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Jun Jung-sik errait dans les rues de Séoul quand un policier l'a pris par la main pour l'emmener au Holt, un orphelinat américain. Il avait alors 5 ans. Quelques photos, un rapport d'orphelinat... Ses souvenirs tiennent à un fil. Mais les questions le taraudent. 2007 : Jung décide de remuer les souvenirs ou les fantasmes de sa vie, en tout cas d'en finir avec une certaine période teintée de l'incertitude qui ronge. Il se raconte dans ce récit terriblement intime : sa survie en Corée, sa nouvelle famille belge. Une adoption pas toujours très réussie, contrairement à d'autres gamins. Mais cette histoire est la sienne : il a grandi avec, s'est construit avec, jours après jours, vaille que vaille. Les fous rires, les drames, le quotidien, les bêtises de gosses et les questions sans réponses... Sans aucune réponse ?
C’est le film d’animation – qui au passage est une petite merveille – qui m’a conduite vers le roman graphique. On y fait la rencontre d’un petit garçon, probablement orphelin, errant dans les rues de Séoul. Un policier le trouve et le conduit jusqu’à l’orphelinat américain où il se voit attribuer le numéro 8015, devenant alors officiellement un enfant « recommandé pour l’adoption ». L’enfant nommé Jung Sik Jun passe quelque temps à l’orphelinat avant d’être adopté par une famille belge qui comprend déjà trois filles et un garçon. Se défaire du passé et s’ancrer dans un présent dont il a tout à découvrir n’est pas chose aisée pour Jung et les bêtises de la jeunesse vont cacher pour un temps une quête identitaire particulièrement forte…
L’auteur a eu l’intelligence de raconter son histoire avec tendresse et humour. Aussi n’est-on jamais dans une tristesse pure, ni, pire, dans une recherche de pathos. Au contraire, le regard porté sur son enfance est doux : les difficultés de ne sont pas niées, les interrogations ne sont pas tues, bien au contraire, mais tout est raconté avec le regard apaisé de l’adulte. Ce même adulte livre au lecteur quelques clés pour bien comprendre le système dont il a été un élément en tant qu’enfant coréen adopté : cet apport historique est précieux car instructif. Le graphisme en noir et blanc est un bon choix et certaines vignettes sont particulièrement belles, comme celle où les tiroirs posés sur son front font écho aux souvenirs ou celles représentant sa mère biologique sans visage. À lire, donc, pour la manière très intelligente qu’a eue l’auteur de traiter le sujet de l’adoption. Mais ne pas hésiter à visionner le film d’animation qui, à mon sens, est encore plus émouvant.
Un très beau roman graphique en noir et blanc dans lequel Jung, l'auteur, évoque sa vie et s'adresse au Jung enfant.
Né en Corée et adopté en Belgique, dans une famille de quatre enfants, il va devoir oublier sa langue natale et découvrir un univers totalement différent.
J'ai beaucoup aimé ce tome 1, lu après avoir vu l'adaptation au cinéma, qui parle de l'adoption internationale et de ses travers avec humour. On saisit bien à quel point la relation avec la nouvelle famille est à la fois belle et difficile. Comme une ombre avec son ombrelle, la mère biologique dont Jung ne sais rien plane sur le récit.
J'ai hâte de lire le tome suivant!
Une BD autobiographique en finesse qui traite de l'adoption sans jugement mais avec ses joies et ses peines, ses espoirs et ses déboires.
Une BD qui nous rappelle aussi beaucoup de faits historiques : ces milliers d'enfants abonnés, regroupés dans des maisons en vue d'être adoptés, mais aussi l'histoire de la Corée, ce conflit destructeur de famille où une fois de plus les enfants sont les principales victimes.
Mais l'auteur ne se pose pas en victime loin de là, les traits ronds et agréables à l'oeil, en noir et blanc mais emplis de douceur portent magnifiquement les sentiments et les impressions de cette première partie de vie.
La guerre de Corée laisse derrière elle de nombreux enfants orphelins, qui furent adoptés dans les années soixante-dix, par des familles européennes et américaines. Ce phénomène de grand ampleur a touché l’auteur de cette BD, Jung.
Ce dernier nous livre, dans ce récit autobiographique, sa propre histoire. Celle-ci débute alors qu’il n’a que 5 ans, période pendant laquelle il est livré à lui-même dans les rues de Séoul. Recueilli dans un orphelinat, il sera ensuite rapidement adopté par une famille belge.
Malgré le thème délicat que l’auteur aborde, le ton est humoristique et reste positif.
Son enfance en Belgique dans sa famille d’adoption est évoquée à travers de nombreuses anecdotes d’où émergent une multitude de sentiments. Le déracinement, le questionnement lié à son identité, ses peurs et son manque d’affection sont autant de sujets abordés par Jung avec sincérité et justesse.
Les dessins sont sublimes et j’ai été vraiment touchée par son récit.
A ce jour, 4 tomes existent et j’ai d’ores et déjà réservé la suite à la bibliothèque. Un film d’animation a également été réalisé à partir de cette BD.
Un témoignage personnel fort et prenant à l’image des milliers d’enfants Coréens qui ont connu le même sort et qui nous apporte un autre regard sur l’adoption.
https://mesechappeeslivresques.wordpress.com/
Intéressant de découvrir l’enfance de cet auteur sud coréen , adopté par des Belges après avoir été recueilli à l’âge de 5 ans dans un orphelinat. Jung nous raconte avec humour et sensibilité son histoire, nous rappelle le contexte historique en Corée et le système des adoptions internationales. Il nous entraîne dans ses ressentis, ses questionnements, ses manques. J’ai aimé le ton adopté, la sobriété du texte et du dessin noir et blanc qui vont à l’essentiel.
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