Au fil de trente poèmes, Jeanne Cherhal nous invite à suivre une femme amoureuse et libre, et à partager des moments intimes de sa vie.
Subtilement illustré par les dessins silhouettés de Petites Luxures, ce nuancier du désir propose une émouvante palette de trente couleurs dont les noms ont été imaginés par l'autrice, sous des formes multiples (sonnet, haïku, blason, calligramme...). De Fauve à Béluga, de Saint-Crème à Bleu d'orage, poèmes et illustrations se répondent, se mêlent et s'entrelacent dans un jeu aussi doux et lyrique que sensuel et érotique.
La semaine dernière, j’ai assisté à la @maisondelapoesie à la lecture musicalo-dessinée de ces poèmes-couleurs incarnés par @jeannecherhal et illustrés par @petitesluxures
Le gamut d’émotions procurées par cette soirée s’est tatoué à l’encre indélébile sur mon cœur, un concentré de poésie, d’érotisme, d’humour et de finesse
Bleu d’orage me fait penser à ce ciel terriblement beau que je cherche sans cesse à capturer
Argent m’a ramenée au courage de ces femmes iraniennes dont la chevelure est le symbole de la liberté « Mes cheveux sont mon signe et mon empreinte,
lis me recelent toute entière. »
L’avant-dernière phrase de Sahara m’a saisie « T’attendre est un monde »
Couleurs primitives est un voyage au pays des sens, je vous souhaite d’embarquer et de vivre cette aventure au cours de laquelle « L’air nous vient à manquer pour atteindre la rive »
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Trente couleurs, trente nuances, trente textes poétiques...
De l'haïku au sonnet, Jeanne Cherhal pose ses mots, avec sensualité, douceur et émotion. Elle fait frémir nos sens, à travers l'eau, les arbres, la nature et les orages. Elle ose tout en prose, pour notre plus grand plaisir.
Du blanc Beluga à l'or liquide, en passant par le bleu et le vert du lagon, toutes ces couleurs s'enlacent comme des cœurs amoureux afin de souffler sur les braises pour enflammer nos corps incandescents.
Et lorsqu'il s'agit d'érotisme, qui mieux que Simon Frankart (alias Petites Luxures) pour illustrer avec subtilité et coquinerie l'envie de se désirer.
Je n'en dirais pas plus, l'heure est venue pour vous de découvrir ces lascives poésies pour attiser vos sens et retrouver vos instincts primitifs.
Le dernier texte, ne relève ni du désir, ni de l'amour. Jeanne Cherhal enterre cette couleur qu'elle hait à coup de pelle alphabétique. Avec elle, nous venons l'enfermer dans un tombeau scellé à tout jamais et pour cela, il ne faudra jamais manquer de mots.
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