Une jeune femme, Daffodil Silver ,au moment de régler une succession familiale , conte à son notaire l histoire de sa mère, de son chagrin immuable de son obsession à la frontière de la folie..
pourtant
Que la vie était belle dans cette famille où les filles ont des nom de fleurs.. Lila...
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Une jeune femme, Daffodil Silver ,au moment de régler une succession familiale , conte à son notaire l histoire de sa mère, de son chagrin immuable de son obsession à la frontière de la folie..
pourtant
Que la vie était belle dans cette famille où les filles ont des nom de fleurs.. Lila et rosa ,sœurs inséparables , complices croquent leur belle jeunesse à pleine dents avec Seymour, Benjamin et jean…Ce sont les années bénies nous dit l’auteur… » leur bonheur est si dense, si compact qu’elles pourraient le toucher « mais BEAU TEMPS NE DURE JAMAIS ! Lila et Seymour ont un bébé au joli prénom de Daffodil ( jonquille en anglais) quelque jours avant la mort subite de Rosa.. Lila ,effondrée, ne se remettra jamais de la disparition de sa sœur…elle se sent comme mutilée .. Pour ne pas sombrer dans la folie, pour ne pas oublier, elle décide d’écrire un livre racontant la vie de Rosa , heure par heure. Pour prolonger sa vie ! Elle s’installe alors dans une cabane au cimetière…
Rosa la fantasque, l’impatiente., savait l’importance de vivre vite .Même morte à 26 ans elle sera toujours présente pour tous les siens.
Ce roman m’a bouleversée. C est magnifiquement écrit. L’auteur nous fait ressentir les émotions des personnages avec délicatesse Elle peint avec les mots justes
le déchirement de Lila « les sables mouvants de la solitude la prennent, ils étendent à perte de vue leurs boues dégoutantes »
et le désarroi de la petite Daffodil, « incongrue enfant au milieu de cette peine, petit filet de vie dans un désert morbide »
Elle aura son père Seymour pour lui adoucir la vie. Ses parents ne cesseront jamais de s’aimer malgré le séisme qu’a été la mort de Rosa
Devenue adulte et très riche elle devra choisir entre
ce lourd héritage de la souffrance des parents ou au contraire vivre et ne pas craindre cette maudite malédiction . Nathalie Bullat Ver sur mer sept 13