoire a conservé le nom de Gisèle Halimi comme l’une des grandes combattantes du droit des femmes, en tant qu’avocate, écrivaine et parlementaire.
Cette bande dessinée raconte son enfance, sa vie en Tunisie entre un père aimant (dont l’amour inconditionnel pour sa fille fait espérer une autre manière de voir le monde) et une mère dure et distante. Par son parcours, on découvre une époque, une société, un monde entre deux guerres. Tout semble possible mais il faut se faire une place et se battre sans cesse. Zeiza Gisèle Élise Taïeb veut le faire. Elle le sent.
Dans une bande dessinée pleine de lumière et de couleurs, Danièle Masse et Sylvain Dorange mettent en scène une petite fille qui se bat par les mots, par les gestes. La narration est portée par la puissance de cette petite fille qui porte déjà en elle la figure de la combattante. Chez Zeiza, il y a Gisèle Halimi. La bande dessinée, avec ses décors simples et des portraits fins et directs, est un hommage. Un bel hommage. A défaut d’être au Panthéon, Gisèle Halimi peut être dans toutes les mains et éblouir par la puissance de sa vie et de son engagement.
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