Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Quand le prix Nobel fut décerné en 1996, le nom de Wislawa Szymborska n'était pas, c'est le moins que l'on puisse dire, très familier aux lecteurs de poésie, excepté dans sa Pologne natale. Cette reconnaissance soudaine était à la fois surprenante et justifiée. Surprenante car Szymborska s'était toujours tenue résolument à l'écart de toute scène publique ou médiatique, mais justifiée tant son oeuvre apparaissait singulière, sans équivalent, réussissant le rare prodige d'user d'une écriture sans obscurités ni affèteries formelles alors qu'elle convoquait et développait les thèmes les plus vertigineusement philosophiques et métaphysiques. Autre remarquable caractéristique : aucune pesanteur, une ironie souvent désinvolte, un sens du tragique traduit en quasi plaisanterie, ce que révèle excellemment le titre de cette anthologie : De la mort sans exagérer. Il y a chez Wislawa Szymborska une sorte de désenchantement heureux ou de bonheur sans illusion qui, loin de bannir les grands questionnements, ne cesse de les jeter au vif de la vie quotidienne. En cela, elle s'impose comme la grande perturbatrice des réflexes de pensées, des normes et des habitudes. Avec un art constant du clin d'oeil qui, d'un même mouvement, rassure et trouble profondément : Il n'est point de vie qui, même un court instant, ne soit immortelle.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...