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Encyclopédie des longs métrages français de fiction - 1929-1979 t.9 ; de Copains à Cover girls

Couverture du livre « Encyclopédie des longs métrages français de fiction - 1929-1979 t.9 ; de Copains à Cover girls » de Armel De Lorme aux éditions Aide-memoire
Résumé:

On peut se demander si les premiers spectateurs ont vraiment perçu toute la rage de ce film et son désespoir. Ils admirèrent semble-t-il Le Corbeau comme un drame policier bien mené, s'achevant sur le châtiment du coupable. Ainsi, Lucien Rebatet alias François Vinneuil se félicitait dans Je suis... Voir plus

On peut se demander si les premiers spectateurs ont vraiment perçu toute la rage de ce film et son désespoir. Ils admirèrent semble-t-il Le Corbeau comme un drame policier bien mené, s'achevant sur le châtiment du coupable. Ainsi, Lucien Rebatet alias François Vinneuil se félicitait dans Je suis partout d'une action « où l'on ne s'ennuie pas une minute » mais ajoutait que « ce film ne laisserait pas en nous un souvenir bien durable. Pourquoi ? Parce que la facilité de Clouzot frôle la virtuosité et favorise certains épisodes dont on s'aperçoit à la fin qu'ils n'ont ni suite ni justification. » Roger Régent se bornait pour sa part à souligner, dans les Nouveaux Temps, les tracasseries de la censure : « Le Corbeau avec ses défauts, ses outrances, ses passions, son anticléricalisme nous montre le préjudice que peut causer à l'art français de l'écran un organisme dont la libéralité ne dépasse pas Les Malheurs de Sophie. » Raymond Chirat, à propos du Corbeau (Henri-Georges Clouzot, 1943).

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