Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
APRÈS DERRIÈRE LES PORTES, LE NOUVEAU BEST-SELLER de B.A. PARIS.« Encore plus ensorcelant et terrifiant que Derrière les portes » (Booklist)« B.A. Paris est désormais une star du thriller psychologique » (Publisher's Weekly)Tout a commencé cette nuit-là, dans la forêt.
Cassandra ne s'est pas arrêtée pour proposer son aide à la conductrice de la voiture immobilisée sur le bord de la chaussée, en plein orage.
Lorsqu'elle apprend le lendemain que la femme a été retrouvée sauvagement assassinée, Cass est assaillie par la culpabilité. Et les coups de fil anonymes qu'elle reçoit désormais chez elle ravivent son angoisse. Elle en est persuadée : quelqu'un l'a vue, ce soir-là. Quelqu'un qui continue de l'observer. Quelqu'un qui pourrait bien être l'assassin.
Pourtant ni son mari, ni sa meilleure amie ne prennent ses craintes au sérieux. Et alors que Cass elle-même commence à douter face à ses trous de mémoire de plus en plus fréquents, ses angoisses se transforment en terreur.
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Après une soirée avec des collègues Cass rentre chez elle en empruntant une route isolée en plein orage. Elle double une voiture garée sur une aire de stationnement dans laquelle se trouve une femme, hésite à proposer son aide, mais vu le temps et l’endroit, elle ne s’arrête pas. Le lendemain elle apprend l’assassinat d’une femme sur cette route, une femme qu’elle connaissait qui plus est. Cass culpabilise mais ne dit rien à personne. Elle sombre alors petit à petit, se sentant observée, harcelée par des coups de fils anonymes. Et surtout, elle commence à oublier une invitation, une commande, le code d’une alarme etc. Elle se demande si à l’instar de sa mère elle est atteinte de démence précoce.
Vu le nombre restreint de personnages, j’ai dès les premières pages imaginé le déroulement du livre. De ce fait, je l’ai lu en relevant tout ce qui allait dans le sens de mes « prédictions ». J’espérais m’être trompée et être agréablement surprise par un final imprévisible. Mais non, j’avais raison et l’élément qui permet le dénouement est complètement invraisemblable.
Le thriller psychologique est un exercice difficile pour être crédible et celui là ne l’est pas.
Cependant le rythme du livre est soutenu, l’écriture est plaisante et j’aurais sans doute eu beaucoup de plaisir à le lire si je n’avais tout au long des pages l’impression désagréable de connaître la fin.
Dès les premières lignes, on se doute assez vite que, tel un David Vincent made in England, Cass n’a pas fini de regretter son petit raccourci à travers bois sur cette route battue par l’orage et la pluie en cette nuit du 17 juillet.
Dès la fin du premier chapitre, ligoté au narrateur par le jeu du je, piégé dans le présent d’une conjugaison au jour le jour, on est gagné par le malaise, plombé par l’angoisse…et gêné aux entournures par l’insistance à peine voilée de l’auteur à nous entraîner sur le terrain miné de la culpabilité outrancière, du vacillement psychologique, de l’enfermement dans une angoisse maladive.
Dévidant sa pelote, multipliant à l’envi des situations sensiblement identiques, B.A Paris, passé le premier électrochoc d’inquiétude sournoise, se prive, nous prive d’une tension narrative indispensable au maintien en alerte propre aux thrillers psychologiques, jouant avec nos nerfs, certes, mais davantage sur le registre de l’agacement que celui de l’angoisse. Car, dès l’instant que l’on a acquis la certitude que toutes ces défaillances sont savamment orchestrées par une personne malveillante qui pourrait (ô surprise !) être soit le mari, soit la meilleure amie, soit les deux (et cet instant arrive, hélas, assez rapidement dans ce roman qui n’est pas le premier du genre), on rêverait de voir le rythme s’accélérer, on aimerait passer moins de temps à découvrir la énième situation déstabilisante à laquelle Cass va avoir à faire face. Croulant sous les détails ostensiblement anodins, on se retrouve dans la même situation inconfortable qu’une personne à qui l’on prépare une surprise et qui doit faire mine d’ignorer les regards entendus et les messes basses de tout son entourage… Si bien que lorsqu’arrive LA révélation, intéressante en soi, mais, une fois de plus, un peu longuette, elle retombe comme un soufflé qui aurait attendu trop longtemps sa sortie du four. Ici comme partout, sans doute plus encore qu’ailleurs, trop d’info tue l’info.
Pour la défense de B A Paris, je dois à la vérité de dire qu’il est toujours difficile de renouveler un genre, surtout à succès et surtout dans un groupe de lectrices invétérées, biberonnées au cocktail « Vaudeville/roman noir ».
Un policier porté par une écriture ou une traduction pas très élaboré. Une intrigue qui n’en est pas une tant il est rapide d’en deviner le déroulé. Des longueurs pour en arriver à une fin sans surprise. Si l’on décide un tant soit peu de se prendre au jeu, l’angoisse que ressent Cassandra peut nous faire ressentir un minimum d’empathie mais il manque le reste, tout le reste. Que ce soit dans la catégorie Roman ou Policier ces qualités sont difficiles à dénicher. Il n’est pas très poussé niveau psychologie des personnages et se loupe complètement sur le suspens.
Dès les premières lignes, on se doute assez vite que, tel un David Vincent made in England, Cass n’a pas fini de regretter son petit raccourci à travers bois sur cette route battue par l’orage et la pluie en cette nuit du 17 juillet.
Dès la fin du premier chapitre, ligoté au narrateur par le jeu du je, piégé dans le présent d’une conjugaison au jour le jour, on est gagné par le malaise, plombé par l’angoisse…et gêné aux entournures par l’insistance à peine voilée de l’auteur à nous entraîner sur le terrain miné de la culpabilité outrancière, du vacillement psychologique, de l’enfermement dans une angoisse maladive.
Dévidant sa pelote, multipliant à l’envi des situations sensiblement identiques, B.A Paris, passé le premier électrochoc d’inquiétude sournoise, se prive, nous prive d’une tension narrative indispensable au maintien en alerte propre aux thrillers psychologiques, jouant avec nos nerfs, certes, mais davantage sur le registre de l’agacement que celui de l’angoisse. Car, dès l’instant que l’on a acquis la certitude que toutes ces défaillances sont savamment orchestrées par une personne malveillante qui pourrait (ô surprise !) être soit le mari, soit la meilleure amie, soit les deux (et cet instant arrive, hélas, assez rapidement dans ce roman qui n’est pas le premier du genre), on rêverait de voir le rythme s’accélérer, on aimerait passer moins de temps à découvrir la énième situation déstabilisante à laquelle Cass va avoir à faire face. Croulant sous les détails ostensiblement anodins, on se retrouve dans la même situation inconfortable qu’une personne à qui l’on prépare une surprise et qui doit faire mine d’ignorer les regards entendus et les messes basses de tout son entourage… Si bien que lorsqu’arrive LA révélation, intéressante en soi, mais, une fois de plus, un peu longuette, elle retombe comme un soufflé qui aurait attendu trop longtemps sa sortie du four. Ici comme partout, sans doute plus encore qu’ailleurs, trop d’info tue l’info.
Pour la défense de B A Paris, je dois à la vérité de dire qu’il est toujours difficile de renouveler un genre, surtout à succès et surtout dans un groupe de lectrices invétérées, biberonnées au cocktail « Vaudeville/roman noir ».
Un soir, Cassandra rentre d'une soirée entre amis et choisit, malgré l'orage et les avertissements de son époux Matthew, de passer par la forêt pour gagner du temps. En chemin, elle voit une voiture arrêtée sur le bas-côté avec une femme à l'intérieur mais elle choisit de continuer sa route. Le lendemain, elle apprend que la femme a été tuée et réalise avec effroi qu'elle aurait pu l'aider. Alors qu'elle choisit de se taire, elle se retrouve confrontée à une autre réalité tout aussi effrayante : le tueur en a après elle ! En effet, les appels anonymes se succèdent, quelqu'un rentre chez eux malgré l'alarme et ses pertes de mémoire contribuent à mettre en péril sa vie et son couple… Deviendrait-elle folle ou serait-elle victime d'une machination ?
