Dans son essai, Jean-Joël Bahi s'insurge contre l'opposition couramment faite entre éducation et croissance économique car, selon lui, « l'éducation doit pouvoir être un facteur de développement durable ». Alors que la recherche scientifique générant des profits est valorisée, il déplore que certains gouvernements aient tendance à délaisser l'éducation et en particulier les filières qui ne servent pas directement au secteur économique, comme les sciences-humaines. Il propose au contraire de mieux financer l'enseignement, de promouvoir l'égalité des chances pour chaque citoyen et de privilégier l'interdisciplinarité afin de constituer une société juste, équitable et prospère. S'appuyant sur les thèses de plusieurs penseurs d'envergure, tels Karl Marx, John Rawls ou encore Martha Nussbaum, il questionne les notions de citoyenneté, de justice et d'éducation pour penser un monde meilleur.
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