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«Éclats cubains pourrait se définir comme une mosaïque, mais aussi bien comme une rhapsodie. Il était question, au départ, de faire un voyage dans le train reliant La Havane et Santiago, selon une confrontation entre le point de vue de l'écriture et celui de la photographie. Très vite, le motif ferroviaire s'est laissé déborder ou dérouter par toutes sortes d'interférences : les impressions de la rue, des bribes de conversations, des rencontres, des traces d'histoire, autant de visions fugitives ou récurrentes, complétées par des lectures, des souvenirs. La réalité cubaine, si contradictoire parfois, subtile, complexe, difficile à appréhender, mais charmeuse, se déployait autour de nous. Plutôt que l'enflement progressif d'un ego spongieux, celui de l'écrivain-voyageur (catégorie mercantile à la mode), on a fait ici le pari de l'effacement, ou du retrait, afin de procéder à l'enregistrement simple, mat, bref, presque détaché (mais non dénué de tendresse) de ces déclics accidentels du quotidien, du parcours, de la déambulation, de la parole, un enregistrement par nature fragmentaire de petits éclats qui recomposent une possible réalité. La vie de l'île est abordée sans a priori aucun, ni nostalgie, ni hostilité, ni fascination. Mais non sans désir. Ces éclats (restitués sur le mode arbitraire mais neutre de l'abécédaire), et les photographies présentées en regard, répondent à la volonté de sortir des clichés dont on s'abreuve si volontiers sur Cuba.»
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