Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Année scolaire 2015-2016, une station balnéaire dans le sud-est de la France. Un concours de mannequins annonce une étape de sa tournée régionale dans cette ville qui ne s'anime d'ordinaire qu'à l'arrivée des touristes en été.
Garance Sollogoub, la fille d'une professeure de danse, est d'ores et déjà donnée favorite. Elle attire l'attention d'une bande d'adolescents plus âgés, les plus populaires, ceux avec lesquels elle a toujours rêvé de traîner. Pour se faire accepter d'eux, elle va devoir consentir à quelques sacrifices. En échange, ils vont lui offrir trois choses : l'ennui, le sentiment d'appartenance et la férocité de la meute.
Quelques mois plus tard, Garance disparaît.
Elle a menti pour les ailes est un premier roman né de deux interrogations générationnelles : quelle influence le monde numérique a-t-il sur l'évolution du langage, et comment la société de l'hyperconnexion entretient-elle une mélancolie du présent ? Ces personnages nous touchent d'autant plus que, malgré leur jeunesse et leur contemporanéité, ils ont la douloureuse prémonition de leur obsolescence. Dans ces pages, ils deviennent des figures tragiques quand ils se tournent vers leurs pulsions, seuls indices du réel et preuves tangibles du temps qui passe.
Francesca Serra offre à cette génération des milléniaux, si souvent caricaturée avec la brutalité d'un tweet, une fresque héroïque, charnelle et profondément humaniste.
Des adolescents aux prises des réseaux sociaux.
J'ai lu 80 pages et abandonné.
Sujet actuel tellement dérangeant.
Style insupportable.
Impression en très petits caractères, lignes très serrées.
Sensation de décousu daens l'histoire.
Pavé de près de 500 pages.
Non, vraiment, malgré les excellentes critiques vues sur babelio, je ne me sens pas le courage de continuer.
Wahou!
Complètement addictif, impossible de s'arrêter une fois lancés.
Garance, jeune et très jolie lycéenne, a disparu quelques jours après avoir remporté un concours de beauté.
Mais où est-elle ?
Que lui est-il arrivé ?
Simple fugue? Enlèvement ? Suicide?
On veut des réponses mais il va falloir être patients et découvrir, morcelée, l'histoire de cette jeune fille peut-être pas aussi lisse que ça.
Un roman prenant qui nous lance dans l'arène du harcèlement dans toute sa cruauté et sa cruauté sans chercher à nous épargner.
Garance, notre héroïne est en seconde au lycée. À la suite d'une soirée d'Halloween, elle intégre un groupe Salomé, Maud, Vincent, Yann et Grégoire, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Des jeux dangereux, la vérocité, la meute vont peu à peu l'anéantir.
Une histoire révélatrice de nos rapports avec les écrans, les réseaux sociaux et les autres.
Au fil du roman, le décors change, et le rythme s'apaise, nous nous rapprochons de la nature , les arbres, les couleurs, le bruit des oiseaux.
Un roman captivant.
Prix littéraire du Monde en 2020, Elle a menti pour les ailes est une lecture Choc!
Garance, élève de seconde bien élevée, sans histoire et très jolie fille, elle est annoncée favorite du concours de mannequin auquel elle est inscrite et qui va faire basculer sa vie. Prête à tout pour intégrer le groupe des beaux gosses de son lycée, elle s’empare rapidement de leurs codes et consent à quelques "sacrifices". Puis soudain, elle disparaît brutalement ! Le suspense s’installe et l’histoire se transforme en enquête policière. On assiste avec effroi à la violence du cyber-harcèlement et l'on a peur pour nos enfants qui vivent dans ce monde totalement fou...
Passionnant, haletant et dérangeant... incapable de le lâcher, j'ai détesté ce livre pour tout ce à quoi il renvoie.
Pour cette génération que nous prenons pour des enfants alors qu'ils sont déjà blasés, cyniques
Curieux et complexe,ce roman mêle réflexions, descriptions excellentes de la nature, messages internet et monde des ados :tout se mélange en une "danse" qui vous happe, vous agace et vous interpelle jusqu'à la fin .Un premier roman, vaste fourre-tout ,rédigé avec talent. à lire jusqu'au bout !
