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On le sait, pour la gueule de bois, il n'y a qu'un seul remède : rester couché et attendre que ça passe. Pourtant, quand une jolie - mais furieuse - cliente débarque dans son bureau pour lui annoncer la mort d'un de ses vieux frères d'armes, impossible pour Garrett de s'en tenir au plan initial. Sa mission : retrouver la maîtresse du défunt, à qui ce dernier a légué une somme colossale. Le hic, c'est qu'aux dernières nouvelles la belle se trouvait dans le Cantard, une région où elfes, gnomes, vampires et autres centaures se livrent une guerre sans merci. Et, pour ne rien arranger, cette charmante personne compte parmi les amours de jeunesse de Garrett. II y a des jours comme ça...
Un matin de gueule bois, Garrett, détective privé, est réveillé en sursaut par de violents coups frappés à sa porte. Ce sont les Tate accompagnés de Rose, jeune cliente plutôt teigneuse, qui insistent pour qu’il prenne en charge une affaire délicate : retrouver Kayanne Kronk, la maîtresse de Denis, leur oncle défunt et ancien compagnon d’armes de Garrett pour que celle-ci puisse hériter d’une fortune colossale. L’ennui, c’est qu’elle se cache quelque part dans le Cantard, région particulièrement dangereuse où elfes, gnomes, grolls, vampires et autres centaures se livrent une guerre interminable et sans merci. Heureusement, Garrett pourra être aidé dans sa quête par l’homme mort, les géants triplés et quelques autres étranges personnages aussi vilains qu’efficaces !
Ce premier épisode des aventures de « Garrett, détective privé » relève du monde de la fantaisie humoristique. D’une grande simplicité, l’intrigue repose entièrement sur la recherche d’une personne qu’on ne trouve qu’en toute fin, une sorte d’Arlésienne perdue dans le désert. Les combats ne manquent pas, tout comme les rencontres de personnages inquiétants tels les zombies de la fin. Tout le plaisir de la lecture repose sur le ton humoristique, un brin décalé, « so british » de Cook, ce qui est assez étonnant pour un Américain. L’ensemble est distrayant et de lecture facile, mais de là à comparer Cook à Pratchett et à Chandler, comme le prétend la quatrième de couverture, il y a un gouffre qu’on nous permettra de ne pas franchir.
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