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« Il existe un merveilleux proverbe : Si vous voulez être heureux pendant un an, gagnez à la loterie. Si vous voulez être heureux toute votre vie, aimez ce que vous faites. J'adore raconter des histoires. Toute ma vie, j'ai eu toutes les raisons d'être heureuse, et j'en éprouve une profonde gratitude. » Mary Higgins Clark
Mary Higgins Clark est une des Reines du crime américaine. Elle naît le 24 décembre 1927 à New York dans une famille d’origine irlandaise.
Mary raconte ses lectures (elle préfère les romans policiers, les romans à suspense), son premier poème à l’âge de 6 ans, son journal de bord dès l’âge de 7 ans, ses petits sketches qu’elle fait réciter à ses frères, ses inspirations (telle femme connue dans son enfance lui inspire tel personnage de ses romans). Tout ce que les femmes racontent, sa mère, ses tantes, leurs amies, leurs voisines, elle le note dans un gros agenda ! « Mary est vraiment douée, proclamait-elle. Elle sera un écrivain célèbre quand elle sera grande. » (p. 20). Elle raconte aussi ses frères, ses copines, les crèmes glacées, le cinéma, l’église, la mort de son père (jeune, 54 ans), la location des chambres et du garage, le collège chez les sœurs, la guerre (même si elle ne s’attarde pas), ses premiers emplois (standardiste au Shelton, secrétaire de direction chez Remington Rand, hôtesse de l’air pour la Pan Am), ses voyages « L’Europe, l’Afrique, l’Asie. » (p. 101) qui lui inspireront des nouvelles avec une héroïne : l’hôtesse de l’air, Carol (prénom qu’elle donnera à une de ses filles, également romancière) avant d’écrire des romans, son amour pour Warren Clark dès l’adolescence, leur mariage, leur appartement à Manhattan, leur vie de famille, leurs cinq enfants, ses cours d’écriture à l’université de New York : « Parlez de ce que vous connaissez, conseillait-il à la classe. » (p. 118) et « Posez-vous deux questions : « Supposons… » puis « Que se passerait-il ? » et transformez l’événement en fiction. » (p. 119). Et tant d’autres souvenirs encore.
Ce livre est captivant ! Je l’ai dévoré en une nuit ! Ce n’est pas qu’une autobiographie, c’est tout le XXe siècle qui défile depuis l’arrivée d’immigrants irlandais au début du siècle jusqu’au remariage de l’auteur fin des années 90. Évidement c’est une belle histoire à l’américaine mais il ne faut pas croire que tout est rose et que la réussite est au rendez-vous sans rien faire ! Le père a dû travailler, se battre contre les impayés dûs à la crise (fin des années 20, début des années 30) pour tenir son pub le plus longtemps possible avant de mourir d’épuisement. La mère a tenu à ce que ses trois enfants soit bien éduqués et s’est battue pour gagner de l’argent pour leurs études. Il y a eu la deuxième guerre mondiale, la guerre du Vietnam et des morts. Mary a étudié, s’est acharnée pour travailler, tout en élevant ses cinq enfants, elle a galéré pour être publiée, il y a eu des périodes de vaches maigres, elle est restée veuve des années (comme son père, son mari Warren est mort jeune), elle s’est accrochée en écrivant des séries courtes et des feuilletons pour la radio : « J’ignorais alors que je m’entraînais à devenir un auteur de romans à suspense, un genre où chaque mot doit servir à faire progresser l’action. » (p. 206), avant d’être récompensée par la parution de ses romans et le succès (en 1975).
Entre hier et demain, c’est une vie mais c’est aussi la vie américaine, des années 20 à fin 90, l’évolution des mœurs, des vies, avec des moments drôles, des moments tristes, des moments émouvants, et c’est toujours passionnant et positif. J’ai découvert une femme joyeuse malgré l’adversité, une femme intelligente, volontaire, motivée et indépendante. De quoi me donner envie de relire cette Reine du crime que je n’avais pas lue depuis longtemps !
https://pativore.wordpress.com/2015/08/27/entre-hier-et-demain-de-mary-higgins-clark/
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