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Un grand roman d'anticipation où l'art contemporain est le personnage principal.
C'est dans les bras de sa maîtresse, une employée du grand hôtel où il séjourne à Sils-Maria en Suisse, que Simon, jeune pianiste virtuose, apprend le décès de son père, un milliardaire dont il s'est éloigné depuis l'enfance. Simon devient l'héritier de la plus grande collection d'art contemporain au monde, où il ne voit qu'un immense tas de cochonneries, oeuvres d'artistes dont les cotes ont été artificiellement poussées jusqu'à des sommets aberrants. La décision de Simon de liquider la collection par une gigantesque vente aux enchères et sa critique radicale du marché de l'art lui valent une déclaration de guerre de ce dernier, qui voit la menace de son effondrement.
En cette époque proche où l'art contemporain est devenu une bulle spéculative, un secteur financier et bancaire essentiel, où terrorisme et mafias ont partie liée pour recourir à la violence extrême, Simon voit sa carrière de musicien compromise et sa vie privée sujette à un grave dérèglement.
On peut voir dans ce roman nietzschéen une fable prophétique où les plus forts triomphent, même si c'est la beauté qui peut sauver le monde.
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Découvrez le palmarès des romans de la rentrée littéraire 2015 par les explorateurs de lecteurs.com Tous nos conseils de lecture pour les incontournables de cette rentrée
Le 21 juillet 1943, Hans Erich Nossack, écrivain hambourgeois, pacifiste de gauche, qui n'a encore pratiquement rien publié, décide d'aller passer quelques jours dans la campagne proche de la ville. Puis, dans la nuit du 24 et jusqu'au 3 août a lieu "l'opération Gomorrhe" , menée par les Alliés et qui a pour but la destruction de Hambourg : 350 000 habitations détruites et près d'un million de civils sans abri.
L'auteur assiste à distance au Feuersturm, "la tempête de feu" . Hans Nossack assiste à la destruction apocalyptique de sa ville natale, Hambourg, et au désarroi des fugitifs, devenus des réfugiés : "Pour moi, la ville s'est effondrée comme un tout, et pour moi le danger consista, voyant et sachant cela, à être écrasé par la souffrance du sort commun". Il en fait un témoignage direct, un rapport écrit trois mois après l'opération.
Le franchissement de cet abîme et la mission dont il se sent investi de le décrire donnent sur-le-champ à Nossack sa véritable voix d'écrivain. Selon W. G. Sebald, L'Effondrement est l'un des textes les plus importants et les plus justes de ce que l'on a appelé "la littérature des ruines" : "Il semble que parmi les écrivains allemands, à la seule exception de Nossack, aucun dans ces années n'ait été disposé à ou en mesure de coucher sur le papier la moindre ligne relatant le déroulement et les effets d'une campagne de destruction aussi longue et d'une telle ampleur".
Une voix intemporelle qui résonne encore aujourd'hui en Syrie et ailleurs : les camps de réfugiés, les fugitifs et les migrants arrachés violemment à leur terre. Avec le risque aussi mental que physique d'un effondrement
Entre confidences, articles de presse, souvenirs de son ami et cousin, l’auteur nous raconte la déchéance d’un virtuose de la musique, après l’annonce du décès de son père.
Cela se passe en 2025, Simon PINKAS vit une aventure amoureuse avec une femme de chambre, dans l'hôtel, ou il réside avec sa mère.
Il apprend la mort de son père et qu’il hérite de toute sa fortune, mais surtout de sa collection d’art contemporain , dont il veut se débarrasser, et surtout empêcher l’exposition dans les salles les plus prisées au monde..
Cette décision va lui valoir les pires ennuis avec le gratin mondial.
Sa mère va lui révéler un secret qui va le bouleverser et lui causer une paralysie de la main droite, ce qui va l’empêcher de jouer du piano et ainsi annuler sa tournée.
Au début de la lecture de ce livre, je me suis dit que cela n’allait pas accrocher. A mon grand étonnement, je me suis plongée dedans, impatiente de connaître le destin de ce “pauvre” pianiste, à qui tout semble réussir (succès, amour, fortune).
Bien écrit, rythmé, finalement, ce livre m’a bien plu.
