Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Rappelons les faits : le 30 septembre 2000, la chaîne française France 2, diffuse 50 secondes d'un document terrible : la mort, en direct, dans les bras de son père, d'un petit enfant présenté par les uns comme Mohamed al-Dura, par les autres comme Rami el Dura. Etrange : alors que des dizaines de journalistes sont présents sur les lieux, au carrefour de Netzarim, seul un cameraman palestinien, Talal abu Rahmé, filme la scène. Charles Enderlin qui fera le commentaire n'est pas sur place ! Ces 50 secondes font le tour du monde. Israël a tué l'enfant. Le petit al Dura devient le symbole de la seconde intifada. La propagande arabe joue sur du velours. Les Palestiniens ajouteront, dans le film, pour faire plus vrai, un soldat israélien supposé être celui qui a tiré ! Mais des questions demeurent. L'enfant aurait pu être victime de tirs croisés. Il aurait pu être, plus vraisemblablement dans la ligne de mire des Palestiniens. Mais il n'y a pas de sang. Pas d'impact de balles sur le mur. L'enfant, soi disant touché de plusieurs projectiles, ne baigne pas dans son sang. Le père, blessé lui aussi, ne saigne pas. C'est une horrible mise en scène le père, l'enfant seraient des acteurs ! L'auteur n'accuse pas, se contente de souligner les invraisemblances, de donner les faits, bruts, froids, précis. Un livre salutaire pour comprendre que la guerre ne se gagne plus désormais sur les champs de bataille mais devant le petit écran. Un livre indispensable pour comprendre ce qui se passe sur le terrain de la guerre médiatique et de la désinformation.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle