De cime et d'abîme

• Date de parution : 11/01/2007
• Editeur : Seghers
• EAN : 9782232122927
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 83
• Collection : AUTOUR DU MONDE
• Genre : Poésie Théâtre
• Thème : Poésie grand format
• Prix littéraire(s) : (-)

Après avoir publié La poésie en Suisse romande depuis Blaise Cendrars (2004) et la Conversation avec Rembrandt du suisse François Debluë (2005), les Éditions Seghers ouvrent leurs portes à Alexandre Voisard, poète qui fut l'un des hérauts de l'indépendance du Jura helvétique.
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Après avoir publié La poésie en Suisse romande depuis Blaise Cendrars (2004) et la Conversation avec Rembrandt du suisse François Debluë (2005), les Éditions Seghers ouvrent leurs portes à Alexandre Voisard, poète qui fut l'un des hérauts de l'indépendance du Jura helvétique.
La collection " Autour du monde " ne convoque pas le conteur ironique ou le tribun engagé dans la lutte qui devait aboutir à la création d'un nouvel État de la Confédération helvétique, mais un homme humble et profond qui recourt à la poésie lorsque l'horizon s'assombrit.
Le titre de ce recueil trouve son explication dans une formule mnémotechnique que les maîtres d'autrefois adressaient aux écoliers qui ne savaient où placer l'accent circonflexe : " La cime est tombée dans l'abîme. "
Cette expression apparemment anodine nous rappelle que le poète s'attache à la fois aux sujets les plus élevés (la vie, la mort) et aux réalités les plus ordinaires (le coquelicot ou " l'ortie, qui n'ose pas dire son nom "). Elle démontre également qu'Alexandre Voisard, fasciné par les vertiges incessants de la sémantique, aime faire " des ricochets sur l'eau de la parole commune ".
Composé d'impromptus subtilement agencés, De cime et d'abîme fait référence aux territoires de l'enfance : celle du poète fidèle à ses origines qui a su garder le goût de la nature et des choses vraies ; celle de son petit-fils Nicolas, victime d'une mort prématurée.
Dans les deux premières parties du recueil, composées respectivement de vingt et un poèmes (Nicolas aurait eu 21 ans en 2007), le poète demande aux choses simples de la nature d'être le miroir de sa tendresse, ses passions et ses colères. Dans la seconde, il offre un " selam " à son petit-fils, bouquet de fleurs dont l'arrangement symbolique met l'accent sur cette leçon de vie : " Qui vit en osmose avec les éléments craint moins la bourrade de l'ouragan que la fragilité d'un sentiment d'amour ".