Extraits :
Un père peut ne pas reconnaître son fils naturel, mais un fils ne peut refuser de reconnaître son père.
(...) après que l’on a cru à des menaces pour la sécurité du jeune virtuose, en relation avec les, un grand spécialiste new-yorkais des pathologies des musiciens, appelé à Sao Paulo par les organisateurs de la tournée, confirme un diagnostic de dystonie focale, un trouble neurologique qui peut se révéler grave et durable, communément appelé la “crampe du musicien”.
La mémoire de monsieur Spielman fonctionne par discontinuités : il semble ouvrir l’un après l’autre les tiroirs d’un meuble à souvenirs, sans aucune relation l’un avec l’autre.
* Chronique #ExploLecteurs
Simon, célèbre pianiste, hérite à la mort de son père milliardaire, de toute sa collection d'art contemporain. Pour le jeune homme, c'est un cadeau empoisonné ; il souhaite vendre tous les tableaux aux enchères et au plus vite ! Débute alors une « guerre » avec le marché de l'art ...
Ce livre est une belle découverte, j'ai accroché dès les premières pages, on découvre les combines du marché de l'art, c'est très intéressant. L'écriture est fluide et les chapitres avec leurs différents types de narration se lisent très bien (témoignages et souvenirs du meilleur ami de Simon, extraits d'articles de journaux, passages du journal intime de Simon). J'ai beaucoup aimé les passages du journal intime de Simon, en effet je me suis senti plus proche de lui.
Je trouve que les informations me parvenaient d'une façon "lisse", la plume de l'auteur est magnifique. C'est un excellent roman, qui me donne envie de lire d'autres écrits de l'auteur. Je pourrais sans doute continuer pendant des heures, mais je ne voudrais pas vous empêcher de vous rendre en librairie pour acheter ce livre !
* Avis de la page 100 #ExploLecteurs
Le rendez-vous de la page 100 ...
Simon, célèbre pianiste, hérite à la mort de son père milliardaire, de toute sa collection d'art contemporain. Pour le jeune homme, c'est un cadeau empoisonné ; il souhaite vendre tous les tableaux aux enchères & au plus vite ! Débute alors une "guerre" avec le marché de l'art ... De plus, un événement personnel (que je vous laisserais découvrir) va complètement changer sa vie ...
Ce livre est une belle découverte, j'ai accroché dès les premières pages, on découvre les combines du marché de l'art, c'est très intéressant. L'écriture est fluide & les chapitres avec leurs différents types de narration se lisent très bien (témoignages & souvenirs du meilleur ami de Simon, extraits d'articles de journaux, passages du journal intime de Simon). Je reprends ma lecture avec enthousiasme !
Chronique finale #ExploLecteurs
Simon Pinkas est un jeune pianiste virtuose, dont le père, un grand collectionneur d’art contemporain, vient de décéder. Simon, fils unique, a toujours eu une relation conflictuelle avec son père, et pense ne pas être trop affecté par cette perte. Cependant, avec sa décision de liquider la collection d’art, il déclenche une guerre médiatique qui se révèle bien plus sérieuse et virulente qu’il ne l’aurait pensé. C’est en effet toute la communauté de l’art contemporaine qui l’attaque. Il doit donc faire face à une tempête juridique et mondiale, puisque de nombreux pays, et surtout quelques mafias, sont touchés par cette vente qui risque de bousculer l’économie mondiale. Mais Simon se détache complètement de cette histoire, et bien que croulant sous les menaces, ne désire que continuer sa vie de pianiste. C’est sans compter avec une révélation qui va l’ébranler et l’amener dans un long voyage presque initiatique, et introspectif, jusque dans les bas-fonds du Brésil.
Le récit est divisé en plusieurs points de vue, et essentiellement deux sur la plus longue partie du roman :
Simon Pinkas, à travers le journal qu’il tient
Benjamin Abram, meilleur ami de Simon, qui raconte ses souvenirs et ses confidences sur Simon à son cousin.
J’ai bien aimé ce découpage qui donnait un côté très authentique à l’histoire, et qui me permettait surtout d’apprécier ces deux protagonistes de manière plus concrète.
Le journal de Simon nous permet aussi de comprendre ses choix et ses sentiments, mais nous livre également de manière crue son côté pervers, parfois dérangeant.
