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Qu'il est beau, riche et universel, et passionnant, le cinéma de Pagnol, dès qu'il ne sacrifie pas au trop-plein de folklore, au didactisme facile ou à la propension - perverse ô combien - à vouloir à tout prix caresser le spectateur dans le sens du poil. Au même titre que Jofroi et que Regain, autres transpositions à l'écran de romans ou de nouvelles de Giono, que La Fille du puisatier et Manon des Sources, dont les qualités scénaristiques lui sont entièrement imputables, Angèle constitue bien l'un des cinq piliers fondamentaux (et fondateurs) de l'oeuvre, hétérogène et inégale, de Pagnol cinéaste. Porté par la magnificence naturelle des extérieurs, naturels eux aussi, mais jamais naturaliste pour autant, servi par un scénario d'une âpreté rare excluant toute forme de complaisance, c'est mieux qu'un grand film, peut-être même mieux qu'un chef-d'oeuvre : un film honnête, intelligent, sensible de bout en bout mais échappant à toute forme de sensiblerie ou de pathos, témoignant d'un découpage plus que précis et, surtout, entièrement tourné à la hauteur adéquate. Hauteur d'hommes (de femmes), hauteur de personnages, hauteur de comédiens.
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