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Connaissance des peres de l'eglise n 88 - quelle vision de l'homme apres constantin

Couverture du livre « Connaissance des peres de l'eglise n 88 - quelle vision de l'homme apres constantin » de  aux éditions Nouvelle Cite
Résumé:

Tout en consti­tuant une unité en lui-??même, ce numéro pro­longe le pré­cédent et précise les grandes orien­ta­tions de I'anthropologie patris­tique en cet âge d'or que sont les IV e et V e siècles. L'article de Lau­rence Brottier réalise la tran­sition entre les deux numéros. Il montre que, si... Voir plus

Tout en consti­tuant une unité en lui-??même, ce numéro pro­longe le pré­cédent et précise les grandes orien­ta­tions de I'anthropologie patris­tique en cet âge d'or que sont les IV e et V e siècles. L'article de Lau­rence Brottier réalise la tran­sition entre les deux numéros. Il montre que, si le martyre n 'est plus le lot quo­tidien des chré­tiens, son idéal, qui n'est autre que l'identification à la mort et à la résur­rection du Christ, ne s'est pas perdu. Mais il a pris une autre forme : on le retrouve à la fois dans le mona­chisme, comme en témoigne Antoine, com­mu­nément appelé « le père des moines » et dans la vie chré­tienne, en raison du combat spi­rituel qu'elle suppose. comme le met en évi­dence Jean Chrysostome.
Cet article, comme aussi les autres dans leur ensemble, mani­feste à quel point l'anthropologie, la chris­to­logie et la soté­rio­logie sont liées, l'être humain trouvant son accom­plis­sement par et dans le Christ, dont il porte l'image et qui lui donne d'avoir part à la vie trinitaire.
Cela apparaît clai­rement à propos de Gré­goire de Nysse, dont Raymond Winling pré­sente l'anthropologie de manière syn­thé­tique, en mettant l'accent sur cette notion ori­ginale qu'il introduit : l'épectase, le progrès continuel.
Il en va de même chez Augustin qui fait de la conversion l'axe de son anthro­po­logie, sou­li­gnant par là comment on passe de la création à la création nou­velle, comment l'être humain s'accomplit, trouve sa forma véri­table par la médiation de la '' forma omnium'' qu'est le Christ.
On retrouve une idée ana­logue chez Isaac le Syrien, qui déve­loppe à sa manière le thème de '' l'assumptus homo'', comme l'explique Dom Louf.
En une syn­thèse finale, Gilbert Kongs dégage l'apport de l'anthropologie patris­tique et son lien avec l'ecclésiologie nais­sante. II rap­pelle que l'homme est fon­da­men­ta­lement en relation avec Dieu, qu'il est peu à peu configuré au Christ et il sou­ligne à quel point il est bon de revi­siter aujourd'hui ces textes où les Pères ont pré­senté leur vision de l'être humain.Marie-??Anne Vannier

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