J’ai bien aimé ce roman, que j’ai perçu malgré son titre, comme un voyage à travers la musique et l'art, à travers aussi des réflexions sur la vie et la famille et sur les tabous en général.
Mais comme le suggère le titre, c’est aussi et surtout, finalement, l’histoire d’un homme dont tout l’univers s’effondre, l’histoire d’un homme mû par une certaine fatalité, qui nous fait partager son histoire.
Rendez-vous de la page 100 #ExploLecteurs
Le père du jeune pianiste virtuose Simon Pinkas, Jean-Paul Maleterre, lui figure collectionneuse d’art contemporain, décède. Simon, fils unique, a toujours eu une relation conflictuelle avec son père, et pense ne pas être si affecté que cela de cette perte.
Débute une guerre médiatique, car Simon veut liquider la collection que son père lui a légué.
Le livre se lit bien, même si certaines descriptions sont un peu longues, j’aime bien le style de l’auteur. Je trouve qu’on s’attache assez vite au personnage qu’est Simon.
Je suis curieuse de l'histoire, jusqu'à présent on suit les propres mémoires du personnage, et celles du cousin de son ami proche, qui a confié l’histoire à ce dernier.
Simon Pinkas, jeune prodige du piano apprend la mort de son père, Jean-Paul Maleterre, un très grand collectionneur d'art contemporain suite au crash de son jet privé. Simon devient donc l'heureux héritier de la collection de son père. Seul problème, les deux hommes ne sont pas très proches et ne partagent pas cette passion pour l'art contemporain. Pour le fils ce n'est qu'un immense tas de cochonneries dont il veut se débarrasser dans une vente aux enchères mais ce n'est pas du goût de tout le monde, cela pourrait même engendrer l'effondrement de la côte de ces artistes... Le premier chapitre est long et répétitif, on attend de rentrer réellement dans le vif du sujet.
Puis on découvre les autres chapitres et cela donne un véritable rythme à cette histoire, on alterne entre les souvenirs du meilleur ami de Simon à son sujet, des extraits du journal de Simon et des sélections de titres et d'articles de la presse française. On plonge alors dans le marché de l'art et tout ce dont ça implique (l'argent, le pouvoir, la politique, la mafia, ...).
Ce roman se lit comme un polar avec un rythme assez soutenu et aussi grâce à l'originalité des chapitres. De plus on voyage entre la Suisse, le Brésil, Paris, la Moravie. On s'inquiète pour Simon après qu'il ait reçu des menaces de mort, on s'inquiète pour lui à cause de la maladie qui a frappé sa main droite et qui l'empêche de jouer, on s'inquiète aussi pour les dérives sexuelles de ce pauvre garçon, parfois ça en devient carrément flippant quand l'auteur nous décrit sur 6 pages les pratiques zoophiles qui se déroulent dans une Love Farm au Brésil, ou quand il y décrit des scène d’inceste particulièrement malsaines (du coup on s'inquiète aussi un peu pour la santé mentale de l'auteur!). C'est trash et c'est osé mais c'est aussi pour ça qu'on aime (ou qu'on déteste, je vous l'accorde c'est à double tranchant!). Quand on se dit que ce pauvre Simon s'est simplement retrouvé du jour au lendemain héritier d'une gigantesque collection d'art contemporain (dont il se fiche éperdument), a voulu revendre cette collection pour offrir l'argent à des associations, s'est retrouvé menacé de mort, malade au point de ne plus exercer son métier et ennemi public numéro 1.
J'ai été agréablement surprise par ce roman d'autant plus que c'est un livre vers lequel je ne me serais pas dirigée naturellement, le résumé me donnait l'impression d'une histoire un peu trop politico-sérieux à mon goût. Et trêve de plaisanterie, lire ce livre m'a permis de me poser la question de savoir quelle place occupe l'art dans ma vie et dans la société en général. Y a-t-il un art supérieur? Est-ce que l'art ne devient pas un moyen de montrer sa fortune sans forcément prêter attention à ce qu'il signifie?
