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La Grande Guerre a puissamment marqué l'histoire familiale de l'auteur ; ces pages se veulent le journal minutieux et précis de son moment initial, du 31 juillet au 1er octobre 1914.
Elles sont prêtées à un grand-oncle, Raymond Grizou (1892- 1968), afin de ne pas quitter le plan de la réalité vécue. Grizou était un vigneron des Corbières, militant socialiste depuis son plus jeune âge et ardent défenseur du mouvement coopératif : on percevra dans ces pages un ton particulier d'humanité et le sentiment immédiat d'une communauté de vie.
Il est difficile de ne pas lire d'une traite ce journal des premières semaines de «sa» Grande Guerre, avec le recueillement appelé par la profondeur de l'expérience traversée. Chaque journée fait l'objet d'un texte; les personnages qu'on y rencontre sont des soldats ou des officiers de son régiment et sont nommément cités. Lecture captivée par cette réalité en bataille que caresse le récitatif d'une voix intérieure évoquant ce qui se voit, s'entend et se devine, mêlée aussi de souvenirs et de rêveries. Et parlant de la beauté du monde, de la lumière et de la nuit, dans une sorte, parfois, de balbutiement imposé par l'horreur de la guerre, comme un coin qui fait éclater l'innocence des choses.
L'équilibre, ici, de la fiction et de l'hommage, de la rêverie et de la réalité, redonne à la poésie sa dimension la plus poignante:
école du regard, du coeur et de l'esprit, égrenant toutes les leçons de l'expérience terrible et acceptée.
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