Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
La maîtrise de la dénégation de soi, il fallait la conquérir. Elle ne s'offre pas. Il faudra passer par ce que seules certaines grandes âmes réussissent: l'oubli de soi (afin de ne plus se considérer comme étant le souffre-douleur d'une société qui vous dénie, maltraite, martyrise, humilie). L'oubli de soi passe d'abord par le corps. Comment mieux s'oublier qu'en s'offrant à soi-même, en se donnant la volupté, en récupérant ainsi son corps, contre les autres qui voulaient en prendre possession par des coups, coups qui laissaient des traces.
C'est ainsi que l'écrivain Georges-Arthur Goldschmidt a pris à bras le corps, contre lui, tout contre, son frère de souffrance, le héros Anton Reiser de Karl-Philipp Moritz, ceci pendant plusieurs mois, sans le lâcher, dans la découverte et l'exploration les plus totales.
Né le 2 mai 1928 à Reinbek près de Hambourg en Allemagne, l'auteur est un écrivain français d'origine allemande. Ecrivain, essayiste, il a choisi le français comme langage d'expression et d'écriture. Il est traducteur entre autres de Nietzsche, Kafka, Peter Handke et est l'auteur notamment de Le Poing dans la bouche, 2004; Le Recours, 2005; Celui qu'on cherche habite juste à côté, 2007 aux éditions Verdier et de En présence du Dieu absent, Bayard, 2001. Quand Freud voit la mer, Buchet-Chastel, 2000. La Traversée des fleuves, Seuil, 1999. Molière ou la liberté mise à nu, Circé, 1997. La Matière de l'écriture, Circé, 1997.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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