Le Père ÉPHREM LONGPRÉ né aux Etats-Unis en 1890 de parents canadiens-français dont il garda la nationalité canadienne - mourut à Paris en 1965 après avoir vécu en France depuis 1939.
Pendant sa vie, on le connut sous un seul aspect, l'aspect pour ainsi dire public, celui que manifestent ses nombreuses publications de savant médiéviste et de théologien de l'école franciscaine. Après sa mort, grâce à la découverte de ses notes spirituelles, un tout autre homme apparaît : l'homme caché, plus réel peut-être que le premier, l'homme de Dieu, religieux et prêtre.
Le Journal spirituel favorisera la connaissance de sa vie intérieure intense.
Des extraits de ses lettres à sa famille, à ses supérieurs, à quelques amis plus intimes révèleront un Père Ephrem vibrant à l'amour de sa famille et de sa patrie, intéressé aux événements religieux et politiques, parfois taquin et enjoué - lui si sérieux et si « spirituel » qu'on aurait cru perdu hors du courant de la vie ordinaire.
Il a quitté ses frères franciscains en leur laissant le plus bel héritage dont il ait rêvé, un François d'Assise et son expérience mystique, à la fois le couronnement de son activité intellectuelle et le test de sa propre expérience mystique.
Un homme de coeur qui connut la souffrance morale et physique, un religieux conscient de ses devoirs de religieux, un mystique de notre temps, tel fut le Père ÉPHREM LONGPRÉ.
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