Le récit est intrigant dès le début. L'assassinat puis les pertes de mémoire, ainsi que l'énorme sentiment de culpabilité de Cassandra, tous ces éléments sont les bons ingrédients pour un roman policier ! Mais j'ai finalement déchanté : Cassandra reste passive tout le long de l'histoire, elle n'a aucune volonté d'aider la police, et subit quasiment tout le long. Elle n'a qu'un sursaut de lucidité dans les dernières pages suite à certaines révélations. Je n'ai donc pas été complètement convaincue par le roman, qui finit par être un peu long du fait de cette passivité …
Encore un tout grand merci à Lecteurs.com pour m’avoir sélectionnée dans le cadre de l’opération « Explorateur du Polar » lors du dernier «Quai du polar » ainsi que l’éditeur, Hugo Thriller. J’ai ainsi eu la chance de recevoir deux livres à chroniquer (le premier était « Le mal en soi » d’Antonio Lanzetta dont la chronique est déjà disponible sur le blog).
J’avais découvert la plume de l’auteure B.A. Paris par son premier ouvrage, « Derrière les portes » qui m’avait assez bien scotchée de par le fait qu’elle avait réussi à éprouver des sentiments contradictoires envers l’héroïne principale. Et bien ici, sa voie semble toute tracée pour en faire l’une spécialiste du thriller psychologique.
Alors que Cassandra rentre d’une soirée avec des collègues, elle emprunte un raccourci passant par les bois et qui l’amène à croiser la voiture d’une jeune femme semblant être en panne. Pourtant, elle décide de ne pas s’arrêter et le lendemain, elle apprend par les médias que la jeune femme a été assassinée dans sa voiture. C’est à partir de cet évènement que sa vie bascule dans la culpabilité et la dépression. Alors qu’elle reçoit des coups de fils anonymes et qu’elle se sent observée, Cassandra se demande si l’assassin n'est pas dorénavant pas à sa poursuite. Mais comment vivre avec cette peur et sa culpabilité lorsque même son époux, Matthew et sa meilleure ami, Rachel semblent douter de son équilibre mental.
Il est vrai que j’ai ressenti à la moitié du livre un peu de frustration en me disant que j’avais sûrement découvert le fin mot de l’histoire. Pourtant, l’auteure a le don de vous retourner la situation d’une manière assez spéciale pour que le lecteur en soit tout chamboulé et que ses certitudes ne soient pas ce qu’elles donnaient l’impression d’être. Il faut vraiment attendre la toute dernière page pour que le déroulé de l’intrigue prenne enfin tout son sens.
L’auteure mise beaucoup sur le panel de la psychologie des personnages (la folie, la jalousie, les angoisses, …) et ce n’est pas pour rien que beaucoup la désigne comme l’une des reines du genre «thriller psychologique». Comme dans son premier livre, j’ai été parfois agacée par l’ingénuité de Cassandra, la principale héroïne mais en même temps, j’ai vraiment eu du mal à me décoller de sa lecture une fois commencée.
J’aime l’écriture de B.A. Paris car elle se lit facilement, sans des tournures de phrases à n’en plus finir. Les chapitres sont courts, ce qui fait qu’on poursuit toujours la lecture un peu plus, ne voyant plus le temps passer et nous obligeant peut-être à veiller tard. Ce n’est peut-être pas le meilleur thriller de tous les temps avec l’idée la plus originale qui soit non plus, mais il m’a fait vraiment me déconnecter du quotidien et passer un bon moment d’évasion, pressée que j’étais de tourner les pages. Parfois, on ne demande pas plus à un livre et ce fut mon cas pour celui-ci dans lequel je me suis finalement laissée facilement embarquée sans même m’en rendre compte.
Blog : musemaniasbooks.blogspot.be
Polar accrocheur qui se lit vite. Au début, on se dit qu'on en a déjà lu 100 du même genre mais finalement, on change de suspect, puis on revient au premier, jusqu'au chapitre "téléphone portable". Classique avec quelques trouvailles originales, un bon moment de lecture : que demander de plus.
L'histoire est assez simple: une femme rentre chez elle un soir d'orage et passe devant une femme dont la voiture est arrêtée. Elle ne l'aide pas et cela aura des conséquences inattendues sur sa vie.
Ce roman policier, raconté à la première personne et au présent, est plein de rythme et de rebondissements. Malheureusement, j'ai eu du mal à "entrer" dans l'histoire et à m'attacher à l'héroïne. D'autre part, j'ai deviné un peu trop rapidement certains aspects du dénouement.
Il m'a fallu attendre plus d'une centaine de pages pour être prise par le rythme qui va en s'accélérant au fur et à mesure qu'on avance dans le texte.
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