S'il y a un roman qui est le reflet – triste et inquiétant – de la nouvelle génération Tik Tok, Insta, Snap, c’est bien le roman de Francesca Serra Elle a menti pour les ailes. Si vous voulez comprendre – du moins essayer de comprendre- ce que sont les adolescents de 2020, alors ouvrez ce roman.
Couverture du livre « Elle a menti pour les ailes » de Francesca Serra aux éditions Anne Carriere
Garance est la fille d’une professeure de danse classique. Belle jeune fille, elle reçoit une éducation stricte à l’image de ce qu’enseigne sa mère. Mais les sirènes des réseaux sociaux, l’envie d’être une adolescente appréciée, au nombre démesuré de like, va faire voler en éclats cette belle éducation.
L’inscription à un concours de mannequin bouleverse la vie de Garance. Elle devient le centre d’une attention flatteuse mais aussi dangereuse. Sur les réseaux sociaux, la frontière entre amour et haine est bien souvent mince et Garance en fait la cruelle expérience. Il faudra sa disparition pour que le séisme de ce harcèlement scolaire soit révélé au grand jour.
Le kaléidoscope de points de vue permet la plongée dans la vie intime de ces adolescents hyper connectés. En un premier roman, l’auteure perçoit tous les mots et les maux de cette génération qui va trop vite et qui tel Icare se brûle les ailes vers un soleil bien trompeur, celui de la petite célébrité des réseaux sociaux, célébrité bien trop éphémère et infondée. Elle alerte aussi sur un mal de cette génération : le harcèlement scolaire qui existe depuis bien longtemps mais a pris une ampleur démesurée et parfois incontrôlable. La cruauté des enfants et des adolescents n’est plus à prouver. Elle existe, elle est perverse, elle détruit sans vergogne et sans limite avec un outil de torture : internet.
Si le roman m’a happée pendant les 2/3 tiers de l’intrigue, évoquant sans cesse le monde dans lequel je gravite, celui des adolescents, la dernière partie me laisse sur un avis plus mitigé.
En résumé : c’est le roman d’une époque, d’une génération.'
Ouh la la, que cette immersion dans l'univers hyperconnecté des ados est flippante pour les parents ! J'ai senti mon cœur de maman se serrer à la lecture de certains passages du roman.
C'est sans filtre, c'est cash et c'est violent.
Francesca Serra, de sa plume incisive, parvient à dresser un portrait saisissant de la génération des « millennials », à travers l'histoire de Garance et de ses camarades de lycée.
A l'adolescence - cet âge charnière, ce passage si délicat où l'on quitte le cocon protecteur de l'enfance, où l'on se cherche et où l'on se construit au fil de ses expériences, où l'on se sent « grand » mais où l'on se révèle parfois fragile et influençable, et où le regard des autres et le désir d'appartenir à un groupe sont si puissants - le rejet et le harcèlement scolaire sont dévastateurs.
Les erreurs commises se payent cher et le jugement de ses pairs est impitoyable.
Cette problématique du harcèlement scolaire n'est pas nouvelle mais ses effets sont démultipliés
avec l'avènement les réseaux sociaux, où la popularité se mesure au nombre de « like » reçus et où l'on peut devenir du jour au lendemain la cible d'un acharnement hors de contrôle.
Il est tellement facile d'être blessant lorsque l'on est anonyme, retranché derrière son écran. La portée des mots peut sembler virtuelle mais les conséquences sont bien réelles et peuvent être dramatiques.
L'auteure décrit avec beaucoup de réalisme ce phénomène de lynchage de masse.
J'ai moins aimé la dernière partie du livre, que j'ai trouvée un peu trop longue et manquant de cohérence avec le reste de l'histoire, mais dans l'ensemble, cette plongée au cœur du quotidien des adolescents est très réussie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...