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Connaissance des peres de l'eglise n 109 - constantin

Couverture du livre « Connaissance des peres de l'eglise n 109 - constantin » de  aux éditions Nouvelle Cite
Résumé:

Les expo­si­tions « Constantin » ont attiré des mil­liers de visi­teurs à Trèves, l'été dernier. Elles retra­çaient, de manière gran­diose, non seulement le séjour de l'empereur Constantin à Trèves avec les ves­tiges qui en restent : la Porta Nigra, les thermes, la Basilica, le plafond peint... Voir plus

Les expo­si­tions « Constantin » ont attiré des mil­liers de visi­teurs à Trèves, l'été dernier. Elles retra­çaient, de manière gran­diose, non seulement le séjour de l'empereur Constantin à Trèves avec les ves­tiges qui en restent : la Porta Nigra, les thermes, la Basilica, le plafond peint d'une maison récem­ment découvert sous la cathé­drale de Trèves et exposé au Musée dio­césain..., mais aussi les réa­li­sa­tions de l'empe­reur, en par­ti­culier les pre­mières basi­liques chré­tiennes : Saint-??Jean-??de-??Latran, le Saint-??Sépulcre...
Souvent, en patris­tique, on men­tionne l'empereur Constantin en passant. Or, son rôle a été déter­minant pour le déve­lop­pement de la civi­li­sation chré­tienne qui a connu son âge d'or au Ive siècle. C'est pourquoi nous lui consa­crons ce numéro de Connais­sance des Pères de l'Église.
C'est tout d'abord Klaus Girardet qui montre que la conversion de Constantin a été effective, qu'elle est à situer assez tôt dans sa vie : entre 310 et 312 et qu'elle condi­tionna sa poli­tique ulté­rieure. Dans son article, il propose une étude détaillée de cette conversion, en relisant les sources anciennes et en revi­sitant l'iconographie cor­res­pon­dante.
Puis, Michael Fie­drowicz, notre col­lègue patrolo­gue de l'Université de Trèves, reprend la question à partir de la liberté reli­gieuse, du principe de tolé­rance que Constantin a introduit à la suite de Lac­tance et qui montre qu'effectivement il entendait établir les valeurs chré­tiennes dans l'Empire romain. Pierre Maraval adopte une autre pers­pective : il part des Louanges de Constantin qu'il a tra­duites 3 pour faire res­sortir qu'Eusèbe de Césarée n'entendait pas seulement faire le pané­gy­rique de l'empereur pour ses trente ans de règne, mais qu'il brossait surtout le por­trait idéal du basileus chré­tien, tout en déve­loppant une théo­logie du pouvoir qui repose sur une théo­logie du Logos à l'oeuvre dans l'Empire romain, sans iden­tifier pour autant Constantin avec le Christ, mais en en faisant un nouvel apôtre du chris­tia­nisme. Josef Rist s'attache ensuite à ce « tournant constan­tinien » afin d'en pré­ciser la nature et le rapport entre Église et État qui en résulte. En finale, Win­fried Weber, directeur du Musée dio­césain de Trèves, rap­pelle l'objectif et l'originalité des expo­si­tions qui ont eu lieu dans la ville et qui invitent à mieux connaître l'empereur Constantin et son apport au christianisme.Marie-??Anne VANNIER

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