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Paris 31 juillet 2018. La canicule a transformé la capitale en fournaise et les couloirs du métro en étuve. Un incident sur la ligne 1 contraint une rame à s'arrêter en urgence entre deux stations, prenant au piège des dizaines de passagers. Lors de l'évacuation de ces derniers, Célia n'atteindra jamais le quai de la station suivante. Comme happée par l'obscurité des tunnels, elle semble s'être volatilisée. Malgré le peu d'indices dont il dispose, Maxime, son compagnon, se lance à sa recherche dans une course infernale où les secrets et les doutes l'entraîneront vers un univers macabre et dangereux...
Un suspense imprévisible à couper le souffle !
Un jour d’été, en pleine canicule, une panne de métro sur la ligne 1 provoque une immense pagaille. Parmi les centaines de passagers coincés sous terre, Max et Célia, deux jeunes amoureux tout au début de leur histoire. Lorsque les passagers, excédés et au bord du malaise commencent à évacuer par les tunnels, Max et Célia sont séparés par la cohue. Max remonte à la surface, mais Célia est introuvable. Le jeune homme, légitimement très inquiet, cherche à tous prix à la retrouver. Mais vite, il découvre un aspect de la vie de Célia qu’il ignorait, et qui se révèle inquiétant.
« Disparition » (titre bateau s’il en est !) est un premier roman. J’ai déjà lu et apprécié Nicolas Nutten et je découvre donc avec ce polar ses débuts dans le genre. Le point de départ de l’intrigue est assez bien vu : la panne géante sur la ligne 1 (une ligne automatisée, cela ajoute un peu à la pagaille qui s’installe assez vite), l’angoisse qui monte, l’évacuation anarchique et le fait qu’une jeune femme soit perdue dans les méandres du métro, tout cela était prometteur. Même après, le récit continue de tenir la route, Max va déclarer la disparition de son amie à la police, et incapable de rester sans rien faire, sollicite une connaissance qui est un « cataphile » (comprendre, un habitué des catacombes de Paris). Et tout le voyage dans le monde inquiétant des catacombes est là aussi très réussi, et instructif, et flippant. C’est après qu’à mon sens la roman devient moins passionnant. L’intrigue prend alors un tour compliqué, flirtant avec des thèmes un peu éculés (le trafic de drogue, la mafia russe…), faisant intervenir des personnages un peu caricaturaux, affublant le héros d’une copine semblant tombée du ciel mais curieusement très impliquée. Les rebondissements se succèdent et on tombe dans le polar pur sucre, loin de la bonne idée originale du début. En fait, Nicolas Nutten voulait probablement trop bien faire : dénoncer ceci, évoquer cela, puis encore cela… Son intrigue finit par devenir de moins en moins lisible. Heureusement que tout se clarifie un peu sur la fin, une fin là encore, qui aurait pu être plus originale. C’est comme si l’auteur avait une trame en tête, une sorte de trame de série TV et qu’il la suivait consciencieusement : alors, il faut un point de départ bien flippant, un décor angoissant, des vilains très vilains, des vilains moins vilains, une scène gore, une fille qui débarque pour aider notre héros, une injustice à venger, des flingues, de la drogue, des hommes de main, un géant industriel qui cache des secrets, etc… Ce côté un peu « catalogue » finit par gâcher la bonne impression des premiers chapitres. Après, il ne faut tout jeter de ce premier roman, l’écriture est sympathique, il y a quelques touches d’humour, l’auteur n’a pas peur de croquer des personnages complexes, il n’a pas peur non plus de faire couler le sang des coupables comme des innocents. Mais même si on arrive facilement au bout de ces 60 chapitres, l’intérêt allant diminuant au fil des pages, « Disparition » ne laisse pas un souvenir fort. Mais c’est un premier roman et « Comme deux Gouttes de sang », son deuxième roman lu dernièrement, était bien meilleur. Nicolas Nutten mérite qu’on suive l’évolution de son travail car apparemment, il progresse vite.
beaucoup d'invraisemblances mais c'est un roman plaisant dont l'histoire change un peu du schéma habituel.
Lu dans le cadre d’une lecture commune, j’ai découvert ce roman et son auteur avec plaisir.
Je ne reviens pas sur l’histoire en elle-même et ne ferai pas de résumé. Cela a déjà été fait, et bien fait, dans les avis précédents.
L’histoire est plutôt intéressante et inédite mais je n’ai pas été happée complètement. Il m’a manqué un petit quelque chose pour que je me plonge complètement dedans. J’aime rentrer dans l’histoire, vivre avec les personnages, ressentir leurs émotions, leurs joies, leurs peurs, … et là ça n’a pas été le cas. Donc avis global mitigé.
Généralement, on choisit un bouquin parce qu’on connait son auteur, parce qu’on en a entendu parler ou parce que la couverture nous a plu et attiré. Là, la couverture est plutôt basique et n’attire pas assez l’œil. Elle ne m’évoque rien en particulier. C’est dommage. Sur un premier roman, ça aurait pu être un atout.
Le résumé par contre, a été bien travaillé. Il est simple et concis mais m’a vraiment donné envie de lire le roman. Les chapitres sont plutôt courts et ça, ça me plait. Je trouve que cela donne un rythme à l’histoire. L’intrigue est quant à elle intéressante, plutôt inédite. Je n’avais jamais rien lu sur ce thème.
Un bémol sur les personnages. Ils ne sont pas désagréables mais ils manquent un peu d’épaisseur pour moi. Je n’ai pas réussi à m’attacher à eux donc je n’ai pas forcément envie de les retrouver dans un autre roman. Au niveau ambiance par contre, l’auteur a su y faire. J’ai aimé la description des catacombes qui nous plonge et nous maintient plutôt bien dans l’intrigue. On se retrouve avec les personnages et on y vit l’intrigue avec eux. Un problème cependant, on est parfois noyé dans des détails, des descriptions.
