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Dans le but de célébrer le chaurasi de leur grand-mère Chitralekha - soit son 84e anniversaire, très important selon la tradition népalaise -, ses petits-enfants se rendent à Gangtok, dans l'Etat lointain du Sikkim, en Inde du Nord-Est. Agastaya débarque de New York. Bien qu'il soit un médecin reconnu de trente-trois ans, il redoute l'inquisition familiale qui s'annonce puisqu'il n'est toujours pas marié, et il est même terrifié à l'idée que la raison de son célibat soit révélée au grand jour.
Le rejoignent Manasa et Bhagwati, qui arrivent l'une de Londres et l'autre du Colorado. La première est surdiplômée d'Oxford, la seconde est une fugueuse déshonorée par sa famille. Tous trois affichent le même objectif : sortir indemne du chaurasi de leur grand-mère - un objectif qui s'éloigne au fur et à mesure qu'avancent les célébrations, d'autant plus qu'une servante acerbe et un quatrième invité inattendu se joignent à cette épique réunion de famille.
Chitralekha est la matriarche de la famille Neupaney, vivant à Gangtok (Indes Himalayennes)
Lors du 84 ième anniversaire d'une personne , une grande fête - le Chaurasi - est organisée.
A cette occasion, ses petits-enfants , émigrés aux Etats-Unis et au Royame-Uni reviennent en terre natale après 18 ans d'absence.
Chitralekha va devoir affronter un véritable "choc des traditions ". La modernité occidentale venant fracasser les traditions et croyances ancéstrales indiennes.
Agastaya, brillant oncologue vivant à New-York avec un homme, situation inavouable en Inde.
Bhagwati qui s'est enfuit avec un "Intouchable", mariage hors caste inaceptable dans une famille convenable.
Manasa - la benjamine - dipômée d'Oxford mais garde-malade d'un beau-père dépendant.
Et Ruthwa, l'électron libre qui a semé la honte sur la famille en écrivant un roman dans lequel il narre le viol de sa grand-mère.
Une famille insolite, pensez-vous ?
Attendez, ce n'est terminé...Prasanti ,confidente et servante de Chitralekha appartient à la communauté des Hijra, transgenres moqués mais redoutés en Inde.
Un roman ou l'humour est omniprésent et ou de multiples thèmes sont abordés.
Tradition et Modernité ne cessent de s'affronter.
Il y a du Feydeau dans ce roman brillant .
Une belle découverte de l'Inde au travers cette fête traditionnelle.
Un excellent moment de lecture !
Chitralekha va bientôt fêter ses 84 ans. Un anniversaire spécial pour les népalais.
Pour l'occasion, ses petits-enfants éparpillés dans le monde vont venir lui rendre visite.
Mais les retrouvailles ne seront pas de tout repos. Car ses descendants sont tous une déception d'une façon ou d'une autre.
Baghwati n'a pas revu sa famille depuis 18 ans, quand elle a fugué pour épouser un intouchable.
Agastaya est médecin, pas marié, homosexuel et ne souhaitant pas que sa famille découvre l'identité de sa moitié.
Manasa a fait de brillantes études, le mariage que souhaitait sa grand-mère mais se retrouve reléguée au rang de garde-malade de son beau-père.
Enfin Rutwa, écrivain a été banni par sa grand-mère après s'être inspiré de sa famille pour son roman.
Ajouter à cela, Prasanti, une hijra, une eunuque transsexuelle et vous obtenez une réunion familiale explosive.
Ce roman, léger en apparence traite de beaucoup de sujets graves : le poids des traditions et des castes, l'acceptation de soi et les relations familiales.
Si le début et la fin du roman sont trépidants et offrent de jolis portraits de personnages, le cœur du roman m'a semblé moins convaincant.
Une sorte de monotonie dans les dialogues entre les personnages m'a quelque peu lassée dans cette moitié du récit.
Néanmoins il s'agit d'une lecture plaisante, et je suis curieuse d'avoir l'avis de ceux qui l'ont lu.
Perdue au Népal
Il y a 18 ans que les 4 petits enfants de la matriarche Chitralekha ne se sont pas retrouvés auprès d'elle. 18 ans que l'aînée Bagdawi s'est enfuie pour épouser un intouchable, crime impardonnable et impardonné. Après cet épisode désastreux, tous ont quitté tour à tour le nid familial : Manasa diplômée d'Oxford a fait un "bon" mariage (arrangé) mais a dû renoncer à sa carrière pour s'occuper de son beau père infirme et tyrannique. Agastaya est un oncologue réputé à New-York mais il cache son homosexualité et Ruthwa, le petit dernier, écrivain, d'abord encensé par la critique pour son premier roman (qui décrivait, entre autres, le viol subi par sa grand mère) , a dû reconnaître avoir plagié le grand auteur Naipaul dans son deuxième roman.
Tous les 4 se retrouvent donc réunis au Népal dans leur ville natale pour l'anniversaire de leur grand mère. Une grand mère qui les a tous élevés mais une grand mère peu aimante et plus ou moins fâchée avec les 4...
J'ai eu envie de lire ce roman dont la critique était plutôt bonne avant tout pour le dépaysement : le Népal, une culture que je connais peu, voilà qui était prometteur.
Au final je me suis complètement perdue dans ce livre.
Je ne sais pas si l'auteur a souhaité faire un roman sur les relations familiales, ou sur les us et coutumes Nepalaises ou encore sur le contexte géopolitique... J'ai persévéré et lu les 238 pages, oscillant entre vaudeville et ennui.
Il y a pourtant quelques passages intéressants notamment sur le sort des réfugiés Nepalais au Bouthan ou sur le système des castes ou encore sur le destin des eunuques.
Mais dans l'ensemble il persiste l'impression d'être passée à côté du roman... Et d'avoir un peu perdu mon temps.
Un roman polyphonique exotique entre traditions et modernité.
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Des facettes de l'Inde qu'on a rarement eu l'occasion de voir en littérature. Celle des citoyens qui sont aussi bien népalais qu'indiens, perdus dans le Sikkim si convoité. Ecrit justement par un indien/népalais vivant à New York, Oxford et Gangtok (Sikkim). Quelle richesse culturelle !
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Je m'intéresse aux romans venus du pays de Gandhi, surtout depuis mon périple au Rajasthan d'il y a quelques années. Je crois que je ne m'en suis pas encore remise. Ce contraste saisissant, cette explosion de couleurs, d'odeurs, de multitudes de traditions hindous. J'ai retrouvé cette sensation si typique dans ce récit.
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Une histoire intime familiale qui traite de problèmes sérieux tels que l'appartenance aux castes (et ce que cela implique lors d'un changement avec un mariage), l'homosexualité, le statut flou des Hijras (transexuels), le retour des jeunes partis à l'étranger (et leur possible réintégration) et aussi la perte des traditions séculaires.
D'autant plus que le récit se passe à la campagne, loin de la capitale. Un peu comme si les bruits s'étouffaient, les problèmes ne seraient non moins importants. Et pourtant....
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Entre non-dits, rancoeurs, comptes à régler, secrets, débordements émotifs, cette famille se fait égratigner. On passe du doux-amer à de l'acide, du salé au sucré, tout cela en un mélange bien dosé. Des portraits justes, nuancés, pas clichés du tout qui m'ont ému fortement. J'ai l'impression d'avoir été dans une bulle, une sorte de parenthèse doucereuse, loin de mon Auvergne :)
Un auteur à suivre.....
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