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Nelson a 13 ans en 1962 et passe l'été avec son père dans le Wisconsin, dans un camp scout dont il est le clairon. Cette histoire raconte le tournant qu'a été pour lui cet été-là et le suit dans différentes étapes de sa vie, notamment en 1996 et en 2019, et évoque les difficultés de l'âge adulte, d'être un bon père, un bon mari, un patriote...
Eau Claire, Wisconsin, 1962. Nelson Doughty surnommé Le Clairon (il joue de l’instrument que son grand-père avait volé à un allemand en 1917) fait partie de ces humains qui ont du mal à se faire des amis, en dépit de pathétiques efforts. Difficile de rester indifférent devant le récit de sa détresse lors de son treizième anniversaire raté… Seul, Jonathan Quick semble éprouver un peu de compassion à son égard, compassion que Nelson prend immédiatement pour de l’amitié …
Cet été là, dans le camp de scouts de Chippewa, Nelson tente désespérément de se faire accepter. L’anecdote du gage auquel il est cruellement soumis - quand son équipe perd au jeu du drapeau - est édifiante et l’abnégation du garçon incompréhensible … Une fois encore Jonathan - un peu honteux - tente de l’aider. Le chef scout, Wilbur Whiteside, est le seul à voir en Nelson un futur leader et lui fera intégrer West Point quand son père l’abandonnera avec sa mère.
Été 1996, des années après son retour du Vietnam, Nelson a pris la place de Wilbur et du même coup son rôle de protecteur auprès de Trevor, le fils de Jonathan, âgé de seize ans et très amoureux de sa petite amie Rachel, au grand dam de son père. Un adolescent qui ressemble étonnamment au Nelson du passé …
Été 2019, Trevor a épousé Rachel, contrairement à ce que s’imaginait Jonathan. Rachel a élevé seule son fils Thomas à la mort de son mari, elle a pris l’habitude de l’accompagner au camp de scouts à son tour. Un éternel recommencement sur trois générations, dans une Amérique dont les mentalités ont bien changé … Nelson n’est plus très jeune mais il est toujours là. Jonathan va le revoir dans de bien tristes circonstances …
Un texte magnifique et poignant. Nickolas Butler n’a pas son pareil pour nous émouvoir. Une fois encore, son écriture me touche particulièrement. Un deuxième roman et un deuxième coup de coeur pour ce jeune écrivain bourré de talent !
Le scoutisme est une tradition américaine, visant à inculquer des valeurs traditionnalistes aux enfants dans un cadre naturel et sportif. En tant que tel, il ne plaît pas à tous les adolescents et devient de plus en plus désuet au fur et à mesure des décennies. Le scoutisme est le personnage principal, ou du moins le fil rouge du roman de Nickolas Butler.
En 1962, Nelson est le meilleur scout du camp. Il croit profondément dans les valeurs qui lui sont inculquées et il motive ses actes par son souci de la justice et du Bien. Même s’il fut toujours un enfant moqué et mis de côté, il a une foi naïve dans l’être humain. Sa semaine de scoutisme, où il est malmené par ses camarades, le fait grandir et passer un cap.
En 1996, Trevor découvre part faire une semaine de scoutisme avec son père Jonathan, l’ancien chef de camp de Nelson. Ce dernier est devenu un héros de guerre et est vénéré par les enfants.
En 2019, Thomas, le fils de Trevor, effectue lui aussi un stage scout estival. Il est accompagné de sa mère Rachel, qui doit faire face aux sarcasme mysogines des pères qui accompagnent leurs enfants.
Voici un beau grand roman américain sur l’apprentissage, le passage à l’âge adulte et ses désillusions. Chacun de ses personnages est animé par une certaine conception de la vie, certains grands principes, durant l’adolescence, qui finissent par s’étioler et se noircir une fois adulte. Nickolas Butler arrive à faire de Nelson et Trevor des personnages attachants, alors que leur qualité de premier de e aurait pu les rendre irritants.
Le premier tiers du roman, consacré à Nelson, est particulièrement réussi et pourrait en tant que tel être un petit roman ou une nouvelle indépendante. Nickolas Bulter arrive à faire d’une semaine de scoutisme une histoire à part entière, avec des personnages profonds bien que simples et des péripéties créant suffisamment de suspense pour qu’on lise cette histoire avec avidité. Bien que je n’aie pas trouvé les mêmes qualités ni ressenti le même intérêt pour la dernière partie du livre, je ne le considère pas moins comme un excellent roman d’apprentissage sur la construction d’un homme.
"Une semaine dans un camps de boy-scouts au nord du Wisconsin, que peut-on imaginer de plus bénéfique, de plus thérapeutique, pour l'âme d'un garçon ? "
Chaque été Nelson, un jeune ado de 13 ans, rejoint le camps scout Chippewa dans le Wisconcin accompagné de son père. Nelson est un garçon solitaire et, hélas, le souffre-douleur de ses camarades qui l'ont surnommé "le clairon". Jusqu'à l'été 1962, où sa vie prendra un autre chemin. L'amitié s'offre enfin à lui, et il ose espérer un avenir meilleur même si pour y arriver il devra prendre quelques décisions. Nelson l'enfant victime deviendra un héros.
