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Gardien du feu

Couverture du livre « Gardien du feu » de  aux éditions Bibliotheque De L'image
Résumé:

Anatole Le Braz, né en 1859 à saint Servais, a écrit, en particulier, 3 oeuvres d'une grande importance à la fin du XIXème siècle : "La légende de la mort" (1893) écrite d'après les récits recueillis auprès de paysans et de marins, "Au pays des pardons" (1894) qui permet au lecteur de... Voir plus

Anatole Le Braz, né en 1859 à saint Servais, a écrit, en particulier, 3 oeuvres d'une grande importance à la fin du XIXème siècle : "La légende de la mort" (1893) écrite d'après les récits recueillis auprès de paysans et de marins, "Au pays des pardons" (1894) qui permet au lecteur de l'accompagner pendant que se déroulent ces fêtes, et enfin le roman "Le gardien du feu" (1900).
Le drame passionnel que décrit l'auteur dans ce livre a pour cadre le phare de Gorlébella (ou phare de la vieille) au large du Cap Sizun, dans une contrée soumise aux vents hurlants et aux tempêtes fracassantes. Il sait présenter des personnages très convaincants dans leur vraisemblance et leur psychologie. Il s'est documenté sur le travail et la vie des gardiens de phares auprès de l'ingénieur des Ponts et Chaussées de Quimper.

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Avis (1)

  • Ah ! Cette Adèle, est-elle frivole ! C’est bien une fille du Trégor, va !
    Alors que lui, Goulven, c’est le type même du Léon. Droit, profond, sincère, entier, peu expansif… un tantinet trop sérieux peut-être.
    Pas facile pour eux de s’intégrer aux Capistes, méfiants, taiseux.
    Et oui, la...
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    Ah ! Cette Adèle, est-elle frivole ! C’est bien une fille du Trégor, va !
    Alors que lui, Goulven, c’est le type même du Léon. Droit, profond, sincère, entier, peu expansif… un tantinet trop sérieux peut-être.
    Pas facile pour eux de s’intégrer aux Capistes, méfiants, taiseux.
    Et oui, la Bretagne est multiple. Chaque territoire ses caractères.
    Quand Goulven est nommé gardien de phare à Gorlébella, dans le raz de Sein, leur vie va changer.
    La forme de narration ajoute à la profondeur du récit.
    Leur histoire est écrite dans un compte-rendu quotidien que Goulven écrit à son ingénieur pour lui raconter le drame inévitable qui va se produire et comment ils en sont arrivés là.
    Car c’est un véritable drame qui se joue et qui nous est divulgué, tout en finesse.
    Le style, un peu désuet, convient bien à l’époque où se déroule l’action.
    Les descriptions sont parlantes. La côte sauvage de la pointe Finistère, c’est tout à fait ça.
    Et que les sentiments sont bien rendus !
    Le fait d’être sur les lieux mêmes pendant ma lecture, conjugué au talent d’Anatole Le Braz, a fait de ce roman une superbe découverte.

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