RDV de la page 100
Effondrement - Alain Fleischer
Simon Pinkas, jeune prodige du piano apprend la mort de son père, Jean-Paul Maleterre, un très grand collectionneur d'art contemporain suite au crash de son jet privé. Simon devient donc l'heureux héritier de la collection de son père. Seul problème, les deux hommes ne sont pas très proches et ne partagent pas cette passion pour l'art contemporain. Pour le fils ce n'est qu'un immense tas de cochonneries dont il veut se débarrasser dans une vente aux enchères mais ce n'est pas du goût de tout le monde, cela pourrait même engendrer l'effondrement de la côte de ces artistes...
Le premier chapitre est long et répétitif, on attend de rentrer réellement dans le vif du sujet. Puis on découvre les autres chapitres et cela donne un véritable rythme à cette histoire, on alterne entre les souvenirs du meilleur ami de Simon à son sujet, des extraits du journal de Simon et des sélections de titres et d'articles de la presse française. on plonge alors dans le marché de l'art et tout ce dont ça implique (l'argent, le pouvoir, la politique, la mafia, ...).
Pour le moment je suis agréablement surprise d'autant plus que c'est un livre vers lequel je ne me serais pas dirigée naturellement, le résumé me donnait l'impression d'un histoire un peu trop politico-sérieux à mon goût.
Chronique #ExploLecteurs
Alain Fleischer, nous plonge dans le milieu de l’art contemporain et de sa spéculation, sujet plein de controverse et qui sera le fil conducteur du livre. Simon Pinkas, jeune pianiste très renommé apprend la mort de son milliardaire de père lors de ses vacances auprès de sa mère en Suisse, père avec qui il n’a plus de relation, ce dernier lui lègue sa somptueuse collection d’art contemporain, ce dernier s’empresse de la dénigrer. C’est ainsi que commence notre roman, nos aventures avec Simon et son ‘effondrement’.
J’ai beaucoup apprécié la construction du livre qui a su rester cohérente jusqu’au bout, malgré un changement de cadence au milieu du livre. Une action, un événement, 3 chapitres, 3 visions avec un style de narration différents pour chacun. Chaque événement nous est décrit en premier par un intermédiaire – ici, le cousin du meilleur ami du héros – ensuite nous avons la vision de Simon Pinkas sous la forme de son journal intime et enfin la vision de la presse. Le style est oratoire quand le sujet concerne l’art contemporain, j’ai même eu parfois l’impression de lire un essai, une dissertation dont le titre pourrait être l’art contemporain, spéculation ou véritable créativité. Quand le sujet concerne la vie de Simon, ses sentiments, son mental, le style est plus romancé, à ce moment-là, j’ai éprouvé de l’empathie pour sa situation.
Le titre résume à lui seul le thème du roman, je rajouterais même le mot quête, ici l’auteur ne nous entraîne non pas dans la quête du bonheur, mais dans la quête de l’effondrement, jusqu’où un homme peut-il aller dans sa ruine, dans son anéantissement, dans cette perte brutale et soudaine des valeurs. Le moment qui évoque le plus cette perte des valeurs est celle décrite lors de son passage dans des lovefarm en tant que spectateurs – ce sont ses moments là qui m’ont gêné, car je n’imaginais pas la non limite de la perversion humaine, les romans BDSM que j’ai pu lire me semble maintenant un peu fade - la description des scènes n’ont pas l’air de perturber Simon, il semble même déconnecté, c’est là que j’ai commencé à comprendre le sens du titre. La question que je me suis posée, sera-t-il acteur ou spectateur de son effondrement.
L’auteur a su nous montrer avec ses mots parfois crus, ses idées si bien exposées que l’homme peut vite se retrouver à terre et qu’une cascade d’événements peut l’empêcher de réagir de repartir. Je connaissais l’auteur à travers ses photographies et je n’ai pas été déçu de son style littéraire.
Le rendez - vous de la page 100
Eh bien, après avoir lu le 1er chapitre, je me suis dit que cela va être long et difficile ses 300 pages, non pas que l’histoire ne soit pas intéressante – l’auteur nous parle de la vie de Simon Pinkas après la mort de son père - mais la manière dont cela est écrit, les descriptions sont lourdes et redondantes, cela donne l’impression de remplir de la page. MAIS c’était le 1er, car ensuite, les autres chapitres sont écrits différemment et de manière plus dynamique, je suis donc repartie à suivre les rebondissements de la vie de Simon qui ne manque pas de piquants.
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