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Rouge, jaune, cyan : ce sont les couleurs de peau qui déterminent les trois classes sociales d'une société étrangement semblable à la nôtre. Les jaunes sont les plus aisés et les rouges, la classe moyenne. Les bleus sont les plus pauvres, discriminés et repoussés à Bonifacio, le quartier défavorisé de la mégalopole de Bourne. Alors que les questions liées aux couleurs de peau et à la mixité prennent de l'ampleur, la vie de cinq amis est perturbée par un événement qui les précipite dans le passé. Des empreintes découvertes sur les lieux d'une tragédie qui, 20 ans plus tôt, avait grandement affaibli la communauté bleue, relient le petit groupe à un ami décédé. Risquant de souffrir des répercussions de la réouverture d'une enquête, ils sont contraints de replonger dans leur adolescence. Hantés par le souvenir de ce jeune adulte qui avait eu le malheur de crier trop fort sa rage, ils se retrouvent confrontés aux différents partis politiques de Bourne, à des secrets profondément enfouis et à des règlements de comptes tardifs. Porté par un trait vif et par une histoire habilement construite, Cyan explore avec finesse les thématiques de l'égalité sous toutes ses formes, de la discrimination et de la liberté.
Vingt ans après, la tragédie du bord de mer refait surface. Les deux flics Dyve et Rudofis sont appelés pour étudier de nouveaux éléments d'une affaire qui a touché une bande d'ados devenus grands. Pour Roman, Becca, Mina, Liv et Emil, le passé va ressurgir.
Leur ami Yari y avait laissé sa peau. Et personne ne sait vraiment ce qui s'est passé. Sur plus de 400 pages, Lucia Biagi tisse une toile de polar politique planté dans un décor dystopique où les classes sociales se définissent selon la couleur de sa peau: rouge, jaune, cyan...et où la mixité a du mal à s'installer.
Dans un récit qui distille habilement les flashbacks, l'auteure italienne dévoile une machination de grande ampleur avec un univers graphique, de fait, très coloré. L'histoire est bien menée et ne s'éloigne jamais d'un monde finalement très proche du nôtre.
Dans sa troisième BD parue aux éditions ça et là, Lucia Biagi nous offre un polar original. Elle parvient à partager son regard critique sur le monde, à mettre à jour les oppressions sociales, tout ça dans un récit dystopique maîtrisé. A découvrir !
Dans ce monde dystopique, proche d'une réalité difficile de nier, les humains sont bleus, rouges ou jaunes et tous ne sont pas lotis à la même enseigne. Les dorés ont les privilèges, les vermeilles la tolérance et les cyans le poids du monde.
Dans ce polar social et politique, le racisme a creusé ses escarres et vicié les relations.
Notre histoire débute par la découverte d'indices remontant à un épisode meurtrier, lieu 20 ans plus tôt, et qui avait mis encore plus à mal la population bleue, dans l'opinion publique.
Note groupe d'ami•e•s protagonistes : Becca, Emil, Roman, Mina et Liv, représentant les 3 strates sociales, vont se retrouver au coeur d'un incident qu'ils ont tous tenté d'oublier et qui les a profondément affectés.
De la jeunesse désabusée aux gouvernements corrompus, Lucia Biagi dresse le portrait d'une société qui ne sait pas (ou n'a jamais su) vivre ensemble, au travers de ses nombreux personnages, les émotions sont vives et les colères légitimes. Chacun apportant de la matière et de la profondeur au récit, ici pas de personnages anecdotiques, tous jouent leurs rôles et nous permettent de mieux comprendre comment évolue cette société en amplifiant la justesse et la teneur de ce polar addictif.
Sur presque 480 pages, on partage le quotidien de 5 (6) ami•e•s d'enfance qui ont lutté ensemble pour les droits sociaux, qui se sont trouvé•e•s, se sont perdu•e•s, s'aiment, se cherchent, se comprennent ou non, sont victimes ou sont acteurs mais sont ensemble malgré tout.
C'est criant d'injustices, de pots-de-vin et de pouvoir mal acquis... Une société qui ne nous est pas étrangère, en somme...
De manière très claire et visuelle, l'autrice se fait porte-parole d'une société en souffrance, gangrenée mais qui n'a pas peur de l'espoir et de se battre pour ses convictions.
Un polar qui nous questionne intelligemment sur le monde qui nous entoure.
À découvrir !
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