Le dénouement est finement amené, sans aucune piste au préalable. J’ai adoré. Nicolas Nutten a su porter et maintenir le suspens jusqu’au bout. L’écriture de l’auteur est agréable, fluide, le vocabulaire est adapté aux personnages et aux situations.
Ça n’a pas été pour moi une lecture addictive, ni un coup de cœur mais cependant un bon premier roman à lire et sans nul doute, un auteur à découvrir et à suivre. N’oublions pas que c’est un premier roman.
chronique Nathalie Bullat :
Serrures qui cèdent, appartement dévasté, vol de clé USB, métro en panne, foule en panique. Vrais méchants, embuscades : tous les ingrédients sont réunis dans ce thriller pour vous donner des sueurs froides ! Ce Premier roman de Nicolas Nutten est servi par une belle écriture où tout est mouvement et enchaînement. Il nous offre une intrigue noire à souhait , il parvient même à nous envoyer le souffle haletant des personnages piégés dans un invraisemblable tourbillon.
Un soir d'été caniculaire les rames du métro stoppent brusquement, les passagers sont évacués dans de longs couloirs sombres. Ambiance oppressante. Maxime et sa compagne Célia poussés par la foule sont séparés. Célia ne réapparaîtra pas. L'angoisse monte. Maxime passera la nuit à sa recherche dans les méandres du métro , puis dans les catacombes où se trouve une faune déjantée, déglinguée et surtout dangereuse. Entrent en scène des individus tous plus douteux ou suspects les uns que les autres. Ils vous collent la chair de poule.Mais la belle Célia si sérieuse, si discrète sur sa vie, semble avoir de lourds secrets. S'est-elle enfuie ou a-t-elle été enlevée et quel serait le motif de l'enlèvement ? serait-ce une erreur. j'ai aimé ce roman captivant et complexe mais j'ai été déçue par la façon dont le dénouement est présenté !!!
Je vous laisse découvrir qui est le chasseur et qui est la proie !
Pour son premier roman Nicolas Nutten nous offre un thriller haut en couleur. Un personnage charismatique Maxime, qui séparé de sa compagne Célia lors d’un incident sur la ligne 1 du métro parisien, ne peut que constater sa disparition. Célia reste introuvable. Aidé de son ami d’enfance et d’une autre jeune femme, ils vont tenter de remonter la piste malgré le peu d’informations en leur possession. Je me suis laissée prendre au style nerveux et rythmé de l’auteur et j’ai découvert une capacité à nous entraîner dans l’univers sous terrain de Paris. Entre métro, catacombes et anciennes carrières, on s’aperçoit rapidement que le dessous de paris est troué comme un gruyère et qu’une certaine faune semble y avoir élu domicile. J’ai beaucoup aimé la traversée souterraine avec son lot de surprise, de courses poursuites et de l’action non-stop. Cela m’a fait penser à « La faim et la soif » de Mickaël Koudero dans l’exploitation du monde souterrain. Alors d’accord, on retrouve pas mal de clichés notamment au niveau des personnages qui ont le mauvais rôle, les tatoués, avec le crane rasé et les grosses voitures noires c’est un peu too much mais ça l’a fait avec moi tant j’étais curieuse de connaître le sort réservé à Célia. Le mystère sur sa personnalité donne une touche de plus à l’intrigue et les secrets sont toujours intrigants et attisent notre curiosité. Il faut reconnaître que jouer sur le thème de « on ne connaît jamais vraiment la personne avec qui l’on vit » était bien vu. C’est bien écrit et rondement mené, j’ai encore la vision des tunnels sombres et glauques que Maxime empreinte qui restent collés à ma rétine et ont failli me rendre claustrophobe. Parfait pour passer un bon moment de lecture avec ce qu’il faut d’angoisse et de frayeur pour se sentir bien dans son fauteuil. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/07/14/38392940.html
Suite à un accident technique, le métro est à l’arrêt, en pleine canicule, dans les souterrains parisiens. Après plus d’une heure d’attente, des passagers décident de sortir du métro en forçant la porte. Célia, étudiante en art, avec l’aide de son petit ami Maxime professeur à l’université décident d’aider les passagers à rejoindre les souterrains dans le calme. Au milieu de tout ce chaos, Maxime perd de vue Célia.
Commence pour Maxime une course contre la montre afin de retrouver Célia en vie, en effet celle-ci n’est jamais sortie des souterrains parisiens, et personne n’est capable de dire où elle est.
Il sera aidé dans sa recherche par Yann un catophile, qui connaît les catacombes de Paris comme sa poche.
On découvre les souterrains de Paris comme on ne les a jamais vu. Seul, quelques initiés en ont percés les mystères. Au fil de leurs explorations, ils vont tomber sur des clans, mais surtout sur ce qu’il existe de plus glauque dans l’humain, la violence, la guerre des territoires, la drogue, la violence.
En plein confinement, je me suis sentie oppressé dans ces souterrains, j’avais envie d’en sortir et vite. L’auteur maîtrisait tellement bien son écriture que je pouvais sentir le manque d’oxygène et de lumière de Maxime comme si j’y étais !
Le personnage de Chloé m’a particulièrement plu, elle vole très vite la vedette à Maxime. Elle n’a peur de rien et par amitié, elle est prête à tout.
Quelques longueurs et c’est dommage, car c’est un très bon premier roman. Le suspense est maintenu jusqu’au bout. Bravo à l’auteur excellent premier roman !
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