Sur trois générations d'hommes Nickolas Butler, divin conteur, nous offre Son Amérique à travers de beaux portraits d'hommes et de femmes. Avec une écriture sensible et poétique il nous parle d'amour, d'amitié, de la guerre, de la difficulté de grandir, de vieillir, d'aimer. Mais aussi de base-ball, des traditionnelles collections de cartes de joueurs, des camps scouts, tout ce qui fait l'Amérique d'hier à aujourd'hui.
Construit comme un triptyque, les trois étapes de la vie de Nelson s'offrent à nous. De l'année 1962 puis 1990 jusqu'en 2019.
"L'amour n'appartient pas au domaine de la raison. L'amour est une émotion. "
Son sens de la narration nous transporte, tout comme dans son premier roman Retour à Little Wing que je vous invite fortement à découvrir. Un roman déjà traduit en 10 langues, couronné par le Prix Page/America. On ose espérer prochainement une adaptation cinématographique, les droits ayant été acheté par la Fox. Egalement auteur d'un recueil de nouvelle Rendez-vous à Crawfish Creek.
“Des hommes de peu de foi” confirme le talent de l'auteur, sa tendresse envers ses personnages est touchante et les rend inoubliables. Un roman que l'ont ne peut lâcher et que l'on quitte avec regret. Comme je l'ai aimé cette nouvelle aventure américaine! Comme j'ai aimé partager ces moments avec Nelson, et retrouver cette plume si belle, qui m'avait tant charmé dans son premier roman. Un auteur cher à mon cœur de lectrice que je retrouverai avec un plaisir non dissimulé.
Trois lectures, deux rencontres émouvantes, des instants de bonheur comme j'aime.
Nickolas Butler m’avait enthousiasmé avec son premier roman « Retour à Little Wing » que j’avais découvert lors de la rentrée littéraire 2014. J’avais été en empathie avec cette bande de potes qui se retrouvait pour se remémorer leur passé ensemble.
Ceux, qui comme moi, ont été séduits par ce coup d’essai, vont être ravis de retrouver sa plume. Car une chose est sûre, il a gardé son sens de la narration. Pour ce nouveau livre, on suit une poignée de personnages sur plusieurs générations. On assiste à des moments précis de leur existence, le camp de scout étant le seul point commun à tous. Tous ces portraits mis bout à bout créent un tableau complet de la nature humaine et de ses faiblesses. L’auteur en profite donc pour parler de l’amitié, de l’amour, du sexe mais aussi de la maltraitance du plus faible, des inégalités, des vices et des obsessions des Hommes. Chaque protagoniste, même le plus respectable, porte en lui une part de défaillance. En évitant toute caricature, on met le doigt sur les petites cicatrices du quotidien, sur les non-dits et sur les mauvaises pensées. Ainsi à découvert, les héros de Nickolas Butler se présentent comme de simples humains, tout comme nous. C’est pour cette raison qu’ils nous paraissent si familiers et je me suis, une nouvelle fois, senti proche d’eux. J’ai vécu à leurs côtés, j’ai ressenti leurs émotions et subit leurs souffrances.
Sans romanesque, je n’ai pas vu le temps passé. Je me suis senti à l’aise au contact de ces acteurs de tous les jours et je retournais avec délectation dans la suite de la lecture. Nickolas Butler réussit donc à confirmer son grand talent de raconteur d’histoires. C’est maintenant une certitude, je serai présent pour les futures sorties de cet auteur, qui m’a une nouvelle fois convaincu et avec qui je me sens bien.
Nelson, 13 ans clairon sur le camps scout de Chippawa, enfant solitaire, en plein apprentissage de vie. Malgré sa volonté d'intégration dans le groupe, aux yeux de tous il reste "Le clairon" un adolescent moqué. Nelson va être amené à faire des choix, suivre le groupe et le chemin qui mène à la décadence ou trahir. Doit-on être prêt à tout pour avoir des amis? Nelson peine aussi avoir une conversation avec son père, une souffrance qu'il porte jusque dans ses rêves.
Nous suivons Nelson à travers son destin et les portraits croisés d’hommes et de femmes à trois étapes de sa vie 1962, 1990 et 2019.
Année après année, il va devoir faire des choix qui ne seront pas sans conséquences.
Amitiés, amours et liens familiaux en sont les fils conducteur.
Qui est Nelson cinquante cinq ans plus tard. L'enfant souffre-douleur est devenu un héros de la guerre du Vietnam et toujours hanté par celle-ci avant d'être porte-parole et défenseur de la bonne morale. Un homme protecteur, fatigué portant en lui le traumatisme d'une adolescence imparfaite et d'un manque d'amour paternel.
"Cela dit l'amour n'appartient pas au domaine de la raison. L'amour est une émotion. "
Nickolas Butler signe là avec ce roman, le portrait d'une société qui peine à évoluer, en repli sur elle-même. A la fois dépravée, puritaine, désespérée et porteuse d'une soit disant bonne morale . Un roman que l'on ne lâche pas sans en avoir eu le dénouement.
« Les héros sont toujours gouvernés par le cœur, les lâches par le cerveau. Ne l’oublie jamais. »
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