La présente étude est une contribution à une analyse comparative pour évaluer la vulnérabilité environnementale, socioéconomique et institutionnelle entre les sites de Saly Portudal (Petite Côte) et la Langue de Barbarie (Grande Côte). Ces deux zones ciblées présentent d'importantes potentialités socio économiques liées à la pêche, au tourisme et une occupation humaine relativement forte. Toutefois, il s'agit de zones soumises à l'érosion côtière avec un taux de recul dépassant 1 m/ an à Saly et à l'échelle du centimètre (0,2 m/an) à Saint-Louis. Cette érosion causée en partie par des phénomènes naturels, est aujourd'hui aggravée par des actions anthropiques. Malgré les différents efforts consentis par les pouvoirs publics et autres acteurs privés, la menace sur les activités économiques et sociales de la zone côtière reste réelle sur ces sites. Ce travail montre qu'au-delà des facteurs naturels et anthropiques très importants dans l'explication du phénomène, la difficulté réelle pour faire face au problème résulte d'une gouvernance du littoral insuffisamment coordonnée et structurée notamment dans les politiques publiques actuellement en cours.
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