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« Toute personne qui tentera de trouver une intrigue à cette histoire sera fusillée ».
Ce n'est pas un hasard si Kotzwinkle cite volontiers cette phrase de Mark Twain : livre atmosphérique, livre musical, Fan Man correspond parfaitement à l'injonction. On assiste ici à l'invention d'une figure, qu'on pourrait nommer celle du hippie loser, qui cristallise l'esprit d'une époque, de tout le mode de vie underground de la fin des années 60. Une figure qui connaitra ensuite de nombreux avatars, littéraires ou cinématographiques, jusqu'au Big Lebowski des frères Cohen : un dude, un baron, l'incarnation de la coolitude.
Horse Badorties, individualité à la fois égo et excentrique, à l'allure quasi-clochardesque, sorte de yogi foutraque à l'esprit perpétuellement enfumé, qui monologue, parcourt le New York du East Greenwich Village, au gré de ses obsessions et de ses lubies - avec une idée majeure : réunir une chorale - un love chorus composé de jeunes filles en vue d'un grand concert. Roman juvénile, roman néanmoins épanoui, Fan Man est comme une parenthèse enchantée, un message sixties enregistré, « une musique qu'on avait jamais entendue avant », comme l'affirme Kurt Vonnegut dans sa préface.
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